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SB88
25 abonnés
1 179 critiques
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3,0
Publiée le 16 mars 2021
Très bien filmé mais intrigue un peu trop simple pour moi. Reste qu'il est agréable de voir le vieux Paris et l'image en noir et blanc n'est pas trop désagréable. On constate aussi à quel point la société était machiste à l'époque !!! Les pauvres femmes... 3,2/5
Quel bonne surprise que ce film, je peux lui trouver quelque longueur, quelque maladresse mais il y contient des scènes mémorable comme bien entendu le braquage de la bijouterie, sans un bruit, qui est d'une parfaite maîtrise. Un très bon film que je recommande.
Exilé en France pour cause de maccarthysme, Jules Dassin met en scène un petit bijou de film noir à l’ancienne, avec la célèbre scène muette et longue de 20 minutes du casse de la bijouterie, porté par une excellente interprétation.
Je préfère Jamais le dimanche ou le sublime la loi, mais j'adore ce film de gangsters. Jules Dassin sait créer des ambiances, peut-être est-ce dû à son enfance à Harlem et dans le Bronx ou à sa petite collaboration avec Hitchcock ? Du rififi chez les hommes, scénarisé par Le Breton célèbre pour avoir inventé en littérature le mot « rififi ». Du cinema par quelqu'un qui sait en faire... De temps en temps, je revois avec délice ce chef-d'oeuvre !
Un élégant film de gangster français dans les années 50. Les astuces lors du casse, surtout le coup du parapluie... On sent que les idées sont liées aux témoignages des principaux intéressés ! Un final sous tension jusqu'au bout. On verra les dans cet épisode de gangster les valeurs de ces derniers malgré les crimes qu'ils commettent. Des règlements de comptes, beaucoup de professionnalisme, d'improvisation et de préparation dans les affaires de l'équipe. Une bonne distraction malgré la longueurs des scènes sans dialogues.
Une claque !!! Un pur bijoux ! Une scène de braquage de 35 minutes totalement muette. Un sujet captivant, une fin qui surprend. Et tout ça dans un mélange de deux styles : le polar noir américain et le polar français des 50's. A voir absolument !!!
Il y a des films comme çà, qui vous marque pour une seule scène. Ici, c'est celle du braquage. Un moment de cinéma, qui convoque le polar américain à l'esprit hitchcockien. Tout est millimétré, tout est soigneusement préparé. La scène se déroule sans musique à suspens, la force de la mise en scène en fait le travail. Tout le film va s'articuler autour de ce "coup du siècle". On est dans un Paris des années 50's, élégant et vaniteux. Le quatuor de braqueurs nourrit le portrait du gangster moderne. Une inspiration.
2229 Du rififi chez les hommes 1954/115’ Réalisé par Jules Dassin
Ma note 5 *
Les films policiers français de cette qualité sont rares. Celui-ci a en plus l’avantage d’avoir été tourné par un américain spécialiste des films ‘’noirs’’. Avec Paris comme toile de fond en plus. Il ne faut pas bouder notre plaisir. La mise en scène est si réussie que 30 minutes muettes environ passent sans que l’on s’en rende compte. Quant au reste, c’est une leçon de cinéma : pas un seul plan n’est laissé au hasard et le travail se voit, le déroulement de l’histoire se fait autant dans la forme que dans le fond signé Auguste Lebreton. Évidemment, en 1954 nous sommes dans le symbolisme, le réalisme passant par l’art cinématographique primant tout. De plus l’histoire est enfantine, des gentils comme la bande au stéphanois cela n’existe pas. Aucune importance, on sort meurtri mais heureux de ce film du temps jadis empli de morceaux d’anthologie (la raclée de Louise, le cambriolage, la chanson de Viviane, le retour St Rémy les Chevreuses/Paris) Qui connait aujourd’hui Jean Servais ?
Pour la fin, fabuleuse série de suspenses, et la dernière scène grandiose et implacable le film est à recommander chaudement. Un braquage de haut vol et un règlement de compte assez violent et sans concession. Peu d'effets mais une interprétation impeccable. Superbe.
Très bon film noir qui tient la comparaison avec ses pendants américains. La photo est magnifique et l'histoire bien foutue. La scène du cambriolage est mémorable. Jean Servais a la carrure d'un Bogart. Seul Bémol, les seconds rôles trop stéréotypés.
5 ans après "Night and the city" ,son chef d'oeuvre, Jules Dassin réalise le premier de ses deux films français, qui pourrait s'appeler Fog and the city , tant le brouillard n'abandonne jamais Paris.
La mode du film noir débute en France et Jules Dassin va satisfaire les envies des spectateurs , en leur décrivant un hold up, sa préparation, son déroulement et son dénouement. La chose est alors nouvelle en France et a sans doute captivé les âmes. Pour moi, le film tourne à la litanie , avec des scènes interminables, revues depuis 100 fois avec d'autres technologies de systèmes d'alarme, tout aussi assommantes. Les psychologies des personnages sont plutôt épaisses , avec , dans l'esprit de l'époque, les truands avec honneur et ceux d'en face, brutaux et sans pitié
Pourtant ce film a une vraie qualité , celle d'avoir mis le studio à la portion congrue et au revers de cette époque (1955), d'avoir tourné beaucoup en extérieurs. les trois dernières minutes du film sont remarquables, avec ce trajet Saint Remy /paris 20 èmè, extraordinairement découpé, un montage hallucinant , pétri d'exactitude (on passe par la N307, boulogne, ...), et cette sèrie de prises de vues de 2 secondes dans cette traversée fatale d'ouest en est de Paris, est du cinema de haut vol. Enfin, il y a le regard de la mère de l'enfant (jouée par Jeanine Darcey, l'actrice d'Entrée des artistes) sans reconnaissance pour les hommes morts , même dédaigneuse, indifférente à l'argent et qui va s'enfermer avec son fils retrouvé dans son logement modeste. Elle assumera sa vie future de mère seule quoiqu'il arriveet sans riffifi. La vrai dure c'est elle
Le film est intéressant parce que c’est un des premiers exemples de polar avec un braquage compliqué et une certaine tendance autodestructive parmi les délinquants, due a leur agressivité et avidité. Comme l’annonce le titre c’est une histoire d’hommes et les personnages féminins sont à peine plus valorisés que des objets, utilisés selon les besoins des dominants. La dramatisation est un peu grossière et les acteurs un peu vieux pour leurs rôles. En toile de fond, on voit un Paris désert et assez pauvre qui met en évidence les cicatrices encore visibles de la guerre et j'aime ces images documentaires en noir et blanc de rues désertes et de grosses voitures. Cependant à mon avis c’est un film qui a vieilli et que d’un point de vue actuel on peut trouver un peu limité. J’ai lu que François Truffaut aimait ce film et c’est un mystère pour moi, parce que le style rude de Dassin était particulièrement détesté par les jeunes furieux de la Nouvelle Vague.
Du rififi... et pas qu'un peu. Un film ancien mais qui m'a surpris par ses prises de vue et qui changent des images presque psychédéliques du cinéma d'aujourd'hui. Avec des dialogues semblables aux visages très burinés des personnages principaux (entre autres celui de Tony le Stéphanois).
Très bonne scène de casse dans la banque... J'ai aussi bien aimé le parler parisien des années cinquante, mais par contre je ne trouve pas très crédible ni très bons les acteurs de ce film, loin des Gabin ou Ventura.