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tomPSGcinema
758 abonnés
3 323 critiques
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3,5
Publiée le 19 mars 2011
Film qui obtiendra le Lion d'Or au festival de Venise en 2001, " Le Mariage des moussons " est une comédie dramatique que les fans du cinéma Bollywoodien devraient fortement apprécier. Le récit, qui parle des préparatifs d'un mariage à New Delhi, est bien plaisant à suivre, car celui-ci soulévera certaines passions enfouies ou encore de nombreuses querelles au sein des invités. La mise en scène de Mira Nair possède, certes, peu de passages chantés, mais elle n'en ait pas moins réussi, car tout ceci est filmée telle un documentaire sur les coutumes de ce pays. A noter qu'il y a évidemment quelques séquences de danses fortement appréciable, dont celle se trouvant à la fin du film qui est vraiment splendide. Une oeuvre donc qui possède pas mal de qualités à son actif, et auquel je rajouterai son casting, composé notamment de la jolie Vasundhara Das ( qui joue le rôle de le future mariée ), qui est tout à son aise, ou encore de la magnifique photographie qui nous offre certains plans de toute beauté. Un excellent long métrage qui mériterait donc d'être vu par le plus grand nombre.
Je suis fan!! Un sublime spectacle où rien ne manque: ni l'émotion, ni le drame, ni l'humour. C'est super beau, c'est bien filmé, bien trouvé, bien équilibré, bien dansé, bien chanté, bien joué. Tout!! Juste génial. Ne vous méprenez pas: non, ils ne font pas QUE chanter!
Joli film avec des personnages touchants & réalistes ( et des personnages odieux, ne l'oublions pas ! ). J'ai bien aimé la musique, la façon dont les deux futurs mariés voient leur relation, l'organisation du mariage... :o) A voir si ce n'est pas déjà fait !
Dans cette merveille de film, Mira Nair réussit l'exploit de reprendre et honorer les codes de la comédie sentimentale bollywoodienne typique, mais aussi de les pulvériser par une version personelle, non édulcorée, touchante, moderniste et sans concession de la société indienne. On pense un peu à un La Regle du Jeu à la sauce indienne.
La performance est d'autant plus remarquable que le film est exceptionnellement fluide, rythmé, entrainant et complété par une BO remarquable.
Bref, Le Mariage des Moussons est une perle, le meilleur film indien "moderne" que j'ai vu.
Recommandation : regardez quelques films typiques Bollywood (le précurseur Mother India, le splendide Devdas) avant Le Mariage des Moussons.
Une plongée très agréable dans la classe moyenne supérieure indienne... Cette comédie sentimentale se distingue par un rythme soutenu, des scènes rigolotes, des dialogues très modernes, et des grandes questions existentielles et sociales. La réalisatrice brasse tout ces ingrédients avec une intelligence et un tact qui ne passent pas inaperçus. L'ambiance vivante et sympathique donne la sensation d'incarner un véritable protagoniste de ce mariage plein de péripéties : en général, c'est plutôt bon signe !
Un film Bollywood qui est pas si tellement bollywoodien que cela. On retrouve quelques fulgurances de couleurs, quelques très rares numéros de danse mais c'est vraiment tout. Autrement le film tient totalement sur une mise en scène qui mise sur les caméras portées et sur le DV, et sur ses nombreux personnages. Ces derniers sont certainement ce qui font l'intérêt principal du film mais aussi sa faiblesse à cause du fait que certains soient trop négligés au profit d'autres. Par exemple, l'intrigue amoureuse entre la servante de la famille et l'organisateur du mariage aurait mérité un meilleur développement alors qu'au contraire le personnage du père et celui de la fille bien développés sont très forts. On notera aussi des moments d'une belle intensité dramatique en particulier une révélation vers la fin du film qui fait froid dans le dos. Un peu bancal pour totalement emporter l'adhésion mais une oeuvre au final très intéressante.
Bon voilà, j’ai adoré ce film que j’ai vu 2 fois consécutive lorsqu’il est sorti. D’abord, j’ai été agréablement surpris de découvrir la société moderne Indienne, autrement du cliché que j’en avais gardé suite à mon souvenir du visionnage d’un des anciens films de la réalisatrice, Salaam Bombay dont l’intrigue était sur fond de misère. Ici, dans Le mariage des moussons, le décor est tout autre à travers une histoire d’apparence quelconque où les membres d’une famille bourgeoise venus d’Amérique et d’ailleurs se retrouvent à New Dehli pour le mariage de leur fille. A noter aussi qu’en parallèle, le film raconte une idylle dans la classe moyenne en devenir. Contrairement au sujet qu’on pouvait croire assez anodin, le film se révèle être une œuvre complexe pleine de maturité au cours de laquelle, on assiste aux amours, ruptures, questionnements sur les choix de vie mais aussi à des non-dits intéressants finalement exprimés touche par touche dont je laisse le soin de découvrir leur révélations pour ceux qui n’auraient pas encore vu le film. Aussi, en plus d’être un film psychologiquement subtil même si le tout reste finalement bon enfant, il est agréable de découvrir dans cette œuvre riche en couleur, la mise en scène poétique de la réalisatrice indienne qui montre vraiment avec talent des belles séquences d’images très spontanées et fluides. L’ensemble se révèle vraiment être un régal pour les yeux sans compter que la bande originale de Mychael Danna qui rythme tout le long du récit est vraiment excellente et riche musicalement en employant avec pertinence des instruments traditionnels, des chansons populaires et de la musique techno-hindi de très bonne facture. Enfin, grâce à ce film touchant, Mira Nair a pu se distinguer avec succès en recevant son Lion d'Or à Venise en 2001, amplement mérité.
