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    Serpico
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    269 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2022
    La croisade d'un flic contre la corruption policière à NY. Sidney Lumet signe un polar puissant et dérangeant, très ancré dans les années 70, porté par la prestation folle d'Al Pacino.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Dénonçant un système corrompu bien établi où ceux qui en profitent ou ferment les yeux ne sont pas les moins coupables, la quête de justice et d'honorabilité d'un policier à l'intégrité semblant héroïque fait grimper la tension jusqu'à l'issue inévitable annoncée d'emblée. Drame des petits arrangements avec la morale aux conséquences politiques, sociales, légales, qui gangrènent le quotidien et l'esprit du protagoniste éponyme campé avec maestria par Al Pacino, le récit bénéficie de la mise en scène efficacement épurée de Sydney Lumet ainsi que d'une dynamique narration minimaliste à coups d'ellipses aussi rythmées que les dialogues. Quand la réalité imite la fiction... Lucidement révoltant!
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Film relatant la vie d’un flic intègre à New York, lequel s’est battu vigoureusement, au péril de sa vie, contre la corruption au sein de la police. Composition magistrale de Al Pacino qui démontre, une fois de plus, son immense talent cinématographique. On est scotché du début à la fin, et on apprend que, après avoir été blessé par balle, Serpico a fini par démissionner de la police pour se retirer en Suisse (italienne sans doute). Sydney Lumet démontre, également, qu’il figure parmi les grands réalisateurs. Ça c’est du cinoche !
    mazou31
    mazou31

    95 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Film engagé comme presque tous ceux de Sidney Lumet (12 hommes en colère, Network, etc.) , engagé pour une démocratie propre, à l’image de son héros Serpico. Film sobre, presque documentaire – car l’histoire de corruption est authentique et peut-être continue-t-elle—, mené sur un nrythme soutenu, sans blancs ni dialogues verbeux. Tout le monde est hautement crédible, les décors sont vrais et Al Pacino particulièrement brillant, mais ne l’est-il pas toujours ? Possédé par son rôle, il montre toute la palette de ses transformations successives, autant physiquement que moralement et nous vivons avec lui sa descente en enfer, trahi et rejeté par tous, même ses alliés supposés.
    Une vision et un réquisitore sobre, sans appel et sans fioritures de la corruption de la police new yorkaise sinon américaine. On ne peut espérer que ce soit devenu un peu moindre !
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Un policier intègre voit des "pots de vin" donnés et ramassés par certains de ses collègues et décide de remonter l'information pour que justice soit faite. Il va s'attirer les foudres d'instances qui le dépassent et chercher à se sortir de cette situation délicate. Une vision de la corruption au sein de la police américaine bien menée et mettant en lumière les actions difficiles des policiers intègres ainsi que le pouvoir de la pègre au sein des forces de l'ordre. Très bon !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    C'est avant tout un film sur les cotés visuels crasseux de New-York et sur Al Pacino très convaincant comme acteur. Grace au cinéma, la corruption avait déjà été dénoncée depuis longtemps et dans ces milieux police/voyous elle est inévitable selon les lieux et les époques, elle est consubstantielle à la nature humaine et à nos énormes sociétés. Lumet hésite en permanence entre le documentaire concernant le contexte et le cinéma concernant le jeu des acteurs, c'est à la fois la force et la faiblesse de ce film. Cela le rend moins passionnant à suivre qu'il aurait pu l'être s'il avait suivi le rythme des films d'aventures avec quelques poses romantiques. En effet les histoires d'amour et d'amitiés sont plus que ternes et dans ces conditions deviennent inutiles. Le vrai Serpico, comme chacun de nous, a du vivre des moments heureux. Ce parti pris de s'appesantir d'une façon réaliste sur les cotés sombres laisse un goût amer à tel point qu'on a du mal à admettre la fin même si elle correspond à des faits réels. Lumet a du talent et ne manque pas de force surtout pour filmer les groupes mais il est parfois un peu ennuyeux, sa filmographie est pauvre en comédies.
