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fabrice d.
26 abonnés
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3,0
Publiée le 17 mars 2021
C'est un bon film policier français typique de ces années-là. Je ne connais pas l'univers de J. Dassin mais on retrouve la même ambiance que dans d'autres films similaires avec J. Gabin par exemple. C'est l'apologie des truands de Paris, qui socialisent dans les clubs, on a toujours le droit à un numéro ou une chanson. Et la police est loin, elle reste cachée. Car on s'attache à décrire les truands et c'est bien. La scène du cambriolage de la bijouterie est sympa, originale. A voir.
Juste après son excellent « Night and the city » (Les forbans de la nuit), Jules Dassin éloigné des Etats-Unis suite au maccarthisme, réalise avec « Du rififi chez les hommes » un autre film noir de valeur. Après celle du Londres nocturne dans l’opus précédent, c’est l’atmosphère du Paris des années 50 qui enveloppe l’action cette fois. Une action très classique, pour ne pas dire conventionnelle : celle du montage et du déroulement d’un casse, avec le grain de sable qui s’y insère. La mise en scène est précise, le montage efficace et les plans choisis. La scène du casse méritant une mention spéciale, presqu’une demi-heure sans dialogues ! L’intérêt du film est par conséquent constant, jusqu’à une magnifique conclusion exprimant sans affectation la valeur dérisoire de l’argent face à la vie et à la mort.
Un très bon polar en noir et blanc avec d'excellents acteurs, en particulier Jean Servais qui est formidable et fait penser à Jean Gabin. De plus, pas de démagogie de la part des scénarustes : les truands sont des truands, il n'y a pas de bons ni de méchants, ils sont tous mis sur le même pied.
Je préfère Jamais le dimanche ou le sublime la loi, mais j'adore ce film de gangsters. Jules Dassin sait créer des ambiances, peut-être est-ce dû à son enfance à Harlem et dans le Bronx ou à sa petite collaboration avec Hitchcock ? Du rififi chez les hommes, scénarisé par Le Breton célèbre pour avoir inventé en littérature le mot « rififi ». Du cinema par quelqu'un qui sait en faire... De temps en temps, je revois avec délice ce chef-d'oeuvre !
Le film est intéressant parce que c’est un des premiers exemples de polar avec un braquage compliqué et une certaine tendance autodestructive parmi les délinquants, due a leur agressivité et avidité. Comme l’annonce le titre c’est une histoire d’hommes et les personnages féminins sont à peine plus valorisés que des objets, utilisés selon les besoins des dominants. La dramatisation est un peu grossière et les acteurs un peu vieux pour leurs rôles. En toile de fond, on voit un Paris désert et assez pauvre qui met en évidence les cicatrices encore visibles de la guerre et j'aime ces images documentaires en noir et blanc de rues désertes et de grosses voitures. Cependant à mon avis c’est un film qui a vieilli et que d’un point de vue actuel on peut trouver un peu limité. J’ai lu que François Truffaut aimait ce film et c’est un mystère pour moi, parce que le style rude de Dassin était particulièrement détesté par les jeunes furieux de la Nouvelle Vague.
Du rififi... et pas qu'un peu. Un film ancien mais qui m'a surpris par ses prises de vue et qui changent des images presque psychédéliques du cinéma d'aujourd'hui. Avec des dialogues semblables aux visages très burinés des personnages principaux (entre autres celui de Tony le Stéphanois).
Excellent film noir réalisé par Jules Dassin en 1955, l'un des meilleurs du genre, avec un très scénario. Merci à MacCarthy d'avoir mis Dassin sur sa liste noire, ce qui permet à ce film d'être l'un des meilleurs du genre gangsters en France. La scène du cambriolage de la bijouterie est grandiose et mémorable par sa durée, 27 minutes et sans aucun dialogue. A voir absolument. A noter aussi l'excellente interprétation de la chanson "Le rififi" par Magali Noël. J'aurais mis 5 étoiles si les prestations des principaux acteurs avait été plus convaincantes, notamment Jean Servais.
Un plan parfait sur toute la ligne. Un casse pour professionnels. De jolies demoiselles qui, entre tendresse et rififi, seront le grain de sable dans cette machinerie pourtant bien huilée.
Un chef d'oeuvre oublié ! Un scénario riche en suspens et en personnages solitaires,souffrants, convaincants ! Une intrigue réaliste,solennelle,passionnante du début à la fin,traitée comme un documentaire ! Des personnages très humains et attachants ! Jules Dassin nous offre ici une oeuvre très particulièrement originale et réussie ! A voir absoluement ! Du très beau cinéma !
Très bon film noir qui tient la comparaison avec ses pendants américains. La photo est magnifique et l'histoire bien foutue. La scène du cambriolage est mémorable. Jean Servais a la carrure d'un Bogart. Seul Bémol, les seconds rôles trop stéréotypés.
Le scénario, à défaut d'être original est extrêmement nourri et sans temps mort. La préparation et la réalisation du casse sont très bien documentées. Jean Servais est absolument fabuleux et les seconds rôles sont bien servis avec en prime, Robert Hossein jeune. La restauration magnifique offre un noir et blanc de grande classe dans le Paris des années 50 si bien filmé. Un chef d'oeuvre absolu.
Quel bonne surprise que ce film, je peux lui trouver quelque longueur, quelque maladresse mais il y contient des scènes mémorable comme bien entendu le braquage de la bijouterie, sans un bruit, qui est d'une parfaite maîtrise. Un très bon film que je recommande.