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    Un mauvais fils
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    CH1218
    CH1218

    210 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Drame intimiste de Claude Sautet sur un sujet fort et sensible. Patrick Dewaere est toujours aussi juste et fait face aux excellents Yves Robert et Jacques Dufilho alors de Brigitte Fossey, à l’image par son personnage, apparaît un peu fragilisée en comparaison à ce trio.
    Nath4217
    Nath4217

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2021
    Très beau film, très touchant. On sent bien la complexité de la relation entre un père distant et son fils tentant de se réinsérer. Patrick Dewaere et Yves Robert sont très bons dans ces rôles. Le rythme est assez lent mais ça n'est en rien dérangeant.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Une œuvre sensible et émouvante, à l'image de tout le cinéma de Claude Sautet, et où Patrick Dewaere démontre toutes les finesses et les subtilités de son jeu, lui qui a souvent été réduit dans l'inconscient populaire aux rôles d'écorché vif "brut de décoffrage". Le face-à-face avec Yves Robert est d'une justesse de ton impeccable, les seconds rôles au diapason des premiers, et Sautet décortique sans fard le dialogue de sourds entre père et fils et les trentenaires, génération angoissée. Un film fin et incisif.
    kingbee49
    kingbee49

    40 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Mon Sautet préféré...Et c'est fou comme on y revient à ce film-là. Car il est rempli de tout une espèce de vibration bienveillante qui anime les personnages et en premier lieu, ceux joués par Patrick Dewaere et Yves Robert. "Un Mauvais fils" est l'entreprise la plus sensible de Sautet parce que la plus sobre, la plus réaliste...C'est sans doute pourquoi la puissance d'identification au personnage de Bruno est totale mais aussi au personnage de René, le père, à tous en fait...Dans le cinéma de Sautet, cette première incursion dans le monde ouvrier à une évidente valeur biographique, introspective. D'ou une mise en scène qui isole les acteurs en huis clos, rompant avec la logique de groupe des précédents Sautet. Ici, les champs contre champs à deux personnages sont tout plein rempli d'intensité et de retenue, le tout dans une lumière qui n'est ni froide ni chaude mais simplement approprié au regards, aux silences...Le rapport père/fils, qui est le moteur du film, passe admirablement dans ce filtre du conflit de génération mais aussi de la confrontation des points du vue familiaux et personnels. Il est aidé en cela par une écriture d'une justesse infinie et encore une fois par justement ce subtil sentiment de bienveillance qui fait que le film travaille la tête et le coeur encore bien longtemps après...Et puis les acteurs sont tous exceptionnels, Patrick Dewaere en tête, bien sur. C'est aussi un des plus beaux rôles de Brigitte Fossey. Un film indémodable et sensible, un des plus précieux du cinéma français.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2021
    ou plutôt: "Un mauvais Père" .....
    J’aime la complexité psychologique, la relation Père- Fils, au centre du film.
    Le non-dit aussi important que les dialogues…..
    Le cinéma de Sautet reste très actuel et nous parle….
    Le regard des jeunes sur le comportement des adultes….
    La chaleur humaine, au coeur du cinéma de Claude Sautet.
    C’est un cinéma très sensible et plein d’humanité.
    typiquement français, dans le bon sens du terme……
    40 ans plus tard, on en redemande
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2021
    … ou mauvais père ? Car si le fils a fait des bêtises et veut se ré-insérer, le père est loin d’être irréprochable. Une mise en scène efficace sur un scénario qui en fait peut-être un peu trop, prétexte à une analyse psychologique passionnante de personnages bien campés. Dewaere est à son top-niveau habituel et Dufilho étonnant en libraire homosexuel passionné d’opéra (remarquable scène d’écoute de la Bohême, tirade sur l’homosexualité…). Excellent.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    43 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2021
    Un film d'une autre époque qui dépeint le prolétariat d'une autre époque. Difficile d'accrocher à ce drame quand l'on n'a pas connu cette période. Les acteurs sont bons mais le film, très lent, ne m'a jamais vraiment aspiré dans les tourments de ses personnages. Un film qui parlera sans doute beaucoup plus aux générations précédentes à la mienne.
    DanDan
    DanDan

    87 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2021
    Bon jeu d'acteurs de Patrick Dewaere et Yves Robert qui sont excellent en père et fils. L'histoire se définit par leur rapport de force par rapport au décès de la femme et mère de Patrick Dewaere dans le film.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Au fond une scène pourrait résumer à elle seule ce qui me plaît dans ce film. Elle se trouve en son début. C'est ce moment où Bruno, le fils, retrouve René, le père, après près de six ans d'absence.

