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    Le Juge et l'Assassin
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    4,0
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    142 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2014
    Pour son troisième long- métrage , Tavernier livre un film intense qui bénéficie des interprétations exceptionnelles de Noiret ( son acteur fétiche) et Galabru , qui montre sa force dramatique , loin des films comiques qu'il a tourner . Le reste du casting est excellent : Brialy , Huppert , Faure .... Un grand film .
    Prad12
    Prad12

    96 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2014
    Philippe Noiret est superbe ! Brialy, Galabru sont très bons. Les autres aussi. L'histoire de Vacher est vrai. Alors pourquoi 0.5 ? Qu'est-ce qui a pris à Tavernier d'alourdir cette histoire avec autant de politique ? est-ce une histoire des années 1895 ou 1970 ? sous couvert de l'affaire Dreyfus, Tavernier nous balance des couches de socialisme lyrique. A vomir..............
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    En 1893 le juge Rousseau tente de prouver la culpabilité de Joseph Bouvier, tueur en série de bergers et bergères... Tavernier au sommet de son art orchestre un passionnant face à face avec en toile de fond la vision critique d'une époque. Le film doit beaucoup à la rencontre de deux acteurs d'exception : Philipe Noiret et Michel Galabru qui trouvait là son meilleur rôle et décrochait un César d'interprétation en 1977. Une œuvre majeure pour le cinéma français c'est certain
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    187 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2014
    Un grand Tavernier si ce n'est son chef d’œuvre porté par 2 monstres sacrés du cinéma français au plus fort de leur talent. Galabru s'offre l'un de ses meilleurs rôles dans une France d'autrefois où les cheminots comme on appelait ces vagabonds étaient aussi fréquents que des auto-stoppeurs. Le duel entre les 2 hommes aux antipodes sociales, les jeux de manipulation pour atteindre la psychologie du tueur, obtenir sa confiance et ses aveux... tout est présenté avec brio et excellence en pleine tempête médiatique de l'affaire Dreyfus.
    mac guffin
    mac guffin

    7 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Comme d'habitude chez Tavernier, du cinéma honnête et courageux, engagé sans oublier pour autant le plaisir du spectateur.
    Le film est histoire d'oppositions, entre les splendides extérieurs ardéchois dans lesquels évoluent le tueur et les intérieurs feutrés des notables, entre la violence aveugle et folle et le système "répressif" qui condamne aveuglément. Ici, la justice cherche à minimiser la folie de Bouvier pour mieux en faire un exemple d'anarchisme pernicieux.
    Enfin, opposition entre Galabru, étonnant et habité, et le toujours impeccable Noiret. Un homme ambitieux et policé, mais dont les pulsions peuvent ressortir à tout moment.
    Tavernier, comme à son habitude, soigne le contexte historique, laissant une (trop) large place à l'atmosphère anti-dreyfusard, et conclut son film par une envolée socialisante un peu chargée, dont lui-même a reconnu qu'elle était ratée. Le carton final, qui fit beaucoup parler, est audacieux. Loin de minimiser les meurtres de Bouvier, il rappelle qu'une autre violence était tout aussi présente, la violence de l'Etat et de la société en cette fin du 19ème siècle
    Samuel S.
    Samuel S.

    21 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    En 1893 le juge Rousseau tente de prouver la culpabilité de Joseph Bouvier, tueur en série de bergers et bergères... Tavernier au sommet de son art orchestre un passionnant face à face avec en toile de fond la vision critique d'une époque. Le film doit beaucoup à la rencontre de deux acteurs d'exception : Philipe Noiret et Michel Galabru qui trouvait là son meilleur rôle et décrochait un César d'interprétation en 1977. Une œuvre majeure pour le cinéma français c'est certain
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    274 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    Pour son troisième long-métrage (après L'Horloger de Saint-Paul et Que la fête commence), Bertrand Tavernier reprend une célèbre affaire criminelle de la fin du XIXe siècle (l'affaire Vacher). Il l'aborde moins sous l'angle du polar/thriller que sous l'angle de la chronique sociopolitique. En toile de fond historique : l'affaire Dreyfus, la puissance de la bourgeoisie, la montée du socialisme. Le réalisateur jongle aussi avec des questions juridiques et morales (le criminel est-il fou ou responsable de ses actes ?) et se livre à une étude de moeurs par le biais de la confrontation entre les deux personnages principaux. Une relation ambiguë. Tavernier brouille habilement les cartes : on ne sait pas qui est le plus méprisable. L'assassin, "anarchiste de Dieu", pauvre diable meurtrier ? Ou le juge, vicieux, assoiffé de reconnaissance et de gloire ? Au final : un drame plus intelligent que viscéral, un traitement thématique original et pertinent, une forme classique.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    209 abonnés 1 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2013
    La grande époque "gauchiste" des années 70 de Tavernier qui, depuis, s'est un peu rangé et a même réalisé un film de publicité pour la police avec L 627. Autrement dit, le film est daté et sent parfois le tract façon Boisset. Il n'en reste pas moins très brillant avec des passages savoureux grâce à la présence de comédiens fabuleux comme Brialy en aristocrate désabusé. L'ensemble souffre néanmoins de quelques longueurs et se disperse un peu. Mais c'est un véritable bonheur de retrouver le face à face Noiret-Galabru.
    landofshit0
    landofshit0

    279 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Certes Galabru est ici dans un autre registre de personnage, seulement Tavernier comme à son habitude n'arrive pas à humaniser ses personnages ils restent en surface et sont sommairement traités. Tarvenier veut faire du grand cinéma,mais il lui manque tout un tas de paramètres pour arriver à en faire,le plus gros étant son incapacité à les rendes vivant,dès lors il est impossible d'avoir la moindre empathie ni pour le juge ni pour l'assassin.
    Julie M.
    Julie M.

