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NeoLain
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Un film prenant qui nous montre une certaine réalité de la vie de policiers aux Etats Unis. Encore une fois Al Pacino joue son rôle à merveille, celui du combat d'un policier contre tous ses collègues corrompus.
Pas mal. Al Pacino assure le show et le sujet (la corruption de la police), bien que maintes fois traité au cinéma, demeure toujours aussi intéressant. Après, il manque à "Serpico" un scénario assez solide pour nous garder en haleine durant plus de deux heures et une mise en scène digne de ce nom. Conventionnel mais relativement efficace.
Un grand classique Hollywoodien des années 70. Sidney Lumet aux manettes, un des tout grand de l'époque , pour une mise en scène virevoletante, à cent à l'heure. Et Al Pacino au top, acteur total, immergé , à fond dans son rôle.
Connu comme un des films qui a propulsé Al Pacino dans le star-system, juste après Le Parrain, Serpico de l’illustre Sidney Lumet, ne passe pas souvent à la télévision. Merci, donc, au Forum des Images.
Conçu comme une suite d’épisodes, tel une mini-série, où Serpico va enchaîner les mutations, se voir déçu car tenté par des flics corrumpus, avant d’aller voir la Police des Polices et de se voir encore déçu. Cela procure un rythme intéressant au film, assez différent de ce qu’on peut voir d’habitude dans une fresque policière. Les personnages passent et seul Serpico (et dans une moindre mesure son ami Bob Blair) est présent tout le film. Le rythme est donc là, mais la répétition aussi et le film se trouve être un peu rengaine au bout d’une heure et n’évolue plus vraiment. Alors, il ne nous reste que les acteurs pour se divertir réellement et force est de constater que ces derniers assurent. Al Pacino cabotine beaucoup, comme on l’aime, Tony Roberts y est très bon, jouant un des deux seuls amis de Serpico avec le très sobre Edward Grover. On y aperçoit F. Murray Abraham dans un rôle non crédité.
Serpico, avec son côté répétitif et sa musique passable n’est pas le classique qu’on nous vend usuellement, mais reste un très bon film policier, plutôt original. A voir.
Serpico est un très bon film de la part de Sydney Lumet. Le film est porté par un Al Pacino au sommet de son art (sans doute un de ses meilleurs rôles après celui du Parrain). Sa prestation de flic infiltré droit dans ses bottes captive à chacune de ses apparitions et son chemin de croix pour faire tomber la corruption dans la police est particulièrement dure à suivre (le personnage se heurte à des murs de plus en plus difficile à faire tomber). Le fait qu'il s'agit de l'adaptation au cinéma d’événements ayant réellement eu lieu renforce l'appréciation que l'on a du personnage de Frank Serpico. Un bon film.
Je ne sais pas si c’est un problème d’adaptation du roman, mais toute l’exposition souffre d’un problème de rythme. Même pour un film du Nouvel Hollywood (donc plus libre dans la narration), ces ellipses à géométrie variable (de quelques jours à plus d’un an) qui s’enchaînent pendant 3/4 d’heure empêchent de bien rentrer dans le film. La suite est plus classique, donc plus efficace et permet enfin de faire exister le personnage autrement que par la taille de sa barbe. Très bonne mise en scène et Al Pacino est au top en Robinson Crusoe perdu dans la corruption de la police new-yorkaise, seul avec son chien, sa souris et son perroquet. Petit regret: comme souvent, les rôles féminins sont purement décoratifs.
Film entièrement centré sur un personnage très fort et habité par un grand acteur. Une évolution tout en profondeur d'un homme qui perd ses croyances idéaliste devant un système pourri. Les repères chronologiques de ce film sont les traits et attitudes du personnage principal ce qui rajoute à l’aura qu'il possède dans ce film.
