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    Un mauvais fils
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    Richard L
    Richard L

    23 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Tellement beau... Brigitte Fosset est rayonnante. Dewaere y est épatant comme toujours avec son regard embrumé. Et la relation qu’il entretient avec son père Yves Robert est émouvante et juste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 mars 2020
    Un mauvais fils comme Bruno Calgagni, tenu par Patrick Dewaere, c’est le cinéma star interpellé par ce synopsis peine, le purgeant puis libéré sur parole à l’américaine, pour mieux se réintégrer à sa société française très accueillante, menuiserie, librairie etc...
    Avec des côtes cassées, une fracture au fémur pour le réalisateur de la guerre des boutons et acteur, une jeunesse face à la vieillesse trépasse, la relation père/fils dans cette intrigue droguante addiction est sympathique, ça finit par devenir saoulante.

    Il est accro à son jeu romantique sensible, agréable, aimable, tendre, drôle, jovial, spontané, volontaire, actif, sportif, charmant, sincère, authentique, naturel, mystérieux, pensif, mélancolique, les retrouvailles chaleureuses s’estompent quand mère nous quitte.
    Terrassée pendant l'incarcération en Amérique, laissant cette dramaturgie française, du veuf et de l’orphelin adulte porte le poids familial sur ses épaules énergiques résistants rigoureux consciencieux, pas hors du commun des immortels tragédies, ni mal et sans plus plus.
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Certes le scénario hésite un peu entre l'analyse des relations entre un père (Yves Robert) barricadé dans sa tristesse d'avoir perdu son épouse et un fils prodigue (Dewaere magique) qui ne parvient pas à forcer la forteresse paternelle, d'un côté, et, de l'autre, les problèmes de drogue de Dewaere et de Brigitte Fossey (cette fois-ci excellente et dramatique). Certes Yves Robert est un peu trop brut de fonderie et Jacques Dufilho pas assez. Mais ces défauts sont mineurs. Il s'agit d'un de ces films où Sautet fait 100% confiance aux acteurs et les laissent aller loin dans leurs relations: cela convient à Dewaere qui n'est que sensibilité (comme MiouMiou l'était, dit Sautet à juste titre). Curieusement, 40 ans après, on regrette plus ce cinéma classique aux scénarios travaillés et aux acteurs délicats (ce cinéma de Romy, Piccoli, Sérault, Sandrine Bonnaire etc) que la pyrotechnie un peu superficielle de la Nouvelle Vague d'il y a 60 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Mon premier Claude Sautet. Je ne sais pas si c’est ce genre de films qui est concerné quand on parle de la disparition du « cinéma du milieu », mais j’ai l’impression que ce type de films n’existe plus. C’est réaliste et plutôt lent, mais c’est un réalisme crédible, pas ennuyeux, qui va d’un milieu à l’autre, d’un décor à l’autre avec une foule de détails et personnages secondaires qui donnent de la chair au scénario. Il y a aussi de très beaux dialogues, certains un peu trop écrits, mais avec un casting pareil, tout passe. Le rythme est parfaitement maîtrisé, avec un enchaînement entre les intrigues étonnamment fluide, et une jolie BO de Philippe Sarde pour lier le tout. Belle surprise.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    67 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2018
    Un film plaisant, une ambiance particulière en proie à la mélancolie, à la nostalgie, une sorte de mal être général sans être morbide se dégage de l'ensemble grâce notamment à une partition 5 étoiles du génial Patrick Dewaeare. Je n'ai pas le souvenir de Dewaeare mauvais quelque part, peut être dans "la meilleur façon de marcher", mais là c'est le film qu'était diablement mauvais. Ici Claude Sautet sait installer une vraie ambiance dans une mise en scène sobre, dans la grisaille parisienne ou Dewaere comme la très bonne Brigitte Fossey sont à l'aise, l'un comme l'autre ont une tête de mélancolique suicidaire et c'est ça que l'on aime dans ce film, des freaks en marge. Les silences et les colères dans les scènes entre Dewaeare et son père sont bien joué et rendent crédible le propos général du film. Mention spécial au libraire et ses quelques envolées lyriques bien sentis. Du bon cinéma.
    pierrre s.
    pierrre s.

    447 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Une fois encore Patrick Deweare se retrouve dans la peau d'un homme blessé et torturé, et une fois encore il est très convaincant. Sautet dresse un portrait sombre des relations familiales et réalise un film "simple" mais aussi très dur.
    Alain D.
    Alain D.

