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    Le Juge et l'Assassin
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    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    Voilà un "classique" du cinéma français, face à face charismatique et de talent entre Philippe Noiret (le juge) et Michel Galabru (l'assassin, son meilleur rôle ?), plongé dans la France rurale de la fin du 19e siècle (superbement représentée, tant dans les paysages naturels que les décors). L'histoire est finalement très moderne, avec ce violeur et meurtrier violent qui ne veut pas reconnaître ses actes et cherche à se mettre en scène. Mention également aux seconds rôles de classe tels qu'Isabelle Huppert et Jean-Claude Brialy. Bon film quoique sans doute beaucoup plus focalisé sur les dialogues, donc possibilité de léger ennui.
    overlook2
    overlook2

    27 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Tavernier orchestre ici la confrontation de deux monstres : le tueur en série mystique et le juge machiavélique. Deux monstres d’acteurs aussi – Noiret confirme la richesse inouïe de sa palette et Galabru surprend par la puissance de son jeu. Evidemment, le cinéaste n’a pas choisi par hasard cette histoire contemporaine à l’affaire Dreyfus car il s’agit aussi de faire le portrait d’une société réactionnaire, gangrénée par le racisme et la violence des rapports de classe. Toute ressemblance avec la société giscardienne de l’époque n’est pas complètement un hasard. On peut ainsi voir notre assassin comme une victime de l’incurie des services sociaux et des institutions hospitalières, mais aussi comme une victime de cette société qui assène chacun à sa place et reproduit l’injustice de classe. Le combat du juge, lui, est révélateur du pas pris par la bourgeoisie sur l’aristocratie (Jean-Claude Brialy, bien conscient de sa vacuité, qui finit par se suicider) et Tavernier, en faisant de ce juge un personnage frustré et revanchard écorche évidemment son caractère bien pensant – voir ses rapports plus qu’ambigus avec une « fille du peuple » (Huppert, resplendissante). Le film fait aussi écho au débat sur la peine de mort qui secoue la société française en ce milieu des années 1970, faisant preuve d’une belle virulence, tout en évitant la complaisance (Tavernier ne minimise pas l’horreur des crimes de Bouvier)… Tout cet arrière-plan politique pourrait devenir indigeste, mais Tavernier joue avec subtilités de ces allégories, parvenant à conserver une vraie ambivalence à son récit et surtout à ses personnages (l’Assassin n’est pas idéalisé et s’avère presque aussi retors que le Juge – leurs rapports donnent au film une belle complexité, tandis que ce même Juge, en plus de son combat personnel et égoïste, mène aussi un combat pour la vérité). Dommage que dans son épilogue, le cinéaste se sente obliger de souligner lourdement (et très maladroitement) cette dimension politique que le film avait jusqu’alors habilement embrassé. On notera enfin la grande tenue de la mise en scène, qui se fait élégiaque quand elle accompagne les crimes alpins de Bouvier et d’une précision diabolique quant elle suit l’affrontement des deux hommes dans le huis-clos de la prison.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2016
    Film brillamment interprété même si Galabru force un peu son jeu, comme à son habitude. Le film met en lumière le caractère politique de la justice: Joseph Bouvier n' a aucune chance de s' en sortir puisqu' il est pauvre (dixit Villedieu, interprété par Brially). Excellent tableau d' une bourgeoisie imbue d' elle même, arriviste, vulgaire, inculte, opportuniste et criminelle.
    Shephard69
    Shephard69

