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    Le Juge et l'Assassin
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    142 critiques spectateurs

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    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Un superbe casting, une excellente réalisation, une histoire sordide et vraie, celle de Joseph Vacher, Une Isabelle Huppert toute jeunette, mais pas seulement, le film va au-delà et est clairement engagé dans un militantisme. Une oeuvre méconnue que je découvre seulement maintenant suite à la mort de Galabru et d'un article en parlant dans Allociné, merci du conseil, c'était un grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Très déçu par ce film. Le scénario est moyen, beaucoup de longueurs et une histoire vers la fin très peu passionnante. Pourtant après avoir vu Coup de Torchon du même Tannernier avec le même Philippe Noiret je m'attendais encore à un grand film mais pas du tout. Heureusement les jeux d'acteurs de Galabru et de Noiret rattrapent un peu le film mais qui n'est vraiment pas passionant. Passez votre chemin.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2021
    À travers cette confrontation entre un assassin, ancien militaire, vagabond sans le sou, et un juge bourgeois, Bertrand Tavernier signe une variation autour de la lutte des classes. Très politique, "Le juge et l’assassin" reste pourtant ambiguë et ne sombre jamais dans le manichéisme.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2016
    Hommage à Galabru impose à voir le seul bon film de sa carrière. Lui, modeste, ne comprit pas pourquoi il obtint le César de meilleur acteur et considéra que tout le mérite revenait à Tavernier.
    Exploitation d’un fait divers de la fin du XIXème siècle, cette histoire de serial killer français à demi dément est l’occasion pour Tavernier de brocarder la bourgeoisie de l’époque campée sur un espoir d’immobilisme de classe qui l’arrange bien en pleine crise Dreyfusarde. La CGT venait aussi de naître, les ouvriers commençaient à s’unir pour refuser l’establishment ; une nouvelle donne faisait jour.
    Tavernier, metteur en scène de talent, maitrise parfaitement les films en costume et la plongée dans une époque. Là, il met en face à face un déséquilibré et un juge symbole de l’ordre social. Le souhait de maintenir cet ordre dépasse, pour le juge, les nouveaux droits des accusés quant à leur assistance d’un avocat et les expertises psychiatriques. La mission que le juge se délègue est donc tout autant juridique que politique. Le pouvoir ne doit montrer aucune faiblesse. Eliminer les ennemis de classe, les révolutionnaires et les dreyfusards passe par la peine de mort, la répression ouvrière, et le colonialisme. La bourgeoisie a tous les pouvoirs et compte bien les conserver longtemps. Ce juge incarne cette bourgeoisie arrogante. Désireuse de statut quo, elle en est insensible.
    Tavernier livre donc un film profondément humaniste légitimant les combats contre les ordres établis. Son film est donc à ce titre intemporel. Bouvier, l’assassin, est filmé dans les montagnes ardéchoises en plan large ; Tavernier montre son incapacité à s’intégrer dans ce monde qui lui est hostile. Tandis que le début du film nous révèle un Bouvier antipathique, monstrueux même, qui n’inspire guère l’indulgence ; et un juge d’instruction intègre, compétent et impartial ; une inversion s’opère à la fin ou, tout au moins, le juge Rousseau dévoile ses propres failles et errements professionnels (dans sa quête d'une médiatisation et d'une décoration à tout prix) et personnels (ses relations de quasi couple avec sa mère et de domination avec sa maîtresse Rose / Isabelle Huppert). Il apparait alors comme le représentant d’une société violente et injuste. Bouvier réclame d’être soigné et non jugé ; il invoque l’irresponsabilité pénale pour cause de démence, mais elle ne lui sera pas accordée. Dans le débat qui anime la France à l’époque autour de la peine de mort, ce film a posé sa petite pierre militante.