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    Sous ses traits de polar, "Serpico" est avant tout une ode au courage et à la justice, mettant en scène la lutte acharnée d'un flic contre la corruption du milieu policier, tout en ayant l'impression de se battre contre des moulins à vent. Franck Serpico est le Don Quichotte des temps modernes, comme en attestent les deux références à l'œuvre de Cervantes disséminées au cœur du film. Dans une intrigue passionnante, Sidney Lumet conjugue un rythme implacable à une impitoyable mise à l'index du pourrissement des institutions. "Serpico" symbolise à lui seul l'énergie et la fougue du cinéma américain des années 1970. Dans la foulée du "Parrain", Al Pacino trouve l'un de ses plus grands rôles, dans un polar de haut vol surpassant de loin " Un après-midi de chien" que les deux hommes tourneront ensemble quelques années plus tard. Un incontournable du Nouvel Hollywood.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2023
    L'intégrité, c'est l'obsession malheureuse de Frank Serpico. Le film est articulé dans un New York où la corruption était légion. Il est facile aujourd'hui de passer comme héroïque, mais quand tout un système est de facto contre toi, le mérite de cet agent est plus que louable. La casquette de héros, Al Pacino, çà le connaît. Son interprétation est sanguine et répond à celle du mafieux Michael Corleone. Tout est viscéral dans son acting, de façon à nous faire croire que sa vie en dépend. En çà c'est un acteur de génie qui passionne autant qu'il est passionnant. Le film marque les mémoires et n'est intéressant que parce l'acteur new-yorkais est présent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Je suis flic, c'est ma vie. Mon gagne pain, ma raison d'être, me lever, marcher, avancer, ma raison de vouloir, de m'exprimer, d'exprimer, de pousser mes sens, de gonfler les jointures de mon moi, je suis un moi-flic, et un flic ce n'est pas ce qui m'entoure, ce n'est pas ce que je côtoie. Voilà mon histoire, elle est vraie, elle est triste, elle est alarmante, elle est compliquée, elle est scénarisée, elle est orchestrée, et je suis dedans, au milieu, dans son sein, je m'en nourris, le pétrin c'est moi. Toute cette boue, c'est moi, ce pan d'histoire, c'est moi.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    La première séquence du film capte l’attention du spectateur pour ne jamais la lâcher. Un homme est conduit à l’hôpital après avoir pris une balle sous la pommette. On apprend qu’il est policier lorsque ses supérieurs ont cette curieuse interrogation : la balle provient-elle d’un flic ou non ? Nous revenons alors 11 ans en arrière au moment où Franck Serpico intègre la police de New-York. Inspiré de l’histoire du vrai Franck Serpico, ce film est une radioscopie de la police New Yorkaise des 70’s dans une ville crasseuse, pourrie par le trafic, l’insécurité et la corruption. Serpico a tout jeune la vocation pour ce métier, il l’explique dans une scène touchante qui permet de comprendre l’intransigeance et la probité exemplaire du flic qu’il deviendra. Très tôt il assiste à de petites défaillances individuelles de ses collègues dans l’exercice leurs missions (accepter des repas gratuits, ne pas intervenir car on n’est pas sur son secteur,…) jusqu’à des déviances plus graves. Il a une haute opinion des missions de la police et ne voie que corruption autour de lui, pire encore, il ne voie que des supérieurs qui font mine d’agir lorsqu’il les alerte mais qui laisse en fait le système perduré. Par la voie interne, rien ne bouge ; impuissant, il décide d’alerter la presse quitte à risquer sa vie. Dans la police, on lave son linge sale en famille ; voire on ne le lave pas. Serpico subit alors l’omerta, les pressions,… Cet homme isolé se démarque dès le début par ses tenues vestimentaires non conventionnelles. Il est en mode hippy, loin des costumes qui caractérise les flics borderline des 70’s. Lui se fond dans la population ; « Strasky et Hutch » seront ses héritiers