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    Le Désordre et la nuit
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    3,3
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    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Un bon polar réaliste et solide qui nous rejette dans le monde interlope des années 50 à Paris. Très moderne par certains côtés : les flics ne sont plus manichéens, la drogue est déjà là. Mais les dealers sont des pharmaciens et, comme il est dit dans le film, « les grandes bourgeoises font des vraies grues » ! Un film qui s’affranchit de la morale et du puritanisme de l’époque.
    Plaisir de voir un polar aux noirs et blancs parfaits et également d’admirer un Jean Gabon monolthique à souhait , une brillante jeunette autrichienne inconnue comme Nadja Tiller et la merveilleuse Danielle Darrieux, retorse et vénéneuse. Sans oublier une brochette de seconds rôles ou vieillissant comme Paul Frankeur ou débutant comme Roger Hanin.
    Un très plaisant retour dans le temps.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2019
    Ce film policier est assez moyen, peut-être a-t-il un peu souffert du temps qui passe.
    C'est classique, avec un Gabin qui fait ce qu'il sait faire: tantôt séducteur, tantôt bougon.
    L'intérêt de ce rôle pour Gabin, c'est qu'il n'est pas pour une fois le "grand" commissaire à qui tout réussi.
    Il a quelques difficultés notamment avec sa hiérarchie.
    D. Darrieux apporte un plus à ce film, surtout lorsqu'elle donne la réplique à Gabin.
    A voir pour tes ces acteurs du cinéma français, les inconnus ou moins connus comme les stars qu'il avait ou a pu générer.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Un vrai film d'ambiance, qui nous plonge dans la nuit parisienne des années 50. Gabin retrouve un réalisateur qui lui réussi et un rôle taillé sur-mesure.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    Encore une belle réussite de Grangier, toujours à l'aise quand il décrit des ambiances qu'il connait et sachant les rendre vraies grâce à un soucis du détail et un attachement aux personnages secondaires. Si l'intrigue policière paraît faible, c'est que le sujet su film est ailleurs et notamment dans l'interaction entre les personnages principalement entre un Gabin incarnant un flic au comportement atypique et la très piquante Nadja Tiller, mais aussi entre Darrieux et son mari. Tout cela est assez fort si on veut bien se donner la peine de ne pas réduire le film à un simple polar.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2017
    "Le désordre et la nuit" : je crois que le titre ne pouvait pas être mieux choisi quoique je serai incapable de mettre dans le bon ordre les deux aspects évoqués. En fait, il me semble que le désordre et la nuit ou inversement pourrait fonctionner aussi bien l’un que l’autre quand on regarde cette cinquième collaboration entre Gilles Grangier et Jean Gabin. Sur les 90 minutes que dure ce film, il ne se passe rien pendant quasiment 1 heure. Tout du moins pas grand-chose. Si ce n’est d’apercevoir Roger Hanin alors tout jeune, lequel va donner le point de départ de ce polar noir. Il en résulte un film très monolithique, sans véritable relief, avec un Gabin perpétuellement habillé d’un imper au col relevé sous un chapeau qui ne le quitte pour ainsi dire jamais. Les mains le plus souvent dans les poches, Gabin imprime sous la direction de Gilles Grangier un rythme inexistant à cette intrigue on ne peut plus classique, une intrigue si maigre qu’elle semble avoir été étirée au possible comme on étire un chewing-gum au maximum possible avant qu'il ne se brise. Du coup, c’est ennuyeux. Terriblement ennuyeux. Et quand enfin les choses semblent enfin se décanter, on a du mal à re-rentrer dans le film. C’est d’ailleurs dans les 30 dernières minutes que les dialogues de Michel Audiard s’expriment le mieux, mais ça et l’infime accélération ne réussissent pas à sauver le film malgré la folle présence de Gabin, dont le charisme hors norme écrase tout le reste du casting. C’est à se demander si on a mis quelqu’un face à lui… Car tous les autres personnages semblent faire ce qu’ils peuvent pour exister devant la force tranquille de celui que je vois comme un patriarche. Résultat : les acteurs face à Gabin surjouent souvent, faisant preuve d’emphase et usage d'un ton très théâtral, notamment chez Danielle Darrieux, et dans une moindre mesure chez Nadja Tiller, laquelle parvient cependant à tirer son épingle du jeu grâce au côté femme fatale de son personnage. Reste une ambiance nocturne à la lourdeur (ou lenteur, selon ce que vous voudrez) soporifique, secouée de temps à autres par quelques bons mots de Michel Audiard, que le final ne réussit même pas à mettre en valeur comme ils le mériteraient. Encore aurait-il fallu une mise en scène plus convaincante, à défaut d’être convaincue. Car en définitive, l’équipe de tournage semblait ne pas savoir quoi faire de ce scénario déjà pas bien épais. Un 2/5 qui m'embête bien car j'aime beaucoup Jean Gabin, mais la preuve en est : même les plus grands n'ont pas fait que des bons films. La preuve en images ici.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Un "Gabin" assez monolithique, les mains dans les fouilles (on dirait Maigret) qui tarde d'ailleurs à se montrer, puisqu'il faut attendre que le cave Roger Hanin aille voir ailleurs et sorte enfin de son "club", sorte de boîte de jazz à la clientèle bon chic bon genre...

