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Davidhem
109 abonnés
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5,0
Publiée le 13 octobre 2008
Le réalisateur de "Klute" et de "A cause d'un assassinat" se voit confier par Robert Redford l'un des projets les plus intéressants des années 70 nommé "Les hommes du président", un film qui relate l'investigation véritable de deux journalistes qui ont révélé ainsi le scandale du Watergate et forcé le président américain Nixon à démissionner. Il faut admettre que le film est en tous points réussi et on ne peut que vanter sa virtuosité au niveau du scénario très riche, très dense, très complexe, passionnant de bout en bout marqué par des dialogues très bien écrits et qui amènent à une efficacité exemplaire. Quand un réalisateur décide d'aborder un thème politique célèbre, on peut craindre qu'il adopte un point de vue subjectif. Or Alan J.Pakula ne tombe pas dans une complaisance qui viserait à caricaturer l'ensemble. Le film est brillant, surenchère dans la richesse des évènements et ne permet à aucun moment au spectateur de souffler ni de détourner l'attention, le réalisateur installe une intensité qui ne faiblit jamais et le réalisme s'avère très présent dans les paroles des personnages qui s'avèrent très précises. Le réalisateur est considéré depuis "Klute", qui l'a révélé au grand public, comme le spécialiste des affaires judiciaires et des enquêtes très poussées. Le film est construit tel un grand polar et on ne peut qu'apprécier un tel travail de recherche et de mise en place logique. Robert Redford et Dustin Hoffman campent avec talent les rôles des deux journalistes qui vont tout entreprendre pour faire vaciller le système en place. Le film montre tous les cas de figure d'une telle enquête: manipulation, pression, aveux, menaces de mort, coups bas, corruption, désinformations. Le film est donc une fidèle reconstitution de la réalité, cette réalité donne naissance à l'élaboration d'un immense thriller politique, un genre qui ne vieillit pas. Ce film illustre bien l'immense pouvoir de la presse aux Etats-Unis et confirme que la démocratie domine dans ce pays.
Un genre des plus intéressants naquit avec "Les hommes du président"(1976):le film d'investigation politique.Et honnêtement,c'est passionnant de bout en bout.Alors,oui le déroulement est peu dynamique et minutieux,mais on s'en fiche,ce n'est pas ce qui compte ici.On est totalement happé par la quête incessante de vérité de ces 2 jeunes journalistes,qui déterrent ce qui reste probablement le plus gros scandale politique de l'histoire des Etats-Unis:l'affaire du Watergate et l'implication de Richard Nixon.Attention tout de même à ètre très attentif.Les révélations vont bon train,et nécessiteraient un 2ème visionnage.Robert Redford et Dustin Hoffman sont impeccables de ténacité naive.On reste soufflé devant cette histoire vraie.Un quasi-documentaire culte.
Bonne interprétation, bonne adaptation, assez rythmé, bien filmé et bien mis en scène, voici les recettes de ce film malheureusement ça manque d'un petit quelque chose et d'une bonne bande-son pour vraiment être un film génial.
Ce film, réalisé assez vite après la démission de Nixon, est un thriller passionnant sur les deux journalistes, Woodward et Bernstein ("Woodstein"), qui ont mis au jour le scandale du Watergate. Porté par Robert Redford et Dustin Hoffman, "Les Hommes du Président" raconte comment deux journalistes, se fondant sur une simple intuition, ont risqué leurs carrières naissantes et même leurs vies pour déterrer le plus grand scandale de l'histoire politique américaine. Plus qu'un simple thriller politique, certes haletant, le film est un quasi-documentaire sur le véritable journalisme d'investigation ; un travail proche de celui d'un détective, une forme de journalisme qui n'a malheureusement plus le temps d'exister, la faute à la pression de l'audience et des deadlines. C'est enfin un formidable hommage au courage d'une rédaction, résistant aux pressions et aux intimidations, qui n'avait jamais si bien rempli son rôle de 4ème pouvoir.