    En effet ce film pose un nombre important de questions : la responsabilité pénale des personnes atteintes d’un trouble mental (peut-on condamner un fou ?) ; le sort judiciaire réservé aux pédophiles (bien que le mot ne soit jamais employé dans le film) ; les conditions de détention des criminels ; le rôle de la presse et le secret (non préservé) de l’instruction ; les crimes sexuels commis par les prêtres de l’Eglise catholique (l’accusé prétendant avoir été victime - à l’âge de seize ans - d’un viol commis par un prêtre mariste) … Au-delà de ces points particuliers, ce film pose des questions fondamentales concernant la repentance, la légitimité de l’acte de juger, le juste châtiment …
    Et puis le casting avec un Noiret égale à lui-même et un Galabru capable de se défigurer ; de passer d’une gouaille enfantine avec ses yeux rusés à des éclats de colère soudain, noirs et inquiétants assure un numéro de duettiste de haute volée.
    Et puis le film se clos sur un panneau hyper militant de Tavernier qui fit grincer quelques dents ; rappelant que les victimes de Bouvier ne doivent pas occulter celles, infiniment plus nombreuses, que la société a engendrée. Juste que dans les deux cas, ce sont des enfants de classe très défavorisés qui étaient concernés. C’était alors peut être une maladresse.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2021
    Film sur la responsabilité en matière pénale, sur la justice de classe à la fin du 19eme siècle, sur les ambitions , les ambigüités et les faiblesses des notables (procureur, juge d'instruction, expert psychiatrique) d'une petite ville de province ( Privas en Ardèche). Remarquable mise en scène de Bertrand Tavernier et magistrale interprétation des acteurs. Un salut particulier à Michel Galabru, en ancien militaire vagabond, anarchiste, mystique, violeur, assassin et fou qui révèle ici la force d'un extraordinaire talent trop souvent sous exploité par la suite. Respect habituel pour Philippe Noiret (juge d'instruction), Isabelle Hupert (maitresse du juge) et Jean-Claude Brialy(procureur désabusé et homosexuel), qui sont parfaits dans leurs rôles respectifs.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2018
    Grand film de Tavernier entre un juge et un assassin sur fond de lutte sociale très marquée à la fin du XIX siècle. Galabru est remarquable et perce l'écran à chaque apparition et Noiret est bien fidèle à son habitude. L'assassin qui se disait une victime des bourgeois et des prêtres a commis 12 meurtres atroces de jeunes bergères durant son périple dans la campagne française mais peut on les comparer au 2500 enfants morts dans les mines et autres usines durant la même période ....
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Film reposant presque exclusivement sur les performances de ses acteurs (façon polie de dire que le reste est moyen), ce film complexe nous trace le portrait de 2 hommes, des portraits là aussi très complexes. B. Tavernier s'attache à nous décrire ces 2 hommes que tout oppose et qui vont nouer des liens très... complexes en fait. P. Noiret est au summum de son art, M. Galabru est magnifique et J-C Brialy tire vraiment son épingle du jeu. Film militant, le message qu'il diffuse est sans ambiguïté sur un sujet difficile mais il marque son territoire et soulève quelques questions intéressantes. Très long (voire ennuyeux), le scénario très bien dialogué est parfois agaçant et la fin apparaît sans aucun rapport avec le reste et arrive comme un cheveu sur la soupe, même si le message final, très fort, interpelle. Mais il est mal amené et on se demande si B. Tavernier ne se serait pas gourer de sujet. D'autres critiques sur
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2010
    il vaut mieux tard que jamais pour déguster ce face à face digne de Garde à vue; Galabru est épatant face à Noiret. Ambiance de la France antisémite, paysanne et pas encore sortie du joug victorien de l'eglise.
    le juge qui vit chez sa mère est-il plus libéré que l'assassin en série, violé jeune? La fin qui esquisse l'affrontement avec la classe ouvrière est bien situé dans l'époque mais est en décalage avec le thème principal. Petit role de la jeune Huppert
    TV 1 - mai
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Le film où Galabru écrase Noiret. Le rôle qui le veut certes, mais encore, il domine tout. Il est déchaîné à chaque scène. Le mort de faim de la scène bouffe littéralement l'écran. Et ce n'est pas un vain compliment. Il n'est pas effrayant mais épatant. Il m'a fait hurler de rire avec son compère de Funès, il tire sa révérence en ce début 2016, Arte lui fait un beau cadeau. Tchao, Grand monsieur.