    604 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Ce film très intimiste, réalisé par Claude Sautet en 1980, n'a pas pris une seule ride. Sur une mise en scène parfaitement maitrisée, ce drame se déroule sur un rythme très lent ; il faut du temps pour décortiquer les rapports humains.
    Le très beau casting de Dominique Besnehard réunit dans ce drame une multitude de comédiens talentueux ; la belle Brigitte Fossey, l'excellent Yves Robert sobre et convainquant, Jacques Dufilho César du Meilleur acteur pour ce second rôle. Quant à Patrick Dewaere, il réalise une superbe prestation dans ce rôle prédestiné d'écorché de la vie.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 462 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2017
    Certains trouveront sans doute que Un mauvais fils manque de rythme, et ils n’auront pas tort. Sautet filme sa chronique de façon assez lente, sans vraiment chercher à donner de la vigueur à son métrage, via une mise en scène appliquée mais très neutre, s’effaçant, à mon sens, de trop par rapport au sujet traité.
    Cela étant, on tient ici un métrage intéressant, où le réalisateur aborde la dure réinsertion d’un délinquant, un drame familial, l’amour, sous des airs réalistes. C’est la force de ce métrage, d’être réaliste, et de traiter son sujet avec peu de fioriture. Parfois grave, parfois cocasse, Un mauvais fils brasse des thèmes universels, et le fait bien, avec un ancrage dans son époque lié à cette volonté d’authenticité recherchée par le réalisateur. Malgré son rythme inégal, il est difficile de vraiment décrocher devant ce métrage plein de sincérité, et subtil, même si certains rebondissements paraissent « faciles ». C’est un souci en effet, une brouille sérieuse s’efface en 5 minutes, un amour né encore plus vite de rapports houleux, pour ne pas dire glaciaux. Ça enlève une certaine crédibilité, et pourtant, les dialogues affutés, et surtout le jeu très bon des acteurs permettent de ne pas trop les ressentir. On pourra peut-être aussi trouver la partie sur la drogue trop ténue, mal dégrossie, même si elle impacte directement le déroulé du film.
    Le casting est ce qui sauve assez nettement le métrage de Sautet. Car même s’il n’est pas inintéressant, il joue trop sur la finesse des échanges et la force des acteurs pour exister réellement sans eux. Patrick Dewaere trouve encore une fois un rôle rêche, difficile, et il le porte avec un enthousiasme certain et sa force coutumière. Charisme, présence forte et naturel marquant, il fait face à une Brigitte Fossey toute en délicatesse, et à un Yves Robert non moins rêche que son fils. Si les acteurs principaux sont tout à fait convaincants, je saluerai cependant la prestation très réussie de Jacques Dufilho, lequel campe peut-être le personnage le plus étrangement marquant du film.
    Sur la forme, comme je l’ai dit Sautet s’efface de trop. Si l’ambiance réaliste est là, faisant d’ailleurs de ce métrage une tranche quasi-documentaire de la vie du début des années 80, je regrette que la mise en scène, autant que la bande son un peu terne et attendue, ne soient pas plus marquants. Par sa froideur, sa neutralité apparente, on peut penser à un Garde à vue par exemple, seulement ce qui pouvait convenir dans un face à face tendu en huis-clos peine un peu à s’appliquer ici, surtout de façon aussi constante. Bref, la neutralité pour saisir la vie, pourquoi pas, mais si l’on ne cherche pas à se démarquer du document, j’ai du mal à percevoir l’intérêt de faire de la fiction.
    Malgré cette conclusion un peu dure, Un mauvais fils reste un métrage recommandable. Sans partager l’enthousiasme de certains pour ce métrage, je dois reconnaitre qu’entre les bons acteurs et l’authenticité du cadre, de l’ambiance, des épisodes montrés, il y a un intérêt à voir ce film. Dommage cependant que Sautet se montre trop discret dans sa réalisation, que le rythme soit un peu plat, et surtout qu’il y ait beaucoup de retournements trop brusques pour être pleinement crédibles. Dans un film aussi réaliste, c’est frustrant. 3
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2016
    Un mauvais fils marque une double rupture dans la filmographie de Claude Sautet. D’abord, le milieu bourgeois de ses précédents opus cède la place au monde ouvrier. Ensuite, Michel Piccoli, Romy Schneider, Yves Montand, figures habituelles des films du cinéaste, n’apparaissent pas au casting. Dans Un mauvais fils, la distribution est rajeunie avec notamment Patrick Dewaere et renouvelée avec, entre autres, Brigitte Fossey et Jacques Dufilho. Un excellent casting brillamment dirigé et symbolisé par le dernier nommé qui recevra le César du meilleur acteur dans un second rôle (inoubliable monologue).
    A travers le personnage tout en sensibilité et pudeur incarné par Patrick Dewaere, Claude Sautet aborde de multiples thèmes : la réinsertion tant professionnelle que familiale, l’addiction aux drogues, les relations père-fils sur fond de culpabilisation avec le duo que forme l’acteur avec un Yves robert dur, obtus et peu empathique. Un mauvais fils se décline ainsi en plusieurs portraits d’individus en mal de vivre, perdus dans une société en plein marasme qui favorise leur isolement respectif. Nous pouvons soupçonner le cinéaste français d’avoir mis dans ce film quelques ingrédients autobiographiques.
    Benjamin A
    Benjamin A

    719 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2015
    Après avoir oeuvré dans le film de gangsters durant les années 1960, puis longtemps dans la chronique de tranches de vie dans la petite bourgeoisie de sa génération, Claude Sautet, à l'aube des années 1980, met en scène Un Mauvais Fils, où il s'attarde cette fois-ci sur les relations entre un père et un fils dans le milieu ouvrier.

