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    Les Hommes du Président
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    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2013
    Film d'une incroyable précision et formidablement interprété par Dustin Hoffman et Robert Redford. Cette oeuvre, en plus de divertir, relate à merveille le scandale du Watergate et le monde du journalisme des années 70...
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2024
    "Juste follow the money."

    Posant d'entrée de jeu les éléments du cadre de l'affaire du Watergate (Nixon en images d'archive, l'immeuble, le "cambriolage", le Washington Post, les journalistes Robert Woodward/Robert Redford et Carl Bernstein/Dustin Hoffman et le tribunal), Alan J. Pakula signe sans doute un de ses films les plus aboutis, qu'il s'agisse de sa réalisation, énergique et alternant plans serrés et plans larges, travellings et plans fixes, de sa direction d'acteurs (Redford et Hoffman, bien sûr, mais aussi tous les seconds rôles) ou de sa narration, linéaire et intégrant ça et là des images d'archive, laissant l'histoire se décanter au fil des dialogues ou, surtout, des longues périodes muettes envahies du bruit de la rédaction, du tribunal, de la ville. Le scénario, signé William Goldman (auteur de Butch Kassidy and the Sundance Kid, George Roy Hill, 1969, avec déjà Redford, et de Marathon Man, John Schlesinger, 1976, avec déjà Hoffman) est l'adaptation du livre-enquête des deux journalistes mis en vedette. Le film sortant seulement deux ans après la démission de Nixon, on peut parler d'une oeuvre au plus près de son sujet, et qui tient toujours la route 50 ans plus tard.

    Tout le génie de Pakula et Goldman consiste ainsi à faire vivre l'enquête journalistique de l'intérieur, le politique et la police n'ayant pas pu en flairer toute l'importance, le tout, évidemment sans internet, sans ordinateurs et sans téléphone mobile mais à coups de téléphones fixes et de cabines téléphoniques, de carnets à spirale et de tomes d'identification, de bottins, de recherches en bibliothèque et de petit drapeau rouge accroché au balcon. Cette immersivité est à porter au compte du style réaliste du réalisateur, estampillé Nouvel Hollywood.

    Regarder cette oeuvre 50 ans plus tard se résume ainsi à une expérience de mise en abyme : analyser un chef d'oeuvre d'histoire cinématographique qui traite d'un monument d'histoire du journalisme à propos d'un événement historique majeur. L'existence de Wikipedia et un peu de culture historique sont par ailleurs un plus indéniable pour saisir toutes les références à l'actualité contemporaine des faits évoqués dans le film.
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Un classique du film d'investigation avec deux monstres du cinéma, sur un scandale qui a fait couler beaucoup d'encre. C'est très bien documenté mais cela manque également de rythme à en devenir soporifique...
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Revenant sur l'affaire du Watergate, un thriller d'investigation minutieux et happant, porté par l'interprétation impeccable du duo Redford/Hoffmann.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2018
    Toute l’histoire qui a fait explosé le plus gros scandale politique aux USA avec le Watergate qui a entraîné la destitution de R.Nixon. Film sobre et efficace avec les doutes et les succès des 2 journalistes brillamment interprétés par Redford et Hoffman, la mise en scène renforce la tension et la nervosité ambiante. Une œuvre utile et brillante.
    gooneur
    gooneur

    47 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Un grand classique du thriller politique qui a plutôt bien vieilli comparé à certains de ses contemporains (les 3 jours du condor par exemple). Le duo d'acteurs est excellent au milieu d'une belle distribution, et les dessous d'une grande enquête journalistique parfaitement dessinés.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Le duo Robert Redford-Dustin Hoffman est tout bonnement exceptionnel. Ils nous emmènent dans cette enquête trépidante sans nous laisser une seule seconde de répit.
    rocky6
    rocky6

    30 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2019
    Un film qui retrace l'affaire du watergate et l'enquête des journalistes du Washington post. Si le scénario est intéressant, il manque singulièrement de rythme. Le film est beaucoup trop lent pour le rendre passionnant. C'est dommage car le casting et l'histoire promettait un grand film. Je suis resté sur ma faim.
    mister
    mister