télévisuels. Al Pacino donne une âme à ce personnage et une identité forte. Pour l’anecdote, le film fut tourné de manière anti chronologique, car au début du film il a les cheveux courts et finit avec un système capillaire et pileux quasi christique. Sidney Lumet tourna donc le final dès le début et Pacino se coupa les cheveux au fur et à mesure du tournage pour remonter le temps ; d’où la performance de Pacino qui parvient à donner de l’intensité à un final qu’il tourna pourtant dès les premiers jours. A la réalisation, Sidney Lumet adopte une mise en scène classique au service d’un récit limpide, efficace et touchant. Depuis « 12 hommes en colère » et sur toute sa filmo, Lumet combattra la corruption, l’injustice ou encore la cupidité ; et « Serpico » traite de tous ces thèmes avec justesse et force de conviction. On adhère aux colères et aux idées de Franck Serpico de bout en bout tout en craignant pour lui physiquement mais aussi pour sa santé mentale. Ce film est aussi un plaidoyer pour les lanceurs d’alerte et ces citoyens prêts à mettre de côté leur propre existence au profit d’idéos plus hauts qu’eux. Il fait aussi écho à l’omerta toujours bien présente dans la police américaine et dans une moindre mesure française. Un film essentiel voire indispensable.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Histoire vraie d'un flic de la police de New York qui est témoin des magouilles et autres pots de vins de ses collègues. Film crado façon French connection qui evidemment ne glorifie pas la police. Mise en scène sèche, réaliste et qui laisse libre champ à un Al Pacino magistral qui creve l'écran avec sa dégaine de Hippie tendance Jesus Christ. Film d'une époque et témoin d'un renouveau du cinema hollywoodien des 70's.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2015
    Après avoir brillé aux côtés de Marlon Brando dans Le Parrain et avant de reprendre le rôle de Michael Corleone pour se retrouver avec un nouveau personnage mafieux et culte à jouer (Tony Montana dans Scarface), Al Pacino jouait les policiers intègres dans un long-métrage de Sidney Lumet (Douze hommes en colère et alors futur réalisateur du Crime de l’Orient-Express). Une sorte de film policier aux airs de biopics (basé sur la vie de Frank Serpico) qui à l’époque de sa sortie (soit l’année 1973 aux États-Unis) offrait une image peu reluisante de la police aux yeux du grand public, loin des fictions de divertissement. Retour donc sur Serpico, un long-métrage qui a participé à l’élévation d’un comédien hors pairs jusqu’au firmament de la célébrité.

    Aujourd’hui, un film tel que Serpico peut paraître dérisoire tant l’histoire du flic tentant de mettre à mal la corruption qui sévit dans la police, nous la connaissons tous, celle-ci nous étant resservie à chaque fois sous différente sauce. Et ce même si la trame en question s’inspire de faits réels. Mais pour l’époque, Serpico eut un impact non négligeable qui peut encore faire effet de nos jours si l’on ne regarde pas ce long-métrage passivement. Car si ce dernier dénonce la corruption policière, il le fait de manière efficace, cinglante et sans détours inutiles. Il suffit de voir le scénario qui préfère s’attarder sur le parcours du personnage au sein des hommes de loi plutôt que de se plonger dans sa vie personnelle, tel est le sujet de base annoncé par le projet. D’accord, il y a bien quelques séquences qui nous dévoilent un peu son intimité, mais elles permettent de donner une humanité à cette figure christique (le fait qu’il arbore au fur et mesure du film une barbe et de longs cheveux n’y est pas pour rien dans cette intrigue de messie tentant de sauver l’intégrité au sein de police new-yorkaise) tout en gardant un lien avec son combat contre la corruption (le fait qu’il ne veuille pas sortir avec une femme issue d’une famille de flics, son obsession qui nuit à sa relation amoureuse…). Le script de Serpico fait tout pour que l’on s’attache à son protagoniste et que l’on s’immisce sans mal dans cette ambiance tendue.