    TCovert
    TCovert

    82 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2010
    Galabru et Noiret trouvent dans Le Juge et L’assassin des beaux rôles qu’ils interprètent à merveille mais qui finalement font aussi tenir le film sur leurs épaules. En effet si le scénario promettait, le film ne décolle jamais vraiment et on reste sur notre fin devant cette histoire un peu brouillon. Là ou on pense qu’on va enfin voir s’approfondir la relation juge-assassin le film ne fait que l’évoquer, on passe à côté. On comprends mal le message que Tavernier a voulu nous faire passer et la fin pseudo-socialiste arrive comme un cheveu sur la soupe. Bref si il vous faut une raison pour voir ce film c’est pour la performance des deux têtes d’affiche, mais globalement on reste sur notre faim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Partant d'un terrible fait divers, Bertrand Tavernier (La mort en direct) arrive à tricoter un film dans lequel il insuffle un mouvement de liberté teinté d'une peinture d'époque. Il transpose ces accidents dans son film en invoquant la folie pour Bouvier mais la triste réalité pour le juge Rousseau. Ces deux personnages, transcendés par un duo inoxydable à l'écran (Noiret-Galabru), sont l'attrait du film portant le même nom : Le juge et l'assassin.
    Bon film et bon voyage.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Un film somme, tant les sujets abordés sont nombreux. Film traitant de l arrestation d un tueur en série a la fin du 19 e siècle et de ses entretiens avec le juge d instruction qui enquête sur son affaire. Le personnage de l assassin joué par un remarquable Michel Galabru, militaire remercié de l armée car ayant "trop travaillé" se retrouve isolé rejeté par une société qui l a aliénée et qui ne veut plus le voir (à ce titre le film est d une modernité et d une actualité remarquable), mais il n est pas qu une victime car l on voit aussi chez lui sous sa folie son côté manipulateur et vicieux. Face à lui Philippe Noiret représente les institutions et le lien existant entre la justice et la politique, le fait qu il voit dans l affaire une possibilité d avancement, sa quête de la vérité au mépris de tous les dégâts que cela peut engendrer (la méfiance qui colle auprès des suspects qui ont été relâchés).On voit également Jean Claude Brialy remarquable qui représente une vieille France royaliste .A côté de cela on évoque aussi une France tiraillée entre la contestation sociale, l église, l'affaire Dreyffus... J ai trouvé ce film vraiment fort digne de certaines œuvres de Zola dont il se fait l écho.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Avec "Le Juge et l'Assassin" Bertrand Tavernier nous offre un film sombre, non dénué d'émotions diverses et variées et surtout magistralement interprété entre autres par Michel Galabru et Philippe Noiret. À conseiller !
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2021
    Ce que je veux retenir de ce film c'est l'interprétation magistrale de M. Galabru.
    Le face à face avec P. Noiret est intéressant lui aussi car il scelle le film mais Galabru réalise dans ce film une très belle performance.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Un rôle très inhabituel pour le trublion Galabru qui incarne avec un brio saisissant un assassin psychopathe particulièrement illuminé ; le brillant Noiret en haut-de-forme est là pour lui donner une réplique de haute volée en sa qualité de juge... pas toujours très net. Le problème, l'immense problème insurmontable, insoluble de ce film réside dans un seul nom : Tavernier. Ce radoteur est passé maître dans l'art de l'ennui et du vide depuis bien longtemps.

    Donnez-lui une bonne histoire, donnez-lui des acteurs confirmés et renommés : il en fera une chienlit interminable, une mise en scène de limace, un remplissage de tous les instants, un supplice de Tantale audio-visuel. Il est clair qu'il ne souffre aucun rival en la matière et pourtant dans le petit monde du cinéma français, les prétendants à la couronne sont, furent et seront légion. Mais lui, il est au sommet et l'invité d'honneur, c'est bien lui...

    Une étoile pour les acteurs qui ont bien du mérite... même si en vérité, cette nullité filmographique ne mérite... que le zéro absolu.
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