    32 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Le Jack l'Eventreur français.
    Plusieurs choses sont sensationnelles dans ce film : l'interprétation de Galabru (absolument époustouflant dans ce role), l'ambiguité de son personnage, l'immersion dans une France qui peinait à reconnaitre l'irrésponsabilité pénale pour les malades mentaux, ce combat tacite entre un juge et un assassin ..

    Vraiment un beau film, un peu dur parfois, mais jamais glauque.
    A voir!
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2013
    En 1893, un illuminé dangereux parcourt la France; un juge sans scrupule part à sa recherche. L'affrontement de deux violences, l'une démente, l'autre légale et répressive. Michel Galabru tient son plus grand rôle.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    C'est un film intéressant par le portrait qu'il fait d'un tueur incarné par Galabru: il est magistral dans ce rôle. Intéressant aussi la reconstitution de l'époque les années 1890 en France. Le film cerne l'ambiance, les débats de société, la manière de penser, c'est une vertigineuse plongée dans l'histoire, exprimé avec beaucoup de virtuosité. Cette France se déchire entre droite et gauche déjà, conservatisme et soif de justice sociale. Les hiérarchies rappellent celle d'un autre pays, l'Angleterre victorienne, et tout est sur le point de naître. Le pouvoir de la presse, la religion puissante force de conservation, qui ne parviendra pas à écraser les mouvements sociaux (les anarchistes sont cités toujours défavorablement, alors que la société semble comme figé: mais les injustices sociales sont tellement criantes qu'ils ont un grand retentissement dans la population). Le film fait penser à une cocote minute, à l'image de l'esprit dérangé de Bouvier, qui parfois la rage au ventre, se fait déborder par ses pulsions sexuelles et criminelles, et commet des meurtres qui étonneraient aujourd'hui par leur sauvagerie. Ainsi la question de juger si il est pénalement responsable de ses actes, ou pas, c'est presque reconnaître l'homme dans sa complexité, reconnaître à travers le procès de Bouvier cette ligne de démarcation de l'ordre, la justice hygiéniste, la pensée rationnelle, séparé des pulsions qui habitent chacun, de la colère, de la folie, et cela plaide en faveur de l'anti psychiatrie, quand on voit Philippe Noiret s'abandonner à son désir pour Isabelle Huppert, avec la culpabilité que fait peser la bonne morale. Le film est très riche.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2012
    Tiré d'évènements ayant eu lieu en 1893, avec ce film Bertrand Tavernier signe un sévère réquisitoire contre la justice des castes et les excés que le pouvoir peut entraîner. Avec un Philippe Noiret impeccable comme souvent et un Michel Galabru surprenant dans un tout autre registre. A noter que pour sa prestation, Galabru remportera le César du meilleur acteur en 1977, récompense méritée. Bertrand Tavernier sera également récompensé en obtenant le César du meilleur scénario. Michel Galabru incarne un ancien sergent d'infanterie à l'esprit simple exalté. Homme au passé pesant, il va se lancer dans une cavale meurtrière dans la campagne ardéchoise... Face à lui un juge (Noiret) le suit à la trace, l'attend au tournant... Un bon Tavernier où le réalisateur lyonnais démontre une nouvelle fois son grand potentiel. Avec un Galabru impérial dans la peau d'un assassin, l'acteur de comédie populaires en surprend plus d'un avec sa composition dans ce rôle dramatique...
    Julien D
    Julien D

    1 218 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Le troisième long-métrage de Bertrand Tavernier est connu pour le face à face entre Philippe Noiret et Michel Galabru, celui-ci dans un rôle que lui-même considère comme le meilleur de sa carrière. Comme souvent, le réalisateur oppose des êtres diamétralement opposés, un vagabond rendu fou par un suicide raté et un juge bourgeois, tout deux rendu aussi attachants malgré leur violence ou leur arrogance respective. Ici cette opposition met en avant le problème intemporel de l’objectivité de la justice rendu plus difficile encore en période de bouleversements politiques et sociaux. La France rurale de la fin du 19ème siècle, époque où s’opposaient un clergé radical à un socialisme naissant, est parfaitement reconstituée à travers une photographie et une musique splendides. En plus d’être une intrigue juridique pleine de rebondissements, cette œuvre soulève, grâce à ses excellents interprètes, des interrogations et des émotions très intenses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Un chef d'oeuvre très politique. Une vraie profondeur et une absence de manichéisme quoi que les magistrats semblent d'immondes charognards, pas très loin du naïf et fol assassin. Un film dont on ne peut se passer.
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