    Reste tout de même que malgré toute la bonne volonté du monde, le dabe s'entiche d'une petite Autrichienne (qui incarne une Bavaroise mais peu nous importe) à l'accent aussi charmant que tout le reste, à savoir la Nadja Tiller, magnétisante en jeune femme fatale confirmée.

    Quelques répliques interpellent, un peu trop percutantes pour être honnêtes, surtout dans les quelques duels entre Danièle Darrieux (malgré son rôle assez secondaire) et le dabe... mais c'est bien sûr encore et toujours notre Michel Audiard qui sévit contre vents et marées !

    Pourtant, le fait est là, le film est ennuyeux, sévèrement ennuyeux malgré les comédiens si appréciables, la faute à un scénario à la rue et à une progression lente et maladroite tout du long. Aucune tentative d'accélération de l'intrigue (si on peut encore appeler "ça" une intrigue) même vers la fin du film.

    Reste une ambiance certes, et quelques bons mots mais c'est mince, bien trop mince.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Peu à dire d'encore une exploitation policière des attraits de Gabin dans un rôle psychologique. Dans sa précipitation à mener ça à bien, c'est même plutôt un ratage.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Au-delà de sa première demi-heure presque hésitante, on retrouve un Gabin engagé pour défendre la femme dont il est amoureux d'envers sa hiérarchie. Il développe ainsi une énergie furieuse pour débusquer l'assassin. Et cette deuxième partie est tout à fait passionnante. Mention spéciale pour les échanges verbaux entre Gabin et Darrieux!!! Truculents et savoureux dialogues....
    "Vous avez un mandat? Et vous, vous aviez un permis de chasse à Boulogne!!!!!"
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2016
    Plus que l’enquête, c’est la relation entre le policier et une jeune suspecte happée par l’ambiance des nuits parisiennes et ses ambitions qui est ici importante. Les dialogues de Michel Audiard sont savoureux et portent le film.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Enquêtant sur l'assassinat d'un truand propriétaire d'une boîte de nuit, l'inspecteur Valois tombe sous le charme de la maîtresse de ce dernier. Il s'agit donc d'un film noir bien particulier dans lequel l'enquête compte moins que la relation qui se tisse (assez facilement d'ailleurs) entre le flic fatigué campé par Jean Gabin et la jeune femme toxicomane incarnée par la troublante Nadja Tiller. Là où "Le Désordre et la nuit" vaut surtout le détour, c'est pour le charme de son ambiance nous plongeant au cœur d'un certain milieu de la nuit des années 50 où une femme peut se prendre de passion pour un homme qu'elle déteste. Si l'intrigue ne cassera pas trois pattes à un canard, l'ensemble du film est tout de même joliment mené par les savoureux dialogues de Michel Audiard.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    "Le désordre et la nuit" est la cinquième des douze collaborations de Gilles Grangier avec Jean Gabin. Après ce film, l'acteur âgé de 54 ans bascule définitivement dans le rôle du patriarche, après être revenu au sommet grâce à « Touchez pas au grisbi» (Jacques Becker en 1954) qui lui avait permis de faire oublier le révolté romantique du Front Populaire grâce au rôle charismatique de Max, le gangster blanchi sous le harnais régnant d'une poigne de fer sur le milieu parisien. Ici, sans doute pour la dernière fois sous les traits de l'inspecteur Georges Valois, on sent poindre le séducteur de "La Bandera" (Julien Duvivier, 1935) ou de "Gueule d'amour" (Jean Grémillon, 1937). Plus âgé, alourdi et forcément moins sûr de son charme, Gabin fortement émoustillé par la très accorte Nadja Tiller laisse à nouveau transparaître une fragilité qui avait disparu derrière la nouvelle image de notable indestructible qu'il s'était progressivement forgée depuis son retour en grâce.
    Grangier a très bien senti ce moment charnière, Audiard aussi dont les dialogues toujours aussi ciselés sont moins systématiquement caustiques et aussi moins dans la recherche du bon mot que de coutume. Adapté du roman éponyme de Jacques Robert, auteur et scénariste prisé de l'époque, "Le désordre et la nuit" dont l'intrigue est assez simpliste, repose essentiellement sur la description du milieu de la nuit parisienne des années cinquante. Un exercice dans lequel Grangier fin observateur, excelle aidé par Louis Page directeur de la photographie attitré de Gabin (18 films en commun). Un long prologue de près de quinze minutes avant l'arrivée de Gabin nous décrit de manière certes peu réaliste mais très pittoresque la faune cosmopolite (l'accent espagnol au couteau de Robert Manuel) qui se mélange dans les cabarets enfumés des Champs Elysées.
    spoiler: La drogue au centre de l'intrigue policière du film dont on pense parfois un peu naïvement qu'elle est un phénomène né avec Woodstock et le mouvement hippie, était déjà le liant destructeur d'un milieu d'initiés. Mais ce qui intéresse Grangier on l'a dit, c’est la relation incongrue entre un inspecteur respecté et une jeune héritière allemande désœuvrée qui navigue entre sa chambre d'étudiante au Georges V (!) et « L'Œuf », la boîte de nuit où elle se fait lever par certains aigrefins trop heureux de l'alimenter en poudre blanche contre des faveurs facilement accordées.

