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brunocinoche
96 abonnés
1 107 critiques
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4,0
Publiée le 20 mai 2015
C'est un peu le synopsis de "The servant" amis en beaucoup plus drôle. Charles Laughton est épatant dans le rôle du majordome embarqué dans d'aventures pas possibles. Leo Mac Carey est vraiment un des maitres de la comédie américaine des années 30, c'est drôle, bien construit, bien interprété. Une vraie réussite.
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5,0
Publiée le 5 mai 2013
il est toujours difficile de parler d'un film aussi parfait même s'il y aurait de quoi consacrer un livre entier aux dètails de la monumentale comèdie de Leo McCarey où les èclats de rire, joyeux et communicatifs, sont ici nombreux! Pour tout ceux qui ont une admiration sans bornes pour "Ruggles of Red Gap" (vu pour la première fois en 1998, lors d'une projection en v.o.s.t au « Majestic » de Lille), il est èvident que Charles Laughton trouve là son meilleur rôle! A ègalitè avec « Mutiny on the Bounty » de Frank Lloyd et le « Quasimodo » de William Dieterle, et qui, curieusement, n'est pas ici le registre privilègiè de l'acteur! Et plus le film passe, plus on n'en redemande! Si l'on s'intèresse à la construction de l'histoire, comment ne pas admirer l'ingèniositè du scènario et particulièrement la façon si drolatique que Laughton s'empare de ce personnage de maître d'hôtel anglais qui produit un effet surprenant sur la famille d'un propriètaire de ranch amèricain qui l'emmène vers l'Ouest! Dans les seconds rôles, Zasu Pitts et Charles Ruggles (il faut le voir gagner au poker le domestique Ruggles) sont tout aussi inoubliables! Un chef d'oeuvre du genre qui reste parmi les meilleurs films de McCarey (si ce n'est son meilleur). Amis cinèphiles: jetez vous à corps perdu dans cette comèdie qui respire le bonheur et la joie de vivre...
Heureusement que Charles Laughton fait une prestation extraordinaire parce que tout ça est cousu de fil blanc et devient même franchement lourdingue (le passage avec le discours de Lincoln est raté). La dernière partie du film est la plus intéressante. Ça se regarde comme un film d'acteurs, mais sinon, il n'y a vraiment pas de quoi crier au miracle. PS : On remarquera toutefois la présence de la belle Leila Hyams dans un petit rôle assez pétillant.
Si elle n’arrive pas au degré de finesse des chefs d’œuvre de Capra, cette comédie à l’humour bon enfant n’est pas dépourvue de charme, et de moments fort drôles. Les clichés seront pardonnés car ils ont l’intérêt de nous montrer l’étendue des complexes américains vis-à-vis de la « Vieille Europe ».
Au début des années 1900, Marmaduke Ruggles, un butler pur produit de la société britannique, se retrouve gagné au jeu par un couple d'américains. Ruggles, d'abord effrayé à l'idée de partir aux Etats-Unis, va se rendre compte que ce pays va peut-être lui offrir la possibilité d'un destin autre que celui auquel il était prédestiné. Cette comédie qui encense les valeurs de la société américaine et brocarde celles de la vieille Angleterre réserve quelques moments de pur drôlerie par les quiproquos provoqués par la confrontation de deux cultures. Charles Laughton est formidable dans le rôle du naïf et attachant Ruggles et le monologue final où Ruggles récite un discours d'Abraham Lincoln est très émouvant. Un excellent moment.
Une petite perle de drôlerie où se côtoient des britanniques et des américains, si lointains et si proches, héritiers ou non (et de quoi ?), bourgeois ou pas (merci l'argent ?), et un petit air de Paris que l'on ne connaît plus ainsi ! Un majordome, tu l'écris ainsi, Joyce ?
Considéré parfois comme le veritable premier opus où Leo Mac Carey ( choisi par Charles Laughton récemment oscarisé) eut les coudées franches, c'est une réussite majeure du cinéma hollywoodien des années 1930 .
C'est aussi la marque d'un grand cinéaste longtemps ignoré par la critique française ( comme le rappelle le néo mac mahonien Jacques Lourcelles - défenseur éminent de Mac Carey)
De nombreux commentateurs s'attarderent justement sur cette ode ( un peu caricaturale selon moi ) à l'Amérique et sur la critique de la vie européenne et anglaise.
Mais c'est aussi un coup de griffes dont le ton comique laisse affleurer un côté grinçant, à l'égard des conventions sociales, de la vie étriquée, guindée, par le strict respect de l'étiquette et peut-être même aussi à l'égard de l'aliénation éprouvée et intériorisée par les dominés.
Excellent et virevoltant pendant 70 minutes, " l'extravagant..." perd malheureusement ( un peu) en intensité pendant les dernières vingt minutes ou Mac Carey semble moins à son aise.
