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    Le Juge et l'Assassin
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    142 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2021
    Le juge et l'assassin est un titre étrange et ironique pour ce film. Il ne représente pas ce que votre esprit vous amène immédiatement à croire. Il s'agit de l'arrestation et du procès d'un psychopathe à la manière d'un grand auteur français. Il ressemble étrangement à Lacombe Lucien sorti deux ans plus tôt. Avec une performance de bravoure de Michel Galabru qui a mérité son César dans le rôle du tueur en série et son procès devient une étude de l'esprit et du mal de la nation française au début du siècle dernier. L'antisémitisme, les troubles civils la désobéissance et la tyrannie de la France et de l'Église peuvent rendre n'importe qui fou et faire de lui un assassin. Avec de fortes performances de l'acteur préféré de Tavernier Philippe Noiret et de la jeune Isabelle Huppert c'est un chef d'œuvre dans la tradition du cinéma français d'avant l'avènement de la Nouvelle Vague. C'est mon film préféré de ce grand réalisateur paix a ton âme monsieur Bertrand Tavernier...
    Refractory From Mercury
    Refractory From Mercury

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Le film aurait pu être génial mais c'est raté. Le seul crédit est à mettre au profit des acteurs.

    Tavernier s'est essayé à un pamphlet politique façon Germinal avec Zola et Dreyfus omniprésents alors qu'il a entre les mains ce trésor avec cette affaire criminelle sur un tueur en série pédophile qui est une première judiciaire mais ne devient au plus qu'un prétexte pour asséner ses vérités

    Ce qui gache totalement la prestation exceptionnelle de Galabru et un César amplement mérité.

    Son interview pour Arte en 2019 ne vient même pas atténuer cela où il se montre sous un jour assez pitoyable chargeant même son chef décorateur qu'il nomme et qualifie de médiocre pour des affiches que lui même aurait très bien pu filmer de façon moins ostentatoire, cela sans rendre justice a un travail bien visible sur cette reconstitution historique.
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2021
    Malgré son statut de classique, "Le Juge et l'Assassin" ne fait clairement pas partie des meilleurs films de Tavernier à mes yeux. Aucun rythme, peu de tension, personnages opaques voire agaçants... On s'ennuie presque, à l'image de Jean-Claude Brialy qui semble la plupart du temps égaré ou pour le moins peu concerné. Seuls les décors (paysages et villages) retiennent vraiment l'attention. Dommage, avec un sujet pareil il y avait certainement matière à faire mieux, beaucoup mieux.
    kibruk
    kibruk