    Une porte. Bruno y frappe. Celle-ci s'ouvre en laissant apparaître derrière elle le visage de René. On y lit soudainement un mélange d'émotions difficile à décrire. De la colère peut-être. De la surprise, c'est évident. Et puis peut-être aussi une part de joie, mais c'est plus difficile à cerner.
    En contrechamp le visage de Bruno est tout aussi complexe. L'homme est démuni comme nous le sommes. Alors il se décide à poser une question, toute simple.
    « Je peux ? »
    René hésite. Il ne dit pas un mot. Il finit par se décaler pour ouvrir le passage à son fils. Bruno rentre puis s'arrête, ne sachant où aller vraiment ni que faire. Il se retourne vers René qui, pendant ce temps là, refermait la porte. Les deux hommes se retrouvent alors face-à-face. Un instant de suspension et puis ils se prennent soudainement dans les bras l'un de l'autre.

    Voilà.
    Pour moi, toute la justesse d'un « Mauvais fils » se trouve là. Au final seulement deux mots sont prononcés mais tellement de choses sont dites. Car - et c'est trop rare dans le cinéma français pour ne pas être souligné - « Un mauvais fils » est un film qui n'oublie pas que le cinéma est avant tout un art qui parle par l'image ; qui parle par les regards et les silences. Un art où le mot n'a pas besoin de proliférer pour porter.

    Aussi dans « Un mauvais fils » on parle peu. Non pas que la parole soit rare, mais on se contente du strict nécessaire. Les phrases sont courtes. Les sous-entendus et les regards disent le reste. Pas besoin de longs discours pour voir le mal-être de Catherine ; pour comprendre les raisons de la sympathie de Dessart ; pour saisir les sentiments exacerbés qu'un père et son fils masquent derrière des épaisseurs de « cornes » pour reprendre les mots d'un des personnages.

    Et dans ce jeu très délicat, la réalisation de Claude Sautet saisit par sa sobriété. Pas de tape-a-l'oeil ni de m'as-tu-vu. Juste ce qu'il faut au service du dire er du vu. Ainsi le cadre se mouvoit-il avec la plus grande des discrétions mais toujours à la recherche de ces regards et de ces visages qui parlent tant.
    Ici c'est le regard curieux et presque surpris d'un Bruno à l'égard d'un Dussart si sensible à tout : à l'humain, à la vibration, aux moments.
    Là c'est une énième retrouvaille entre un père et son fils durant laquelle le fils reste l'essentiel du temps en hors-champ, focalisant l'attention ce père toujours aussi ému mais toujours aussi bourru.

    Rien n'est superflu mais rien n'est laissé au hasard non plus. C'est juste une recherche de l'épure qui entend s'appuyer sur l'essentiel. Et ici l'essentiel ce sont les acteurs, remarquables dans leurs non-dits, dans leur sous-entendus ; dans leur capacité à dire autant, si vite et avec si peu.
    Forcément le tandem Patrick Dewaere / Yves Robert est celui qui rayonne avec le plus d'évidence, mais que dire de seconds rôles aussi riches que ceux ici offerts par Jacques Dufilho ou bien encore Claire Maurier (Brigitte Fossey m'apparaissant légèrement un ton en-dessous). D'ailleurs Claude Sautet se dispense de musique et autres effets de montage. L'épure jusqu'au bout. L'épure au service des sens. Et quand je parle des sens je parle ici de ceux du spectateur que ce film s'efforce d'exacerber.