On sent que Mira Nair a été inspirée par le Dogme. C'est un peu Festen à l'indienne, un peu, car pas corrosif mais amer, pas grinçant mais déchirant, pas remuant mais émouvant, auteurisant mais ambitieux. Il y a dans ce Mariage un certain regard indien, "certain" car si le film est bien hindi, il n'en ressort pas moins une singularité particulière. Pour les détracteurs de Bollywood, l'ensemble s'avèrera sans doute plus "digeste" et plus frais, les acteurs se révèlent plus spontanés, les rôles semblent travaillés, éprouvés. Au final, l'oeuvre, qui a accumulé tout son long des sentiments assourdissants, finit par délivrer un flot d'émois libérateurs, à l'image de la pluie qui emporte dans ses coulées salvatrices les troubles du passé.
Sur un sujet classique, opposant tradition et modernité, Mira Nair mêle plusieurs styles : Bollywood et cinéma intimiste, culture ancestrale et rythmes trip-hop, mélo sucré et larmes amères. C'est un film-fusion, à dimension sociologique et romanesque, ainsi conçu (semble-t-il) pour toucher le public occidental. Et c'est réussi.
Un performance indienne que ce Mariage des moussons, où Mira Nair sacrifie l'atmosphère de Bollywood afin d'élargir son public. Les images de ce film ne sont jamais d'une grande beauté esthétique, mais Mira Nair prend plaisir à montrer toute la sensualité des corps et des désirs qui naissent chez chacun. On pourrait reprocher à la réalisatrice une trop grande concentration sur les classes aisées indiennes, mais son sujet, finalement, est ailleurs. L'histoire de Ria, abusée par son oncle dans sa jeunesse, vient jouer les trouble fête dans ce monde de couleurs et de sensualité. Le message ici, n'est pas très clair : pourquoi mettre côte à côté la sexualité des adultes (rapports avant le mariage) et la sexualité déviante (pédophilie) au même niveau dans le film ? Car si l'avoeu de Lalit met son mari en colère, et si la délation de Ria provoque une éviction, dans les deux cas, il y a réconciliation, et une poursuite des événements. Peut-être le message est-il là : aller de l'avant envers et contre tout. Voilà en tout cas deux belles histoires de femmes qui constituent le corps d'un film tout à fait honorable et agréable.
Très beau film d'une grande sensibilité. On y découvre la classe moyenne indienne qui ne se dévoile pas si aisément, et le ton, souvent juste, frôle avec l'esprit boollyywood. ET ça c'est grand !!!
Un mariage se prépare, l'organisation bat son plein, les proches de la famille débarquent un par un, tout le monde s'agite, cette journée s'annonce inoubliable chez cette famille indienne apparemment très unie... Nous avons à peine le temps de traverser la route pour venir les rejoindre que hop ! Nous sommes pris au dépourvu dans le tourbillon de tous ces préparatifs pour être le témoin silencieux et observateur des coulisses de ce mariage avant le jour J. Dans "Le mariage des moussons", l'importance d'être un spectateur s'amplifie sans interruption pendant les deux heures du film. L'événement va être célébré durant la période des moussons, où le bleu du ciel indien concède sa place aux nuages, censé apporter le bonheur et la chance chez les jeunes mariés, mais également la survenue fortuite des confessions de dernière minute, des secrets délacés, des projets contestés et des déclarations affairées entre les proches de cette famille bientôt érafler par la culpabilité, la déception et la déloyauté. Mais à Bollywood, le happy-end est inévitable. Mira Nair, réalisatrice hors-pair, retourne les conventions du cinéma indien. L'attelage kitsch et ses couleurs pastel psychédéliques sont amoindries par un visuel plus aérien, les passages chantés et dansés pour servir de succédané à la complexité de sentiments sont tournés autrement, sur un ton presque parodique, "C'est comme ça qu'ils font à Bollywood !". L'exubérance Bollywoodienne est remplacée par la maturité et un accent mélodramatique soutenu par des acteurs solides et le souci perpétuel du respect de l'amour propre.