    17 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    le film est remarquable car il arrive à capter l'attention et l'intérêt tout au long des 2 heures que dure le film sans aucune scène d'actions et en parlant d'une affaire extrêmement retorse. Le mérite en revient au réalisateur, aux acteurs Hoffman et Redford et à l'incroyable affaire du Watergate elle-même. Je viens de revisionner le film après avoir regarder "Secret Man" , le Biopic sur Deep Throat, l'informateur de Bernstein et Woodward ("Woodstein" comme les appellent dans le film,Ben Bradlee, le rédacteur en chef du Washington Post) ,et "Pentagon Papers" qui relate l'histoire de la publication en 1971 des documents secrets sur la guerre du Viêt-Nam par le même Ben Bradlee et par Kathy Graham la propriétaire du Post. Ces deux films permettent de mieux comprendre beaucoup de dialogues, d'allusions et de sous-entendus "Des Hommes du Président".
    Robert Redford est vraiment étonnant d'authenticité dans ce film et Dustin Hoffman apporte une touche d'Humour bienvenue. Le film explique très bien comment l'espionnage du bureau démocrate du bâtiment Watergate n'était que la partie immergée d'un immense iceberg qui avait industrialisé la délation et la mise sur écoute de milliers de personnes à des fins politiques (une sorte de prélude à ce qu'est la NSA aujourd'hui). Mais on retiendra du film sa très grande rigueur et sa description presque documentaire du travail du journalisme d'investigation de cette époque, sans internet et sans informatique (la scène du tri des fiches de lectures dans la bibliothèque).
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    L'enquête de deux journalistes qui vont persuader des gens de se laisser interviewer sans jamais être cités. J'ai moyennement aimé, on voit surtout la persévérance journalistique et la recherche par tous les moyens légaux d'obtenir une interview quand les gens ne veulent pas ou ne peuvent pas la donner.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Un film à mi chemin entre le documentaire et le film coup de poing. Les hommes du président représente un des sommets du cinéma politique américain des années 70 et évoque un des principaux événements qui l’a fait naître. La tension est permanente, on suit la quête de vérité absolue de deux journalistes qui ont sortis l’un des scoops qui a fait couler le plus d’encre. Dans ces deux rôles Dustin Hoffman et Robert Redford font des étincelles. Le film est dense, complexe à l’image de l’histoire qu’il raconte. C’est parfois austère mais cela reste passionnant.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Film d'Alan J. Pakula très intéressant réalisé quasi comme un documentaire !
    Adapté du livre Les Hommes du président de Bob Woodward et Carl Bernstein , les deux journalistes qui ont enquêté sur le scandale du Watergate, pour le compte du Washington Post, ce qui a eu pour conséquences la démission du président américain Richard Nixon !
    Ce film est toujours cité comme une référence un demi-siècle plus tard !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Sorti du film, j’ai une impression très partagée de cette production. L’ambiance d’une salle de presse et le boulot de journaliste d’investigation sont super bien rendus. Mais malgré les 2h10 de film, on regrette qu’il n’ait pas duré 10’ de plus afin que les rebondissements de l’enquête autour d’une constellation de personnages en nombre ne nous perdent en route. Peut-être le désir de Pakula de travailler plus la forme que le fond, on est en 1976, et les détails de l’affaire ont tenus en haleine le pays depuis déjà plus de 2 ans. Un désir de ne pas être redondant qui rend le film quelquefois confus.
    Et pour illustrer ce beau film mettant à l’honneur le journalisme, sur le blog « leschroniquesdecliffhanger » :
    « Très immersif, faisant la part belle au réalisme, et mené par un duo d’acteurs au diapason, Les Hommes du Président est un véritable témoignage sur la mise en lumière de l’un des plus grands scandales politiques de l’histoire des Etats-Unis. Une réussite.

    Lorsque l’on analyse le cinéma américain des années 70, ce qu’il reflète du désenchantement d’une société qui s’interroge sur la persistance du rêve américain, sur ses injustices et la corruption de ses élites, trois évènements majeurs sont cités comme des traumatismes ayant profondément changé l’Amérique et donc nourri la noirceur de son cinéma: l’assassinat de John Figtzerald Kennedy, la guerre du Vietnam et le scandale du Watergate. Le 8 août 1974, quand Richard Nixon se présenta à la télévision pour annoncer sa démission, plus pour devancer l’humiliation que lui aurait fait subir sa destitution inévitable aux termes de la procédure d’impeachment, que pour expier sincèrement ses fautes, le travail de l’ombre et la ténacité de Carl Bernstein et Bob Woodward, ont eu raison de l’homme le plus puissant du monde et de la corruption de son administration. L’adaptation de leur livre, All The Président’s Men, sorti quelques semaines à peine avant cette retentissante démission et retraçant les mois d’enquêtes ayant permis de remonter la piste des cambrioleurs du Watergate jusqu’aux plus proches collaborateurs de Nixon, est devenu, par la grâce d’un parfait alignement de planètes/talents (Robert Redford à la production, William Goldman au scénario, Gordon Willis à la photographie et Alan J. Pakula à la réalisation), l’un des sommets de l’histoire du cinéma américain.

