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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 octobre 2007
fabuleux galabru loin de ses autres nanards , formidable film sur un tueur en série (non reconnu fou) dans les années 1885 , grand film . on est un peu " dans la tête du tueur " . Très belle chanson de caussimon . La remarque finale est typique des années 1970 , 35 enfants assassinés et 2500 enfants morts dans les mines , genre .
Que dire devant telle perfection ? Acteurs parfaits (Noiret, Brialy, Huppert, on le sait, sont toujours parfaits, mais voir Michel Galabru aussi grandiose dans un rôle aussi dramatique est une merveille pour cinéphile) Il est ici bien loin du personnage de l'adjudant-chef Gerber, et on se demande vraiment pourquoi il n'a pas continué dans cette voie, car il tient ici le rôle de sa vie (récompensé justement par un César). Reconstitution minutieusement parfaite de la France de la fin du XIXème siècle, tant du point de vue social que politique. Ce film est aussi une remarquable vision d'un tueur en série fou et sanguinaire, bien que dramatiquement à plaindre. Il faut à tout prix voir "Le juge et l'assassin". Le meilleur de Tavernier avec "Que la fête commence" et "L.627". Voyez donc comment ce réalisateur est éclectique et talentueux !
Drame fortement inspiré de l'affaire Joseph Vacher, un Jack l'Eventreur français. Le premier choc, comme dit plus haut, c'est évidemment la performance de Michel Galabru qui incarne un tueur en série monstrueux avec cette nuance pleine de malaise où on ne sait jamais si le meurtrier est fou ou s'il se joue de ce doute. L'autre bonne idée est d'avoir fait du juge un homme ambitieux qui va faire croire à Bouvier qu'il comprend et qu'il croit en sa démence. On sera plus perplexe sur le niveau politico-social que Tavernier met en avant avec maladresse, voir un peu hors-sujet. Néanmoins ça reste un grand film.
Très bon film sur la solitude du juge d'instruction. Comment instruire ? Applique t-il la bonne méthode ? Reste t-il objectif ? Pilippe Noiret est une nouvelle fois remarquable dans ce rôle. Mentions spéciales à la réalisation de Bertrand Tavernier et à l'interprétation phénoménale de Michel Galabru. Du grand art !
Allez, je craque et je mets trois étoiles ( après avoir longtemps hésité pour n'en mettre que deux ). Bertrand Tavernier n'a pas son pareil ( du moins dans le cinéma français des années 1970 ) pour diriger aussi bien ses acteurs. Michel Galabru est magnifique et les qualificatifs ne manquent pas pour exprimer le caractère de son personnage: bourru, maladroit, mélancolique, attachant... mais en aucun cas antipathique. En revanche, le personnage du juge Rousseau ( joué par Noiret ) n'inspire guère la sympathie, et il en devient presque détestable ( c'est pourquoi j'ai des réserves sur le film de Tavernier ): son acharnement à vouloir pousser Bouvier ( qui est probablement fou, et donc irresponsable ) vers la guillotine le rend d'autant plus excécrable. Mon propos se doit cependant d'être nuancé : en effet, le magistrat apparaît aussi comme un être humain dans les scènes où il parle à sa mère ( notamment la scène finale ). Mis à part cela, les décors ardéchois sont somptueux, la musique de Philippe Sarde est bouleversante ( les chansons promettent des instants de pure grâce ) et le scénario d'Aurenche et de Tavernier est intéressant ( malgré quelques longueurs ). Le Juge et l'Assassin permit à Galabru de travailler son potentiel d'acteur dramatique jusqu'alors inexploité ( l'acteur était alors abonné aux seconds rôles inintéressants : la série des Gendarmes, etc...). Un très beau film au final, mais je persiste à dire que le personnage de Noiret n'enjolive pas l'ensemble.
Avec une prestation de Michel Galabru, il ne joue pas Bouvier, il est Bouvier, il réussi à créer une chose rare: une empathie réelle avec son personnage, malgré la monstruosité du personnage, on s'y attache, et on prends partie pour l'assassin,
Belle description aussi du milieu Nationaliste Français de l'époque, ce mélange de vieilles badernes et d'impitoyables représentants de l'ordre, tout un pan de l'histoire souvent oublié.