Ce film m’a beaucoup plu. Surtout la réalisation de Sydnet Lumet qui parvient à nous montrer que la corruption dans la police était absolument partout. Pour cela, tout les décors sont moches et sales (les bureaux de police avec sont tous débordant de papier, les rues sont hideuses) et cela permet de nous imprégner de cette univers « pourri ». Après pour le reste, Pacino fait sa part du travail : il est excellent et tient ici, l’un de ses rôles les plus célèbres. Bravo
"Serpico" fait sans aucun doute partie des chefs d'oeuvre de Sidney Lumet, oeuvre intemporelle tiré de fait réels, cette réalisation offre une plongée viscérale dans le milieu policier corrompu du New York de la fin des années 60. Habillement orchestré et soigneusement mis en scène, le film est une réussite totale et a parfaitement bien vieilli. Porté par un Al Pacino de haut vol qui signe une interprétation tout simplement géniale - et assoit par la même occasion son statut de grand acteur en devenir un an seulement après l'inoubliable "Godfather". Le rôle du flic incorruptible et obnubilé par son but lui va comme un gars, il donne la profondeur suffisante au personnage, avec justesse et sensibilité - permettant ainsi au spectateur de ressentir une véritable sensation d'empathie envers celui-ci. Le scénario est impeccablement ficelé, si bien qu'aucune longueur ne vient entaché ce très grand polar. "Serpico" est donc un immanquable, une pierre angulaire du genre à laquelle il ne faut passer à côté.
Comme pratiquement tous les polars américains des années 70, ce film n'a pas très bien vieilli, la faute à un rythme chancelant principalement (les monteurs US des années 60 et 70 étaient souvent aux abonnés absents visiblement). Sinon, il reste bien entendu un classique dans le genre "film politique" plutôt marqué à gauche, comme l'époque en était friande, un Al Pacino très inspiré et pas encore cabotin, et un témoignage d'un New-York en crise (sale, violent, corrompu, en friche immobilière...) typique des années 70.
Une histoire émouvante et dense, celle de Serpico, ce policier honnête qui refusait la corruption. Seul contre tous, son combat l’abîme, l'isole, sans jamais le faire craquer totalement. Al Pacino est comme d'habitude très bon, il incarne ce personnage atypique avec son grand talent. Grâce à tout cela, le film dépasse le simple cadre "policier", et rend finalement hommage aux hommes intègres de toutes professions.
Serpico est un très bon film qui doit tout à Serpico: le rôle est parfaitement écrit offrant à Al Pacino un personnage profond et complexe qu'il interprétera avec un brio rarement égalé. J'ai beaucoup aimé la scène où il chante dans la voiture, j'ai eu comme l'impression d'être avec un véritable riverain du new york des années 70..
Cinéaste new-yorkais par définition, S. Lumet nous livre içi une peinture désenchantée non seulement de sa ville mais aussi de d'une certaine humanité. Dressant le portrait d'un flic qui ne ressemble pas à un flic mais qui a en lui une foi inébranlable en son métier,il en tire un polar intense, parsemé de scènes brillantes. Luttant contre la corruption quasi-générale dans la police, il va risquer sa vie et son intégrité à cause de politiques encore plus pourris et ce malgré, certains collègues admiratifs qui vont l'aider. Portrait vibrant, tout entier porté par un A. Pacino qui s'efface comme jamais derrière son rôle. Scénario militant,mise en scène de très haut niveau,interprétation impressionnante,cette histoire vraie remue les tripes, révolte parfois,bref un chef d'oeuvre du genre mais aussi du cinéma. A voir impérativement. D'autres critiques sur
Quand le talentueux Sidney Lumet met en scène l'un des plus grand acteur de tous les temps, on est en droit de s'attendre à du très lourd ; mais même si le chef d’œuvre ne se prononcera pas, le polar noir et entraînant sera, quant à lui, bien de la partie. Le flic mal-aimé de New-York, Serpico, mène son enquête sur la corruption au sein de la police, le tout filmé par un cinéaste divin et joué par un acteur de génie.
Un peu trop froid sans doute pour moi, alors que la thématique sans concession sur les flics américains de cette époque est alléchante. Parfois semblable à un documentaire, c'est aussi un rôle culte d'Al Pacino (les meilleurs sont chez de palma mais ce personnage de Serpico est quant même bien haut !).