    342 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Un magnifique face-à-face entre un Philippe Noiret à la hauteur de sa réputation et un Michel Galabru qui signe indubitablement là l'une de ses prestations les plus marquantes où il apparaît totalement hanté, dérangeant, presque effrayant. Une première partie qui montre le périple sanglant de Joseph Bouvier puis une seconde moitié, plus axée sur l'enquête et la recherche d'aveux du juge Rousseau, qui montre grâce à une excellente mise en scène la difficulté d'une telle instruction, surtout à l'époque, ou comment reconnaître d'un point de vue judiciaire si un tueur en série est fou ou responsable de ses actes. Un film grandiose, magnétique qui a le mérite d'ouvrir une réflexion poussée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Un film d'une intelligence rare inspiré d'une histoire vraie. Galabru est brillant dans le rôle de ce vagabond torturé, très justement récompensé par le César du meilleur acteur.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 056 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Le Juge et l'Assassin : J’attendais avec impatience de voir ce film et quel claque, quel monument. Ça c’est du cinéma, ça c’est une œuvre de grande qualité. Avec une histoire travaillé et réfléchit, des dialogues impeccables, une réalisation maitrisée, un casting énorme avec des acteurs monstrueux et talentueux. Non vraiment, pour ce film, il y a que des compliments qui me vient et c’est même devenu un de mes films préférés, ce n’est pas rien. Il y tellement de qualité et de consistance. Déjà, l’histoire très complète, très humaine et psychologique qui révèle et parle ou critique de beaucoup de sujet et point de la société et de l’être humain : deux classes social s’affronte, la folie d’un homme, la folie de la société, la justice… Et on nous présente aussi tout une époque, avec cette société très révolutionnaire qui sépare le peuple entre les religieux pur et dur et ceux pour la loi, la justice… Comme je disais, beaucoup de sujet traité avec justesse et authenticité. De plus que l’histoire est basé sur des faits réels, car l’histoire, c’est un homme qui après une rupture amoureuse va devenir fou après avoir tenté d’assassiné celle qui l’aimé, et il va est relâché dans la nature et il va devenir un véritable tueur en série, tueur et violeur de jeune femme. Et ce n’est pas fini, car il y a aussi une vraie affaire de justice et une enquête et même la, on doute sur sa folie, sur ses raisons… C’est très bien mené, les dialogues sont parfait : rien a rajouté no a enlevé car c’est des dialogues de qualités. Mise en scène pareil, c’est bien mis en valeur, des paysages de nature sublime, des zooms maitrisés, un souci du cadrage, avec voila, c’est du cinéma et c’est du Bertrand Tavernier. Et pour finir, que dire des acteurs, des monstres du cinéma, une confrontation : Michel Galabru qui tient sont rôle le plus dramatique, il est incroyable, bouleversant et authentique comme d’habitude, il mérite amplement son césar, et il est face a Philippe Noiret : juste, avec du charisme et de la prestance. Donc voila, un film qui prend aux trips, a la fois touchant car on a pitié des personnages mais très grave et dramatique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2016
    Hommage à Galabru impose à voir le seul bon film de sa carrière. Lui, modeste, ne comprit pas pourquoi il obtint le César de meilleur acteur et considéra que tout le mérite revenait à Tavernier.
    Exploitation d’un fait divers de la fin du XIXème siècle, cette histoire de serial killer français à demi dément est l’occasion pour Tavernier de brocarder la bourgeoisie de l’époque campée sur un espoir d’immobilisme de classe qui l’arrange bien en pleine crise Dreyfusarde. La CGT venait aussi de naître, les ouvriers commençaient à s’unir pour refuser l’establishment ; une nouvelle donne faisait jour.
    Tavernier, metteur en scène de talent, maitrise parfaitement les films en costume et la plongée dans une époque. Là, il met en face à face un déséquilibré et un juge symbole de l’ordre social. Le souhait de maintenir cet ordre dépasse, pour le juge, les nouveaux droits des accusés quant à leur assistance d’un avocat et les expertises psychiatriques. La mission que le juge se délègue est donc tout autant juridique que politique. Le pouvoir ne doit montrer aucune faiblesse. Eliminer les ennemis de classe, les révolutionnaires et les dreyfusards passe par la peine de mort, la répression ouvrière, et le colonialisme. La bourgeoisie a tous les pouvoirs et compte bien les conserver longtemps. Ce juge incarne cette bourgeoisie arrogante. Désireuse de statut quo, elle en est insensible.
    Tavernier livre donc un film profondément humaniste légitimant les combats contre les ordres établis. Son film est donc à ce titre intemporel. Bouvier, l’assassin, est filmé dans les montagnes ardéchoises en plan large ; Tavernier montre son incapacité à s’intégrer dans ce monde qui lui est hostile. Tandis que le début du film nous révèle un Bouvier antipathique, monstrueux même, qui n’inspire guère l’indulgence ; et un juge d’instruction intègre, compétent et impartial ; une inversion s’opère à la fin ou, tout au moins, le juge Rousseau dévoile ses propres failles et errements professionnels (dans sa quête d'une médiatisation et d'une décoration à tout prix) et personnels (ses relations de quasi couple avec sa mère et de domination avec sa maîtresse Rose / Isabelle Huppert). Il apparait alors comme le représentant d’une société violente et injuste. Bouvier réclame d’être soigné et non jugé ; il invoque l’irresponsabilité pénale pour cause de démence, mais elle ne lui sera pas accordée. Dans le débat qui anime la France à l’époque autour de la peine de mort, ce film a posé sa petite pierre militante.
    En effet ce film pose un nombre important de questions : la responsabilité pénale des personnes atteintes d’un trouble mental (peut-on condamner un fou ?) ; le sort judiciaire réservé aux pédophiles (bien que le mot ne soit jamais employé dans le film) ; les conditions de détention des criminels ; le rôle de la presse et le secret (non préservé) de l’instruction ; les crimes sexuels commis par les prêtres de l’Eglise catholique (l’accusé prétendant avoir été victime - à l’âge de seize ans - d’un viol commis par un prêtre mariste) … Au-delà de ces points particuliers, ce film pose des questions fondamentales concernant la repentance, la légitimité de l’acte de juger, le juste châtiment …
    Et puis le casting avec un Noiret égale à lui-même et un Galabru capable de se défigurer ; de passer d’une gouaille enfantine avec ses yeux rusés à des éclats de colère soudain, noirs et inquiétants assure un numéro de duettiste de haute volée.
    Et puis le film se clos sur un panneau hyper militant de Tavernier qui fit grincer quelques dents ; rappelant que les victimes de Bouvier ne doivent pas occulter celles, infiniment plus nombreuses, que la société a engendrée. Juste que dans les deux cas, ce sont des enfants de classe très défavorisés qui étaient concernés. C’était alors peut être une maladresse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Le très bon film français Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier sorti en 1976, avec comme acteurs Michel Galabru (Joseph Bouvier, l'assassin), Philippe Noiret (le juge Rousseau), Jean Claude Brialy (le procureur Villedieu) s'inspire du tueur en série français Joseph Vacher, surnommé le « tueur de bergers » ou le « Jack l'Éventreur du Sud-Est », qui commit de nombreux crimes atroces dans l'hexagone à la fin du XIXème siècle.
    Dans ce long métrage Joseph Vacher, interprété par Michel Galabru, est rebaptisé Joseph Bouvier, et le juge Fourquet, interprété par Philippe Noiret, est rebaptisé Rousseau.
    A noter que Joseph Vacher commet tous ses crimes avant trente ans alors que l'acteur Michel Galabru a plus de cinquante ans à l'époque du film.
    Yetcha
    Yetcha