Ce film est la preuve irréfutable qu'en matière de thriller politique, la réalité dépasse bien souvent la fiction. Quand Alan J. Pakula, le meilleur réalisateur du genre, s’attaque au plus grand scandale juridico-politique de l’Histoire américaine, celui du Watergate, on était certains de se retrouver face à un chef d’œuvre. L’idée d’axer l’intrigue sur la démarche professionnelle des deux journalistes ayant dévoilés l’affaire risquait cependant d’en limiter les enjeux puisque les tenants et aboutissants de cette révélation politique, qui ne seront abordés que vingt ans plus tard par Oliver Stone dans Nixon, pouvaient à priori plus intéressant que cette enquête journalistique. C’était sans compter sur le talent de Dustin Hoffman et Robert Redford qui, même dans les scènes les moins palpitantes, permettent à cette reconstitution d’être passionnantes. Cette excellente reconstitution histoire au scénario un peu complexe est avant tout une preuve irréfutable que le journalisme d’investigation est un élément vital à toute bonne démocratie.
Le film d'investigation qui donna à ce genre toutes ses lettres de noblesse. Réalisation à la fois sobre et soignée, interprétation impeccable et un sujet encore brûlant au moment de la sortie du film (en 1976, soit un an après la démission de Nixon). Seul (gros) bémol : le film est extrêmement complexe, et il faut le voir au moins deux fois si ce n'est plus pour tout comprendre. Il y a beaucoup de noms de personnages que l'on a du mal à identifier car ils n'apparaissent jamais à l'écran (on suis le point de vue des journalistes et on voit ce qu'eux voit. Procédé interressant mais peu dynamique.) Dommage car si le réalisateur avait utilisé la technique du flashback, le film aurait gagné en lisibilité et en dynamisme. En 1991, Oliver Stone, pour son "JFK" utilisera cette technique et fera un film plus réussi car plus compréhensible.
Malgré un casting de choc, une adaptation extrêmement fidèle, ce film à du mal à tenir le rythme. Comme beaucoup de film d'investigation (comme Révélation de Michael Mann)la réalité et le désir de faie connaître tous les détails plonge le film dans une lenteur qui est par moment secoué. Le talent de Robert Redford et de Dustin Hofman reste impressionnant, ils sont tous deux parfaits dans leur rôle, mais pour suivre une telle histoire, il faudrait plus de rythme, et malheureusement, le film en manque cruellement. La fidélité de l'histoire rese cependant un bon point pour ce film qui serrait certainement plus compréhensible pour des historiens connaissant l'histoire et les figurants du Watergate ; pour les autres, enregistrer ous les noms de ministres, des conseillers, des banquiers, avocats... complique les choses et rend le film encore plus obscur ! Pour finir, je dirais que le talent de ce film réside dans les acteurs et dans la fidélité, pour ceux qui cherche à connaître les moindres détails...
Film très fin sur deux limiers journalistiques qui vont remonter toute l'affaire du Watergate avec une obstination remarquable ! Si ceux de notre temps pouvaient aussi faire leur travail à ce point plutôt que de nous parler des ptits jeunes de banlieue... Jeu d'acteurs géniaux , on sait que ça va remonter jusqu'à Nixon mais c'est passionnant de voir comment ! Pakula nous fait suivre ce jeu de piste et de démenti de main de maître ! Un film d'enquête à posséder absolument dans sa dvdthèque !
La description minutieuse de l'investigation journalistique sur l'affaire du Watergate. Quand je dis minutieux, c'est un euphémisme. Encore un peu et le réalisateur nous aurait montré les deux journalistes allant faire caca. Du coup le film est chiant, surtout au début. Et ce malgré la très belle prestation de Robert redford et Dustin Hoffman.
A peine quatre ans après le scandale du Watergate et deux ans après la parution du livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, Alan J. Pakula continue sur la lancée d'un sujet brûlant et réalise l'un des meilleurs films d'investigation journalistique jamais vus. Il faut dire qu'il a tout pour lui : un sujet fort, inspiré d'une histoire vraie qui l'est encore plus et qui met en cause les plus grandes organisations américaines ainsi que le Président lui-même. Pakula met en scène avec son regard aiguisé toute la recherche qu'effectuent Woodward et Bernstein où la moindre information, le moindre non-dit compte. Ils recherchent une vérité dont tout le monde se moque sauf ceux qui risquent d'être mis en cause et fouillent là où ils ne devraient pas. Si l'on peut être perdus devant cet enchevêtrement d'informations qui se regroupent pour former la vérité, on ne peut qu'admirer le travail minutieux effectué sur le film et sur son scénario. Et puis comme tête d'affiche, on n'aurait pas pu rêver mieux que Robert Redford et Dustin Hoffman, tous deux parfaits dans leurs rôles et bourrés de charisme.