    Il faut dire aussi que Sidney Lumet arbore une mise en scène qui aide grandement à ce constat. En effet, Serpico n’a rien d’un film hollywoodien qui fournit son lot de grandes séquences aux innombrables envolées symphoniques. Ici, c’est plutôt une approche documentaire qui est effectuée, la caméra restant sans cesse aux côtés du personnage principal, ne le quittant jamais de l’objectif. Le suivant dans ses nombreuses péripéties avec un certain réalisme, sans passer par des artifices pour le coup inutiles (effets spéciaux à gogo) ni des musiques qui auraient gâché la tension et la crédibilité de l’entreprise. D’ailleurs, ces dernières se font seulement entendre lors des moments dits « joyeux » du film, permettant ainsi au spectateur de se reposer un peu de toute cette nervosité morale, de reprendre son souffle avant de revenir à la charge. Un tel parti pris peu paraître frustrant par moment, pouvant rendre certains moments du long-métrage un brin longuets, mais cela vaut le coup d’œil, l’ensemble se montrant amplement intéressant à suivre sans jamais tomber dans le pédagogique à outrance comme pour la plupart des biopics (surtout actuels).

    Mais la véritable valeur sûre de Serpico se trouve en la personne d’Al Pacino, prétexte principal au visionnage du film. Et pour cause, le comédien sait se montrer déluré quand il faut (notamment en ce qui concerne l’accoutrement de son personnage, peu apprécié par ses pairs), décontracté au bon moment notamment lorsqu’il faut draguer. Mais surtout, il arrive à offrir à son rôle une intensité à tout ce que nous offre l’acteur dans son interprétation, aussi bien une crise de nerfs soudaine qu’un moment pour le moins dramatique, rappelant sans cesse sa situation à risques et le danger qui peut avoir raison de lui à tout instant. Bien que son personnage soit le centre du film et que celui-ci ne laisse pas la place aux autres protagonistes secondaires, le fait d’avoir Al Pacino en tête d’affiche y est également pour quelque chose, son aura effaçant sans mal celui de ses partenaires de jeu tout autant investis que lui. Il porte le film sur ses épaules, et ne faiblissant jamais dans la peau de ce policier intègre, permet ainsi à Serpico d’avoir fière allure du début jusqu’à la fin.

    Film policier d’exception ne perdant jamais son temps à vouloir en mettre plein la vue, préférant garder toute notion de réalisme et de tension, Serpico est sans nul doute l’un des titres les mieux maîtrisés du genre. Et puis, si vous n’êtes toujours pas convaincus par une « énième » histoire de corruption policière, regardez au moins ce film pour la prestation sans faille d’Al Pacino : il mérite amplement sa notoriété qu’il possède encore aujourd’hui malgré les seconds rôles oubliables de ses derniers films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Tiré d'une histoire vraie, Sidney Lumet signe ici un bon film policier. Une histoire sur les flics corrompus, on montre bien aussi la tension de son héros, dans ces moments de désespoir et intime. Al Pacino (Golden Globe du Meilleur Acteur dans un Film Dramatique) est excellent dans le rôle de Serpico, un flic intègre qui lutte contre la corruption et qui peut compter que sur lui-même.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Inspiré de la vie de Franck Serpico, ce film de Sydney Lumet n'est pas un simple biopic du style de ceux qu'Hollywood nous sort régulièrement aujourd'hui, avec un Oscar à la clé pour l'interprète qui a sur prendre des kilos (quel prodige!) ou porter des prothèses (incroyable!). C'est un vrai film d'auteur. Incarné avec beaucoup de justesse par Al Pacino qui réalise là une de ses meilleures compositions, Serpico, flic intègre et idéaliste, refuse de s'intégrer au système de pots-de-vins des policiers ripoux de New-York. Sa figure devient peu à peu christique au fur et à mesure que son combat devient sans retour. Serpico, c'est un peu le bon qu'il y a en nous, celui qui refuse de se laisser corrompre et qui va au bout de ses idées, quitte à mettre sa vie en danger pour elles, parce qu'il pense que c'est ce qui est bien. A le voir de loin, rien ne laisse soupçonner son métier, et pourtant, c'est celui qui en a l'idée la plus pure, la plus haute. Le combat idéaliste magnifique de cet homme méritait bien un tel hommage de la part du 7e art, et Sydney Lumet s'acquitte de la tâche avec brio.
    JacksVDL
    JacksVDL

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2020
    1/ Pour le portrait extrêmement riche du personnage principal, sur toute la durée de ce film nerveux ;
    2 / Pour le constat sans concession sur l'institution policière, noyée dans la corruption.
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