Plusieurs décennies après " Ruggles of Red gap" James Ivory proposera avec " les vestiges du jour" une réflexion sur le thème de l'aliénation qui fait penser, mais exprimé sur un ton tragique, au personnage de Ruggles.
.Un de mes films préférés. A partir du discours de Guttysburg,je pleure jusqu'à la fin. Seul McCarey est capable de faire jaillir autant de petits moments d'émotions et de façons aussi soudaines uniquement grâce à l'extraordinaire qualité de sa mise en scène. Ce chef d'oeuvre n'est pas s'en rappeler son ''place aux jeunes''. « Croyez vous au coup de foudre /non/ je crois que je vais rester plus longtemps ».Tout est de cette finesse. C'est vraiment une perle rare qui consacre en plus le talent d'acteur du réalisateur de ''la nuit du chasseur''.L'ambiance régnant dans le petit village américain de Red Gap est merveilleuse,c'est un vrai conte de fées. A voir et à revoir ce film, on ne s'en lasse jamais;c'est cela la perfection. Ces visions renouvelées constituent le grand critère qui permet d'affirmer que le cinéma est vraiment l'art majeur du vingtième siècle. Hélas, de même que le cinéma muet à été trop vite chassé par le parlant, le parlant à trop vite été dépassé par les possibilités techniques des effets spéciaux. Le grand public s'est détourné de ces bijoux du passé et pire n'en a pas acquis le goût. Que ceux qui ne connaissent pas Charles Laugton (il a été un formidable Quasimodo) et Zasu Pitts (grande vedette du muet) achètent vite le DVD...Il n'y a rien à dire de mieux.
Longtemps eclipsé par le succès (public et critique) de Frank Capra, le cinéaste Léo Mc Carey est pourtant à redécouvrir. Il signe ici une comédie truculente et succulente où explose à chaque plan le talent immense de Charles Laughton. Le trait est plutôt fin et spirituel. Bref, pour tous ceux qui trouvent passionnante l'oeuvre de Capra, ce film est tout indiqué car son ton est similaire aux meilleures comédies du maître.
Excellente comédie de McCarey, raillant l'artificialité tout en moquant la grossièreté de ces nouveaux riches américains, à la simplicité ridicule mais nettement plus sympatique que cette recherche de la distinction d'une certaine partie d'entre eux. Le film est moins touchant, moins profondément humain et pertinent que d'autres films du réalisateur, comme An affair to remember ou Make way for tomorrow. Toutefois on s'amuse durant tout le film, et Charles Laughton est tout simplement hilarant de bout en bout (d'où sort-il ces expressions?!). Hautement recommandé pour se détendre.
Une comédie Américaine très drôle. Le point de départ de l’histoire est la perte au poker d’un domestique par son « maître ». La première scène, où nous découvrons la chose en même temps que le principal intéressé, et un régal. Puis nous suivrons les péripéties de ce domestique, Marmaduke Ruggles, excellemment interprété par Charles Laughton, dans son nouvel univers et sur le chemin de son émancipation. Cela donne de nombreuses scènes très savoureuses et quelques dialogues mémorables. J’ai toutefois deux réticences sur ce film : le jeu outrancier et caricatural de certains personnages, qui prend probablement sa source dans un certain cinéma muet récemment disparu, et le coté idéalisé de l‘Amérique et de son système, présent il est vrai dans de nombreux films de cette époque.
Un petit bijou de comédie injustement méconnu, qui fait plus penser à du Frank Capra mais qui est en fait du Leo McCarey. Ce dernier construit à merveille des gags hilarants sur les différences entre les nationalités ainsi que sur celles entre les classes sociales et rend un vibrant hommage à la démocratie américaine et à l'égalité des chances. A l'exception d'une réplique douteuse sur un chinois et des oeufs au bacon, toutes les autres font mouches. Charles Laughton est monumental dans ce rôle de majordome guindé qui se fait très vite au naturel et à la simplicité de la vie américaine, et il entouré d'excellents comédiens composant ainsi un casting sans faute. Une comédie très hilarante qui est sans conteste un des meilleurs films de son réalisateur.
Cette perle de la comédie, signée McCarey, aurait pu être un des plus brillants films de propagande tel que Hollywood l'aurait conçu à la fin des années 30 ou au début des années 40.
Le film y prend, par son message de pacification entre deux cultures continentales différentes, un saisissant esprit visionnaire.
Au-delà de la compétence historique évoquée, McCarey, grâce à sa mise en scène intelligente, y donne un rythme d'une fluidité exemplaire.
L'interprétation, dominée par un Charles Laughton prodigieux, est impeccable et parachève le plaisir total que l'on ressent tout au long du métrage.