    Changement aussi radical que réussi dans les portraits qu'il dépeint, où il va braquer sa caméra sur le retour de Bruno, toxicomane revenu des États-Unis où il y a purgé une peine de prison, chez son père qui a, pendant ce temps, vécu la mort de sa femme. Un retour d'abord chaleureux mais qui va vite devenir invivable, où Sautet va mettre en scène avec justesse et intelligence des rapports père-fils marqués par la mort de cette femme, mais aussi dans la vision d'un fils qui va tout faire pour remonter la pente. Toute la galerie de personnages tournants autour de ce dernier va participer à la réussite de l'oeuvre et accentuer la fragilité, la frustration, la solitude ou encore les remords de ce personnage. Ils respirent tous la sincérité et montrent les faiblesses, valeurs et diverses particularités de la nature humaine, devant faire face à des problèmes comme la drogue ou les conditions, comme être ouvrier ou homosexuel.

    Sautet montre à nouveau tout son savoir-faire et met en place une ambiance assez difficile, marqué par le manque de communication, la tristesse et les colères autour de cette relation. Il montre une vraie justesse et sensibilité, mais aussi sobriété derrière la caméra, nous immergeant totalement dans la vie des personnages, nous donnant même l'impression de partager leurs intimités et sentiments. C'est là d'ailleurs toute la réussite du film, mais aussi de l'ensemble de l'oeuvre de Sautet, savoir capter la vie avec les dilemmes et difficultés qui vont avec, mais aussi l'humain et la complexité des sentiments. Ici il le fait à merveille et fait ressortir toute l'émotion et la complexité des personnages qu'il dépeint.

    La qualité d'écriture (tant les personnages que leurs évolutions et les dialogues) est donc sublimée par une qualité de mise en scène et de réalisation où Sautet se montre à nouveau inspiré et juste, trouvant aussi toujours le bon plan et sachant faire passer les émotions par des gestes, regards ou non-dit, qui en disent parfois bien plus que n'importe quel mot. Les sentiments sont toujours au coeur du récit, sublimés par un Sautet qui nous les fait vivre et donnant par la même occasion une dimension forte, sensible et dramatique à son oeuvre. De nombreuses séquences sont mémorables, à l'image d'un Dewaere plongeant nue, respirant alors la joie de vivre, ou quelques face-à-face entre lui et son père. Yves Roberts et Brigitte Fossey se montrent remarquables et ils entourent avec brio un merveilleux Patrick Dewaere, capable de retranscrire toutes sortes de sensations et ici véritable écorché aussi secret qu'impulsif et fragile, cherchant l'amour après être tombé dans la drogue.