    Si l’intégrité de Robert Redford qui a tenu à ce que le film reste le plus fidèle possible au livre et le fantastique travail d’adaptation de William Goldman sont les fondations sur lesquelles repose en grande partie la réussite du film, il ne faut enlever aucun mérite à son metteur en scène, Alan J. Pakula lequel a eu pour son sujet la même patience et la même foi que ces deux journalistes qui ont renversé l’administration Nixon. Dans un refus salutaire de sur-dramatisation et évitant de tomber dans l’écueil pédagogique guettant les films dossiers, il cale le rythme de son récit sur celui de l’enquête de Carl Bernstein (Dustin Hoffman) et Bob Woodward (Robert Redford), ne s’appuie pas sur la béquille préférée de beaucoup de réalisateurs utilisant la musique comme des panneaux signalétiques à l’attention des spectateurs les plus paresseux. Comme eux, il tisse patiemment la toile qui va progressivement se refermer sur ceux qui sont derrière le scandale du Watergate qui finira par contraindre Richard Nixon à démissionner. Les dialogues, les acteurs et le rythme toujours le rythme, voici les seuls ingrédients utilisés par Alan J. Pakula. Avec eux et le tour de main d’un très grand chef, il parvient à donner à All The President’s Men la puissance dramaturgique d’un opéra sans ne jamais céder à la tentation du spectaculaire qui aurait été antinomique.

    S’il est besoin de démontrer que l’on peut traiter son sujet avec le plus grand des sérieux, sans se laisser prendre en otage par sa portée politique ou vouloir l’imposer au spectateur, All the president’s Men peut être cité en exemple, tant il parvient à être édifiant sans jamais être pontifiant. Ces deux journalistes sont des vrais personnages de cinéma, avec une épaisseur, un tempérament qui dépasse leur fonction. All The President’s Men est le récit d’un scandale politique mis à jour par leWashington Post, un manifeste pour la liberté de la presse et un brûlot contre l’administration Nixon, mais c’est aussi et avant tout un très grand film qui existe aussi en lui même comme un formidable thriller.

    Pour adapter le livre de Bob Woodward et Carl Bernstein, Robert Redford a fait appel à un grand maître du thriller, le romancier et scénariste William Goldman (Marathon Man, Butch Cassidy et le Kid) qui a abordé cette histoire comme un thriller dans lequel Carl et Bob mènent leur enquête comme les plus tenaces des détectives, leurs articles mettant à terre leurs cibles aussi efficacement qu’une rafale de mitraillette. Carl et Bob remontent la piste des responsables du Watergate, comme ils remonteraient la piste du responsable d’une organisation criminelle après que plusieurs de ses hommes de mains aient été arrêtés. Aussi détaillé soit le récit, respectueux de sa matière première, sa grande réussite est de ne jamais donner l’impression de se perdre dans une enquête qui a pourtant duré des mois et dont les ramifications sont nombreuses. Au moment où sort le film, deux ans à peine après la démission de Nixon, faisant suite à des mois d’un feuilleton en partie télévisé avec la diffusion des auditions de la commission d’enquête du congrès, le public américain avait envie de passer à autre chose. Robert Redford l’a parfaitement compris et intégré, pour surmonter les réticences de la Warner en veillant à ce que All The President’s Men ne soit pas qu’un film dossier ou procédural. Alan J.Pakula s’affranchit du style documentaire qui aurait été à priori indiqué pour ce type de récit. Il tire en permanence le meilleur de cette matière s’agissant notamment des rendez-vous de Bob avec son informateur, l’énigmatique Deep Throat. Ces rencontres nocturnes dans un parking souterrain font avancer l’enquête autant qu’elles ancrent le film dans le thriller et permettent d’en rendre palpables les enjeux et les conséquences. Le personnage de Deep Throat, de cet homme en imperméable, apparaissant dans la pénombre, allumant une cigarette avant de disparaître a même survécu au film, pour représenter l’archétype de l’informateur (notamment dans X Files).