    901 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Un superbe casting, une excellente réalisation, une histoire sordide et vraie, celle de Joseph Vacher, Une Isabelle Huppert toute jeunette, mais pas seulement, le film va au-delà et est clairement engagé dans un militantisme. Une oeuvre méconnue que je découvre seulement maintenant suite à la mort de Galabru et d'un article en parlant dans Allociné, merci du conseil, c'était un grand moment de cinéma.
    Jonathan M
    Jonathan M

    136 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Le film où Galabru écrase Noiret. Le rôle qui le veut certes, mais encore, il domine tout. Il est déchaîné à chaque scène. Le mort de faim de la scène bouffe littéralement l'écran. Et ce n'est pas un vain compliment. Il n'est pas effrayant mais épatant. Il m'a fait hurler de rire avec son compère de Funès, il tire sa révérence en ce début 2016, Arte lui fait un beau cadeau. Tchao, Grand monsieur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Le cinéaste a choisi un personnage terrible et monstrueux et il en a fait un film incroyable. Quelle interprétation pour les deux acteurs...... Une reconstitution exemplaire et un film fort.
    Pierre-Damien B.
    Pierre-Damien B.

    5 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    En Hommage à Galabru j'ai regardé hier soir "Le juge et l'Assassin" de Bertrand Tavernier...et bien hier soir j'ai vu un Chef d'Oeuvre du 7éme Art, pas un chef d'oeuvre du cinéma français mais un chef d'oeuvre du 7éme Art.

    D'une profondeur inouïe, ce film a mis en avant les talents d'acteurs de Galabru qui a reçu, à l'époque, un césar pour sa prestation du sergent Joseph Vacher, renommé Bouviet pour le Film, le Jack l'éventreur français.
    Auparavant cantonné aux films, semi nanars, comiques (que j'affectionne énormément), dans lesquels il incarnait des personnages à l'humour potache, Galabru est juste A.HU.RISSANT dans ce film, j'en ai même était glaçé et subjugé par moment.
    Lui qui pour moi rimait avec bidonnade, ici, il m'a littéralement mortifié. Personnage absolument fascinant dans sa démence, dans sa profondeur et son sens. Reflet Morbide et éclatant de son époque, il en devient presque "beau". Romanesque. Quelle performance. Inoubliable.