    151 abonnés 2 588 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Bertrand Tavernier est sans doute mon réalisateur français préféré sur l'ensemble de sa filmographie, même si je n'apprécie pas particulièrement sa dernière partie de carrière après "Capitaine Conan". "Le juge et l'assassin" est pour moi l'un de ses meilleurs films, surtout grâce à un coup de génie : donner le rôle de l'assassin à Michel Galabru. Il est absolument incroyable et on se dit qu'il est bien dommage qu'il n'ait pas eu beaucoup de rôles au cinéma où il pouvait montrer toute l'étendue de son talent. En plus de nous raconter une histoire très intéressante où le juge trompe l'assassin pour arriver à le faire condamner à mort et en retirer des bénéfices personnels, Tavernier recrée une fin de dix-neuvième siècle totalement crédible visuellement et historiquement en ajoutant en arrière-plan l'affaire Dreyfus et les luttes populaires. C'est sur ce dernier point que je suis un peu plus réservé, car, comme à son habitude, Tavernier a tendance à surligner un peu trop des éléments plutôt annexes pour la narration mais que l'on devine comme essentiels pour lui (la dernière scène par exemple).  
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Le Juge et l’assassin est surtout connu aujourd’hui pour avoir révélé le talent dramatique de Michel Galabru (pourtant déjà grand comédien de théâtre issu de la Comédie française). En effet, son rôle de meurtrier déséquilibré lui permit d’obtenir le César du meilleur acteur en 1977, faisant ainsi oublier les rôles comiques qui lui avaient apporté le succès (la série du Gendarme). Si au vu de la prestation de Galabru, on peut trouver cette récompense méritée, on peut aussi la juger injuste envers le reste de la distribution. En effet, tous les comédiens, des plus gros rôles (Philippe Noiret, Isabelle Huppert, Jean-Claude Brialy…) aux plus petits (Gérard Jugnot qui la même année se trouve à l’affiche, toujours dans de courtes apparitions, de films comme Le Locataire de Roman Polanski ou Monsieur Klein de Joseph Losey), sont d’une justesse telle qu’elle ne peut être due qu’à la présence d’un grand directeur d’acteurs. Bertrand Tavernier réussit ainsi à rendre extrêmement crédible sa retranscription d’une France de la fin du XIXème siècle coupée en deux (avec, d’un côté, une France maurassienne et antisémite et, de l’autre, les mouvements anarchistes, influencés par Ravachol, et socialistes). Cette période très politisée est symbolisée par l’affrontement entre les défenseurs d’Alfred Dreyfus et les antidreyfusards, ce qui explique les nombreuses références à Émile Zola et l’affaire. Le Juge et l’assassin constitue donc une excellente reconstitution de cette époque trouble servie par de grandes prestations d’acteurs. Tavernier privilégie ces aspects et choisit donc une mise en scène extrêmement classique (choisir au scénario Jean Aurenche et Pierre Bost, symbole du cinéma de Qualité française tant décriée par François Truffaut et la Nouvelle Vague, est une revendication claire de cette forme de cinéma). Ainsi, si les amateurs d’œuvres cinématographiques où la forme est mise en avant pourront regretter ce manque d’audace visuelle, la qualité de l’interprétation, le travail de reconstitution (n’oublions pas que, même si les noms ont été changés, le film s’inspire d’une histoire vraie) et la beauté de la photographie permettront au Juge et l’assassin d’intéresser une grande partie du public adepte de cinéma français classique.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    « Le Juge et l’Assassin » de Bertrand Tavernier (1976) fait partie - avec « Coup de Torchon » (1981) et « La Vie et rien d'autre » (1989) - de mon podium pour ce réalisateur. Nous sommes dans la France de la fin du 19ème bouleversée par un patriotisme cocardier après la défaite de Sedan, l’antisémitisme et l’affaire Dreyfus, et des remous politiques avec les anarchistes et le début du socialisme. Joseph Bouvier (Michel Galabru qui est extraordinaire), sergent d'infanterie réformé du fait de crises de violence, tire sur Louise, sa fiancée qui veut le quitter et retourne son arme contre lui mais il survivra avec 2 balles dans la tête. Esprit simple et exalté, nourri de slogans anarchistes et d’un mysticisme avec un dévouement à la Vierge, il devient vagabond après sa sortie de l'asile et parcourant la France à pied, il va égorger et violer moult jeunes bergers ou bergères. Ces crimes impunis intéressent le juge Rousseau (Philippe Noiret) qui y voit un moyen d’avoir de l’avancement voire la légion d’honneur et dans sa démarche il est « aiguillonné » par le procureur Villedieu (Jean-Claude Brialy), nostalgique de son séjour en Cochinchine. Le juge désirant avoir des aveux va manipuler Bouvier qui lui dira « vous êtes un roublard, Monsieur le Juge » et de se retrancher derrière ses slogans « Dieu, Droit, Devoir », « Je suis l’anarchiste de Dieu » ou encore « Je suis innocent car c’est Dieu qui a tout voulu » ou enfin « C’est à cause du chien enragé qui m’a mordu et des remèdes que j’ai reçus » ! Bouvier n’avouera qu’un seul crime mais comme dit par le procureur « C’est un pauvre. Il n’a aucune chance » et il sera guillotiné devant pas moins de 70 000 personnes vu l’ampleur donnée par la presse à cette affaire.
    Le face à face entre ces 2 grands acteurs est superbe et le film est tourné avec une grande intelligence dans de magnifiques paysages de l’Ardèche et de très beaux décors.
    Pour ma part, je trouve que le personnage de Rose (Isabelle Huppert) ne sert à rien et je regrette les 2 dernières scènes qui me paraissent lourdes et ne rien apporter à ce face à face extraordinaire entre le juge et l’assassin et dont le vainqueur n’est pas évident, Bouvier gagnant curieusement en termes de sympathie et Rousseau en perdant de par ses méthodes !
    Michael
    Michael

    20 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2020
    Un film qui a tout pour être un grand film. Un Galabru excellent à contre emploi dans le rôle d un tueur en série violeur d enfants de 12 à 16 ans selon les dires du juge avec en face de lui Noiret en juge prêt à jouer la sympathie pour mieux le confondre.
    Le film pouvait donc parler de la folie réelle ou jouée par Bouvier de sa responsabilité de la peine de mort....
    Mais au bout d une heure là mécanique s enrayé on quitte le sujet qui est pourtant une histoire vraie comme si Tavernier n en avait plus rien à en dire pour s étendre un peu plus sur la commune ou l affaire Dreyfus les 5 dernières minutes se passent sans les personnages principaux et l on voit juste la commune et C est la qu une comparaison hasardeuse et pour le moins choquante est effectuée puisqu on y prend que durant la période où Bouvier(Vacher) dans la realite) à commis 12 meurtres d enfants 2500 enfants sont morts dans les mines assassinés. Si le travail des enfants est effectivement abject et est une abbération je trouve cette phrase abberante car on s en sert pour amoindrir la culpabilité d un pédophile dont les actes sont également abjectes. Cette fin que Tavernier nous impose ne rend en aucun cas hommage à l excellent travail de ses comédiens
    serge d
    serge d

    4 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Le meilleur rôle de Galabru, ce qui nous fait regretter cet acteur si mal utilsé. Le film est un chef d'oeuvre absolu où la patte de Monsieur Tavernier se déploie avec talent. Noiret est génial dans sa confrontation avec le tueur. Un très grnad film français à voir et revoir
    AMCHI
    AMCHI