    De même les longues scènes de bureau, à priori anti spectaculaires au possible, bien que filmées dans leur vérité, dans leur longueur, sans effet de montage ou de mise en scène, ni béquille musicale, sont captivantes. Alan J.Pakula en capte l’énergie notamment par l’utilisation de plans séquences dans lesquels le spectateur se trouve happé, suspendu aux coups de fils de Bob et Carl, à leurs discussions avec leurs supérieurs. Alan J.Pakula ne cherche pas à créer une tension artificielle dans ces scènes de bureau, très longues et dialoguées. C’est en s’attachant à ses personnages, à leurs échanges, en se branchant sur la même fréquence qu’eux sans se dire qu’il est nécessaire de souligner ou de dramatiser, qu’il parvient à rendre ces scènes passionnantes. Si le chef d’orchestre est brillant, il faut aussi saluer ses musiciens, dont les deux principaux: Robert Redfordet Dustin Hoffman, lesquels pour préparer leur rôle et rendre leurs échanges plus dynamiques et naturels, ont chacun appris la partition de l’autre. Le tempérament très différent de leur personnage (Bob le républicain modéré et cérébral, Carlle démocrate un peu chien fou qui ne recule devant rien pour obtenir des informations) se complète à merveille, formant un vrai beau duo de personnages de cinéma, permettant même au film d’explorer des tonalités plus claires et de nous faire rire. Dans un orchestre symphonique, même si certains sont plus mis en avant, c’est la parfaite partition jouée par chaque instrument qui concourt à la réussite de l’ensemble. En l’occurrence, des responsables du journal (Jack Warden et Jason Robards), aux témoins et responsables auprès desquels Carl et Bob essayent d’obtenir des informations précieuses ou de faire intelligemment pression, chaque personnage est porté par des acteurs en état de grâce. Il faut faire une mention spéciale à deux d’entre eux: Robert Walden, on fire et versatile, dans le rôle de Donald Segrett, spécialiste des coups tordus qu’on dirait sorti d’un comic book et la toujours très juste et trop rare Jane Alexander, dans le rôle de la comptable dépassée par l’ampleur de la magouille de ses responsables.
    Qu’on veuille le regarder comme un grand film politique ou comme un thriller, All The President’s Men est un véritable condensé de tout ce qui fait la grandeur du cinéma américain lorsqu’il s’élève à ce niveau d’exigence et réunit autant de compétences de l’écriture du scénario à la mise en scène et l’interprétation. »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    J'ai l'impression que je me situe assez en dehors de la perception moyenne sur ce film. Applaudi par les critiques, une excellente note sur les sites où le public peut s'exprimer, un Oscar du meilleur scénario adapté et une nomination à l'Oscar du meilleur film en 1977 ! Et malgré tout ça, je ne lui mets que la moyenne.

    Je reconnais que "Les Hommes du président" est une étape majeure pour le film de journalisme. Sans lui, on n'aurait peut-être pas eu "Spotlight" qui, lui, a décroché l'Oscar du meilleur film en 2016. Il a su proposer des gimmicks qui seront repris par la plupart des films de journalisme qui suivront.

    Ce n'est pas pour autant que je les approuve. Par exemple, il y a plusieurs plans où la caméra filme ce qui est en train d'être tapé à la machine à écrire. A mon sens, c'est une mauvaise idée car c'est difficilement lisible avec le tampon qui ne cesse d'imprimer les lettres sur le papier. Autant aujourd'hui ça fonctionne avec les ordis, autant à l'époque ça ne marchait pas vraiment avec les machines à écrire.
    Et ceci n'est qu'un exemple.

    C'est dommage car le film s'attaque à un assez gros morceau de l'histoire américaine récente et on sent que derrière tout cela il y a eu un vrai travail de recherche pour être le plus proche possible de la vérité historique.
    En outre, le fait d'embaucher deux pointures comme Robert Redford et Dustin Hoffman montrait l'intention des producteurs et du réalisateur de livrer un film qui soit le plus crédible possible.

    Seulement, le rythme n'est pas très bon. Certaines scènes tirent sur la corde ou ne sont pas très palpitantes. Ce qui fait que mon attention a joué le yo-yo durant la deuxième moitié du film. C'est dommage car, comme je l'ai souligné, "Les Hommes du président" a des qualités qui ne sont pas niables.
    7eme critique
    7eme critique

    530 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2017
    Le scénario est passionnant, le film l'est moins !
    "Les hommes du président" est un long-métrage qui s'attaque à l'affaire du Watergate, en nous montrant les étapes qui mèneront à ce fameux scandale politique.
    La réalisation très simpliste deviendra regrettable, et ce n'est pourtant pas faute d'avoir miser sur un beau duo Redford/Hoffman. La forme ne rivalisera donc pas avec le fond, le film offrant un unique intérêt, celui de la véracité des faits. Pour suivre des enquêtes passionnantes adaptées au cinéma, on préfèrera se reporter vers "JFK", "Les incorruptibles" ou encore "Zodiac" (pour ne citer qu'eux).
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