Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Alba
1 abonné
3 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 16 décembre 2024
Boyer est meilleur que Gabin. Il a quelque chose qui brille dans le regard, une magie tendre que l'autre n'a pas ou s'il l'a, en plus vulgaire. Et Lamarr ...
Dès les premières minutes, nous sommes devant des décors en carton-pâte, des dialogues indigents, une pétarade grotesque entre la police et la bande à Pépé le Moko… On renonce bientôt à poursuivre le visionnage. Nullissime.
Une bonne reprise avec un Boyer entouré de brunes piquantes et serré de près par un policier, aussi inquiétant que psychologue, bien interprété par Joseph Calleia.
Cette adaptation américaine de Pépé le Moko ne déçoit pas; tout au contraire, elle s'impose par la qualité du jeu de ses acteurs notamment le charismatique Charles Boyer et la fascinante Hedi Lamarr et aussi par une mise en scène parfaitement maîtrisé. Le film brille aussi par son romantisme sombre et envoûtant qui culmine tragiquement vers un amour impossible.
Un bon remake du grand classique de Julien Duvivier Pépé le Moko. Même si il est vrai que dans l'absolu, ce film n'apporte pas énormément à l'original, il n'en reste pas moins de qualité. Il faut dire que le scénario est tellement bon à l'origine qu'il semble difficile de pouvoir faire un film ne serait-ce que moyen. John Cromwell n'est quant à lui peut être pas Duvivier derrière la caméra, mais sa mise en scène se révèle toutefois sérieuse et appliquée. Au niveau du casting, c'est en revanche plus ingéal. Autant on peut considérer que la sublime Hedy Lamarr, Gene Lockhart et Joseph Calleia font jeu égal avec leurs prédecesseurs Mireille Balin, Charpin et Lucas Gridoux, Alan Hale, fort bon acteur au demeurant, n'arrive pas à égaler la mythique performance de Saturnin Fabre, tout comme le jeune homme inteprétant l'Arbi, qui n'arrive pas à retrouver le coté minable et pathétique du gigantesque Marcel Dalio. Enfin, Charles Boyer offre une performance radicalement différente de celle de Jean Gabin, avec une présence incontestablement moins grande, mais un charisme et une élégance plus importants. Ce sont donc trois étoiles un peu surfaites que je donne à ce film, mais pas non plus immérités.