    Tiré de l'histoire vraie de Jospeh Vacher dit l'éventreur de Berger, la réalisation de Tavernier pour nous conter cette histoire est juste parfaite.
    Comme d'habitude, il filme la nature comme personne, elle en devient un personnage à part entière, personnage dessinant la topographie mentale de cet assassin, parcourant ces campagnes françaises faites de cols abîmés, de ruines, de champs vides et vivants, de descentes raides et périlleuses.
    La prestation de Brialy est elle aussi très bonne, son personnage est d'une richesse passionnante et perturbante. Ce personnage pourrait faire l'objet d'un film à lui tout seul.
    Noiret toujours impeccable, il interprète de manière très juste ce juge à la fois humain, sympathique, vil, calculateur, ambitieux et finalement monstrueux....

    Historiquement riche, plein de sens sur son époque et profondément cynique (époque dreyfus où l'antisémitisme était de rigueur, époque où l'anarchisme était un crime, le socialisme une marginalisation), Le juge et L'assassin joui d'une bande son et de chansons extraordinaires (mention spéciale pour "la complainte de bouviet", chantée par Caussimon. Magnifique).
    Elles renforcent cette ambiance hors du temps, glaciale, morbide mais à la fois chaude et chaleureuse, profondément humaine.
    Rien n'est blanc, rien n'est noir, tout est effroyable et beau, tout est nuancé d'un panel de couleurs chaudes et froides.. le spectateur passe par une alternance de ressentiment impressionnante.

    Film politique, plaidoyer social, sociétal, polar noir, enquête policière, profilage, film psychologique...Rare sont les films d'une telle richesse, Tavernier est vraiment unique.

    Bref hier soir j'ai découvert un chef d'oeuvre, j'ai pris une bonne claque dans le chiko, une bonne décharge du fion jusqu’au rachis. Chapeau.
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2021
    Film sur la responsabilité en matière pénale, sur la justice de classe à la fin du 19eme siècle, sur les ambitions , les ambigüités et les faiblesses des notables (procureur, juge d'instruction, expert psychiatrique) d'une petite ville de province ( Privas en Ardèche). Remarquable mise en scène de Bertrand Tavernier et magistrale interprétation des acteurs. Un salut particulier à Michel Galabru, en ancien militaire vagabond, anarchiste, mystique, violeur, assassin et fou qui révèle ici la force d'un extraordinaire talent trop souvent sous exploité par la suite. Respect habituel pour Philippe Noiret (juge d'instruction), Isabelle Hupert (maitresse du juge) et Jean-Claude Brialy(procureur désabusé et homosexuel), qui sont parfaits dans leurs rôles respectifs.
    Vincent T.
    Vincent T.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Un chef d'œuvre du cinéma français. Bertrand Tavernier réalise un de ses trois meilleurs films. Une brochette d'acteurs au top de leur forme, avec un Michel Galabru aussi inattendu qu'inégalable. Un polar historique superbe ! On ne peut pas en dire plus pour ne pas gâcher le scénario...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2015
    Un Galabru qui sort de son registre comique, une histoire de tueur en série, ça m'attirait considérablement. Et bien il s'avère que le film ne ressemble pas à ce à quoi je m'attendais. Il se focalise sur les efforts du juge (interprété par un Philippe Noiret excellent) pour faire condamner à mort un tueur pédophile mentalement instable (joué par un Michel Galabru exceptionnel). Il y a une ambiance d'époque qui ressort bien : on ressent le climat tendu entre les classes sociales, l'antisémitisme ambiant des bourgeois, surtout par l'intermédiaire du personnage du juge, à la fois manipulateur, odieux et snob, mais également en quête de justice. Le personnage de Bouvier, le tueur, est également très ambiguë : on le hait car ce qu'il fait est atroce, mais il nous intrigue par son phrasé ainsi que sa personnalité très étrange et pathétique.
    Au final Le juge et l'assassin est un drame judiciaire assez intéressant, porté par deux monstres du cinéma français. A voir.
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