Bon film, surtout très intéressant pour la façon dont il éclaire le métier de journaliste, sans en faire l'apologie, bien au contraire il nous expose des faces plutôt sombre. ces derniers, toujours prompt à faire la morale, utilisent des procédés tout aussi contestable que ceux qu'ils dénoncent. De même, nos deux investigateurs sont plus motivés par des mobiles idéologiques qu'un souci sincère de vérité. Mais ainsi, par une grossière erreur, Nixon perdit le pouvoir alors qu'il ne fut à l'origine d'actions décisives pour la suite de la guerre froide (rapprochement avec la Chine, fin de la guerre au Vietnam). Pour ce qui est de l'affaire du Watergate en elle-même, le film nous montre plutôt bien les grandes lignes de l'affaire mais pour ce qui est des détails, très nombreux, on a plutôt tendance à s'y perdre avec le nombre de noms mêlés à l'affaire. A voir, intéressant sur de multiples points.
"All the President's Men" a sans doute perdu un peu de sa force dans la mesure où il est sorti à peine quelques années après le Watergate, alors qu'il décrit l'enquête des deux journalistes ayant scandalisé l'affaire ! Il n'en reste pas moins un passionnant thriller politique doublé d'une vision presque documentaire sur le métier de journaliste. Le tandem Dustin Hoffman / Robert Redford fonctionne à merveille, tandis que la réalisation pourtant sobre parvient à mettre en valeur les nombreux seconds rôles. Ceux-ci entraînent par ailleurs une certaine complexité dans le scénario, surtout quand on ne sait au préalable pas grand chose de l'affaire... Néanmoins, Alan J. Pakula signe ici une réussite dénonçant les magouilles politiques en plus haut lieu.
"Les Hommes du président" est un de ces films qui en inspira tant. Du "JFK" d'Oliver Stone au "Zodiac" de David Fincher, chacune de ses oeuvres s'inspirent très largement du film d'Alan J.Pakula datant de 1976, soit quelques années après l'affaire du Watergate qui est d'ailleurs le sujet du film. Réalisation sobre et absence presque totale de spectacle sont les maîtres mots car toute l'attention du spectateur doit se focaliser sur la lente marche vers la vérité menée par les journalistes Carl Bernstein (Dustin Hoffman) et Bob Woodward (Robert Redford). Ce parti pris aurait eu des allures de somnifère sur écran si tout le talent de Pakula n'avait pas fait effet. Plus le film avance, plus la tension est palpable et plus les deux journalistes avancent dans leur enquête plus le danger semble présent. A une époque où l'Amérique toute entière a sombré dans la paranoïa, Pakula réalise LE film sur le journalisme, plus proche d'un documentaire passionant que d'une véritable oeuvre cinématographique. Oliver Stone, une quinzaine d'années plus tard, reprendra les mêmes codes instaurés par "Les Hommes du président" pour les magnifier et livrera un chef d'oeuvre hors norme, "JFK", sur l'assassinat du président Kennedy.
Sorte de thriller politique, Les Hommes du président est une très grande réussite du genre. Captivant de bout en bout, l'excellent Alan J. Pakula nous offre ici une oeuvre d'une grande intelligence, preuve d'un savoir-faire profond et grand, celle du réalisateur d'A cause d'un assassinat. Reprenant la très mouvementée du Watergate, le film se double d'une sorte de documentaire sur le métier de journalistes, magnifiquement renforcés par le brillant tandem Hoffman-Redford, et par des seconds roles plus impeccables les uns que les autres. Bref, vous l'aurez compris, Les Hommes du président est une réussite totale, une grande oeuvre d'action et politique. Un sommet.
L’affaire du Watergate, au sein du Washington Post. Le film est effectivement sérieux. Mais à son instar, Zodiac qui lui rendait hommage, captivait par la maestria de sa mise en scène. Celle-ci se faisant discrète diminue l’attention.