    Car c'est bien de cela dont il s'agit dans « Un mauvais fils ». Il s'agit de sentir les gênes qui apparaissent sitôt on perçoit un mensonge pudique ou un silence honteux. Il s'agit de sentir les coeurs s'ouvrir et se soulager sitôt un geste doux dissout une tension intérieure. Il s'agit enfin de sentir - toujours - ces mêmes coeurs qui volent soudainement en éclat alors que d'apparence rien n'a l'air de s'être passé.

    Er c'est cela, moi, que j'ai particulièrement aimé dans ce « Mauvais fils ».
    Ce n'est pas cette histoire au fond banale. Ce n'est pas ce dénouement qui finalement ne dénoue rien. Non, c'est simplement ce geste ; cette justesse à avoir su saisir une délicatesse dans l'humain ; une beauté souvent invisible et pourtant présente presque partout.

    Au fond c'est ça la définition même de l'art. Ce talent à transmettre dans l'oeuvre quelque-chose qui dépasse sa simple fonction. Cette lucidité à savoir peindre l'évidence d'un trait là où d'autres ne font que l'esquisser en s'agitant vainement.

    Car ce que parvient à nous montrer si habilement ce « Mauvais fils », c'est que le peu est le plus bel ami du bien et que le sobre est le plus sûr chemin vers le juste.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    J'ENRAGE DE SON ABSENCE. Tout dans ce film n'est pas mauvais mais tout peut l'être. Le vrai du faux de Dewaere, son addiction, sa convalescence. Il faut Sautet le Fossey pour Dewaere. Un acteur qu'on adore trop après sa mort avec ses personnages désespérés, tourmentés et paumés. Ses fêlures qui font un film endolori.
    marmottedu77
    marmottedu77

    11 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2020
    Sautet brille une nouvelle fois par sa sensibilité, sa manière de filmer, de décrire ses personnages, tout en nuance, en subtilité, et toujours avec une patte unique dans le cinéma français. Son image est comme une caresse qu'il donne à ses héros. Et dans le rôle titre, Patrick Dewaere, dont le jeu est fin, touchant, lumineux. Son regard sonne toujours juste. Écorché vif, on craint toujours pour lui. En tant que spectateur, on a envie de l'aider à surmonter ses difficultés, on a peur qu'il retombe dans la drogue. On pleure son incompréhension avec son père, homme de la génération précédente, malheureux, froid, taciturne, mais dont l'humanité affleure dans le regard. Le ryhtme est lent. Les plans, souvent fixes. Mais cela donne au film un rythme et une douceur qui siéent particulièrement bien au propos. Brigitte Fossey est également très touchante dans son second rôle. Un bémol : une fin que je trouve assez précipité et que je n'ai personnellement pas compris.
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2020
    un joli et bon film, plutôt pudique sur la relation père-fils, la culpabilité et la guérison. Les acteurs principaux (Patrick Deweare, Yves Robert, Jacques Dufhilo et Brigitte Fossey) offrent une prestation sobre et convaincante
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Claude Sautet avec ce film, quittait les portraits de quadragénaires des 30 glorieuses, pour s'attacher aux conflits des générations à travers une relation en mal d'affection entre Bruno trentenaire tout juste sorti de prison, et son père ouvrier à la fierté étouffante. Le portrait est beau, juste, malgré la difficulté de jouer entre affection et non-dits entre ces deux personnages, Sautet savait trouver le ton juste. Le passage avec Brigitte Fossey, en toxicomane apparait moins juste, comme si, effectivement Sautet avait du mal à comprendre cette génération qui rejetta une partie de son héritage... Yves Robert, souvent cantonné dans les roles bons est diffiicile à reconnaitre dans ce personnage si bourru mais il faut dire un mot de Patrick Dewaere dont le jeu continue de surprendre par sa totale modernité presque 40 après sa mort. Il semble toujours etre dans l'instant présent, dans la vérité de son personnage, capable aussi bien d'etre émouvant que de faire rire aux éclats.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Un mauvis film !
    En quelques mots : mauvais scénario, bons acteurs. Il est vrai que le sujet de l'addiction à la drogue ne m'a jamais passionné.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    46 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Un film comme on en fait plus et qui a fait son temps. Simple, efficace et avec de vrais acteurs. ----Mai 2020----
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