    5 954 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Le Juge et l'Assassin est certainement l'un des meilleurs films de Bertrand Tavernier, le face-à-face entre Noiret et Galabru est formidable.
    Ce dernier se retrouve dans un rôle ou on ne l'attendait pas forcément et il y montre tout son talent, ce film retrace le parcours d'un véritable tueur en série français parfois même surnommé le "Jack l'éventreur français" et si les noms ont été modifiés (l'assassin se nomme Joseph Bouvier alors qu'il s'agit de Joseph Vacher).
    Ce fut un violeur et tueur sadique qui parcourait la France et laissa plusieurs cadavres derrière lui, il tomba grâce à l'acharnement d'un juge qui réussit à lier tous ses meurtres entre eux d'ailleurs ce film raconte surtout le lien étrange qui les réunit donc ne vous attendez pas à un film de tueur en série gore avec plein de tuerie comme dans un giallo.
    Au niveau de ma note j'aurais pu mettre clairement un 4* alors pourquoi ce 3*5 tout simplement à cause de la réflexion finale que j'ai trouvé tout à fait déplacée, Tavernier aurait pu mettre de côté ses considérations politiques et songer aux véritables victimes qui ont soufferts.
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2019
    Ce drame décrit le parcours glaçant de Joseph Vacher (Bouvier dans le film), considéré comme l’un des premiers tueurs en série français, et les stratégies d’un juge d’instruction pour l’envoyer à la guillotine. Pour reconstituer cette affaire criminelle, Bertrand Tavernier a misé sur le contraste entre l’ambiguïté de Philippe Noiret et la folie de Michel Galabru. Ce dernier, renversant et récompensé par un César mérité, est à l’opposé des comédies alimentaires qui fleurissent sa filmographie. Rien que pour ça, « Le Juge et l’Assassin » est à (re)voir.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    QUE LA FETE COMMENCE. A l'assassin! au meurtrier! justice, juste ciel! le juge est l'assassin. Directs du droit pour l'anarchiste accordéoniste de dieu. Un délit d'opinion pour un ordre cynique et une morale publique. Galabru le conquérant pour finir la tête dans le panier.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un duel magnifique entre Philippe Noiret et un Galabru qui montre qu'il est plus qu'un comique. Dans un polar historique qui reconstitue minutieusement la France à mi-chemin de la Commune et de 14/18. Jean-Claude Briali n'est pas mal non plus en procureur royaliste revenu de Cochinchine et d'un peu tout.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2019
    Le Juge et l'Assassin réussit à capter la malédiction d’une terre rurale abusée dont les enfants et les jeunes gens, tour à tour violés et éventrés, apparaissent tels les témoins d’une crise politique intense. Car Tavernier a l’intelligence d’opposer le périple du bourreau désaxé qui pense, en se perdant, marcher dans les pas du Seigneur, aux entreprises de rationalisation dogmatique dont les ambitions anticléricales et antisémites divulguent mal une bourgeoisie fétide, peut-être aussi répugnante que les actes-mêmes du bourreau. En faisant de son enquêteur un amant intéressé puis un violeur, le cinéaste pose entre le juge et l’assassin un miroir dans lequel leurs deux visages viennent se réfléchir l’un l’autre. La progression du long-métrage tend ainsi à renverser les perspectives : des horreurs perpétrées par Bouvier, nous assistons dans un second temps aux stratégies d’un minable tout droit sorti d’un roman de Flaubert ou de Maupassant, d’un petit qui aimerait se faire plus gros, plus grand, plus fort, au point d’orienter à son profit le jugement d’un homme. Dès lors, Le Juge et l’Assassin s’avère aussi truculent que glaçant, mêle fort bien le grotesque d’un monde social gangrené par les codes et l’hypocrisie galopante, avec l’effroi qu’engendrent les crimes réalisés. Deux acteurs magistraux, dont un Michel Galabru qui suscite autant la terreur que la pitié : son interprétation ressemble à celle d’un personnage tragique, certain de mourir sur scène, condamné par la Fortune. C’est à la lumière de cette focalisation audacieuse que se justifie alors le principal reproche à adresser à l’œuvre, celui de tomber dans une rage idéologique aussi bouffonne que la bêtise bourgeoise condamnée ici. En prenant à la gorge son spectateur, en le matraquant de coups gauches, Tavernier perd en cinéma ce qu’il pense gagner en puissance politique. Or, un film ne doit pas être un exercice de démonstration, encore moins lorsqu’il s’agit de mettre en scène l’Histoire. Le cinéaste est grand, certes, mais l’historien est biaisé. On dira que la couleur qu’arbore le long-métrage atteste son époque de réalisation et révèle ses préoccupations. On objectera qu’il n’y a plus juste combat que le combat capable de toucher l’atemporalité, et que les décharges idéologiques font souvent l’Histoire, rarement le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film magistral
    Tous excellents
    Un GALABRU hors concours
    Écrasant litteralement ses brillants collègues
    J'ai beaucoup aimé
    Justine P
    Justine P

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film! Galabru joue très bien et comme d'habitude, Noiret est superbe! Tantôt aimés et tantôt détestés, les personnages du film sont assez ambigus et on ne sait pas quoi en penser.
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