    Claude Sautet livre ici une oeuvre intimiste, humaine et d'une remarquable sensibilité et émotion, sachant capter avec force la complexité des sentiments, la vie et tout simplement l'humain, dirigeant par la même occasion une formidable troupe de comédiens dont un merveilleux Patrick Dewaere, dont parfois un simple geste, regard ou même silence en dit bien plus que n'importe quel mot.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Dans les entretiens qu'il a accordés à Michel Boujut, Claude Sautet confesse avoir voulu avec "Un mauvais fils" parler d'une autre génération après avoir passé la décennie des années 1970 à s'épancher sur les états d'âme des quarantenaires triomphants des Trente Glorieuses dont il révélait les fêlures cachées derrière les repas entre potes dans les bistrots parisiens et les week-end champêtres dans les résidences secondaires, signes de la réussite sociale au bout du chemin promise par le pompidolisme et le libéralisme avancé de Valery Giscard d'Estaing. Sans doute pour cette raison, il se sépare temporairement de Jean-Loup Dabadie pour évoquer le thème de la drogue que connait bien Jean-Paul Török,universitaire, critique pour Artmédia dont il a fait son nouveau scénariste le temps d'un film. Quitte à se renouveler, il n'emploie aucun de ses comparses habituels pour confronter sa direction d'acteurs à Patrick Dewaere, Brigitte Fossey, Yves Robert et Jacques Dufilho. Sautet qui était très à l'aise pour parler des gens de sa génération qu'il comprenait parfaitement choisit donc ici d'évoquer l'incompréhension entre un fils et son père, joué par Yves Robert, qui de façon abrupte évoque le décalage que lui-même ressent avec la génération qui suit, beaucoup moins attachée aux valeurs matérielles qui ont constitué le moteur de la Reconstruction puis des Trente Glorieuses fondées sur la promotion de la valeur travail. Selon les dires de Sautet et contrairement à ce qu'annonce le titre, René Calgagni (Yves Robert) ouvrier taiseux aurait plutôt le mauvais rôle dans cet affrontement familial ayant pour origine la mère de Bruno (Patrick Dewaere), morte de chagrin après le départ pour les Etats-Unis de son fils devenu dealer. Certes les deux hommes n'ont pas les mêmes références et un lourd passif les oppose, mais qui connait beaucoup de pères qui prennent leur fils de trente ans dans leurs bras et qui leur ouvrent leur porte après chaque dispute même violente ? A coup sûr ces deux là s'aiment sans savoir se le dire. Il faut donc nuancer le propos de Sautet (cf "Mes conversations avec Sautet" de Michel Boujut) et admirer le remarquable équilibre du scénario qui n'est jamais outrancier malgré la forte dose émotionnelle du sujet traité, hormis peut-être la scène du repas entre le père et le fils avec le conflit autour des deux "occasionnelles" assez peu crédible et pour tout dire assez mal dirigée, fait assez rare chez Sautet pour être noté. Parallèlement à ce lourd substrat, Sautet apporte une diversion roborative avec les personnages de Catherine (Brigitte Fossey) toxicomane en recherche de guérison et Adrien Dussart (Jacques Dufilho) libraire homosexuel au grand cœur qui tente de ramener les brebis égarées dans le droit chemin du respect de soi-même. Se tisse donc une histoire d'amour assez chaotique mais pleine d'espoir couvée par l'œil attendri de Dussart qui nous fait espérer des jours meilleurs pour Bruno. Ce pan du scénario plus lumineux malgré la rechute dans la dope qui rode apporte un salutaire contrepoint à la lourde incommunicabilité du père et de son fils. On peut donc dire que malgré les apparences et le destin tragique qui attend Patrick Dewaere deux ans plus tard, "Un mauvais fils" tout comme "Garçon!" rayonne dans la filmographie assez sombre de Sautet. Les acteurs sont une fois de plus merveilleux et Sautet démontre avec cette nouvelle équipe que sa réputation de directeur d'acteurs hors pair n'est pas usurpée. Pour la quatrième fois, Patrick Dewaere est nommé pour un César sans décrocher la timbale, s'enfonçant encore un peu plus dans le ressentiment qu'il éprouvait à l'égard d'une corporation dont il estimait qu'elle ne le reconnaissait pas contrairement à son frère d'armes Gérard Depardieu. Sa prestation parfaitement juste et totalement habitée nous fait mesurer la lourde perte que sa disparition a constitué pour le cinéma français. C'est Jacques Dufilho qui décrochera un César bien mérité pour le meilleur acteur dans un second rôle.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    94 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2015
    Changement d'époque pour Sautet: la distribution a changé (tout en restant ultra-talentueuse), le milieu social dépeint est moins bourgeois qu'à l'accoutumée, de nouvelles thématiques font leur apparition (la drogue, la rédemption...), et si le ton reste très sombre, le final laisse apparaitre une lueur d'espérance dans l'avenir. Un des films les plus intimistes de ce réalisateur qui peut également compter sur la performance solide de la plupart de ses acteurs (Dewaere, Fossey et Dufilho sont admirables) pour marquer l'imaginaire des spectateurs.
    Ryce753
    Ryce753

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    Deuxième film de Claude Sautet que je viens de voir après le fort bon "Les choses de la vie" et je dois dire que pour le moment, j'adhère à son cinéma. En ce qui concerne "Un mauvais fils", inutile de faire une grande dissertation étant donner que la réalisation est assez "minimaliste".C'est un beau film réaliste, authentique, sobre et sans fioritures.Patrick Dewaere joue parfaitement son rôle de fils qui va tout faire pour se réintégrer dans la société après une condamnation pour trafic de drogues et c'est vrai que sur certaines séquences, il fait parfois de la peine. S'ensuivra quelques relations un peu tendues avec son paternel qui est interprété de manière très juste également par Yves Robert. La musique de Philippe Sarde est comme souvent très réussie avec un thème "jazzy" qui colle relativement bien à l'ambiance de ce film au ton mélancolique. A visionner au moins une fois ne fusse que pour sa culture cinématographique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 202 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    Un portrait émouvant et un film éprouvant sur l'amour filial. Quel acteur. Extraordinaire. On pourrait le comparer à Vincent Lindon de nos jours. Toujours à cran, sensibilité à fleur de peau, caractère difficile
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Claude Sautet signe un film très bon, sur une époque difficile pour beaucoup avec un casting remarquable, un Patrick Dewaere incroyable, touchant et une excellente mise une scène!
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