    La détresse de la jeune femme et aussi sa beauté ravageuse vont émouvoir un flic dont l'immense solitude transparaît imperceptiblement derrière la tranquille assurance. Gabin retrouve donc par instant la gouaille et le charme de sa jeunesse même si le scénario lui réserve quelques scènes joliment téléphonées où il peut faire du "Gabin" en présence de seconds rôles récurrents de sa filmographie, entièrement dévoués à sa cause comme Paul Frankeur, Lucien Raimbourg ou Jacques Marin. La fameuse paire de gifles n'est pas non plus oubliée. Certains comme Truffaut, ont reproché à Gilles Grangier de servir la soupe à un Gabin dont il aurait contribué avec d'autres comme De La Patellière, Autant-Lara ou Verneuil à robotiser et affadir le jeu.
    Pourquoi pas, mais tout ceci quoique bien sûr attendu est tellement jouissif et magnifiquement interprété que l'on aurait sans doute tort de faire la fine bouche. Truffaut lui-même aurait-il pu extraire autre chose d'un acteur au background si imposant que personne ne pouvait contraindre à aller là où il ne voulait pas ? Il ne s'y est d'ailleurs pas risqué, préférant s'attacher les services d'un Jean-Pierre Léaud dont il a pu façonner le jeu à sa volonté. Le cinéma est assez universel et protéiforme pour que toutes les sensibilités puissent s'y exprimer et ces querelles peuvent paraître aujourd'hui un peu vaines ou purement tactiques. On appréciera la présence courte mais très remarquée de la sublime Danièle Darrieux alors au sommet de son art et de sa beauté ainsi que l'apparition toujours fascinante de François Chaumette, acteur au charme vénéneux trop peu utilisé au grand écran. « Le désordre et la nuit », solide film noir tout en nuances doit servir à réhabiliter un Grangier trop souvent négligé.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Un film évidemment très daté mais qui ne manque pas d'un certain charme rétro. L'ambiance nocturne du Paris des années soixante nous montre comme la ville a changé en un demi siècle. Les dialogues d'Audiard sonnent parfois très juste parfois très faux, le scénario est un peu faiblard, mais certaines séquences sont tout de même savoureuses, par exemple des scènes de bistro où interviennent des seconds rôles excellents, comme on regrette de ne plus en voir aujourd'hui. Revoir tous ces comédiens fabuleux procure un véritable plaisir. La bande son jazz est excellente. Quant à Gabin, il est égal à lui même, mais on a un peu de mal à croire qu'il puisse séduire une étudiante d'une vingtaine d'années. On était encore à une époque machiste où un comédien masculin pouvait rester "jeune premier" jusqu'à soixante berges bien tassées...
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Un film sur les ravages de la drogue et donc le désordre..... et tout çà dans les années 50 avec une superbe Danielle Darrieux en dealer bourgeoise. Je crois qu'elle était seule à jouer dans ce film......
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Sur 2 années, 1957 et 1958, Gilles Grangier a réalisé 7 longs métrages. Autre temps, autre manière de travailler ! "Le Désordre et la nuit" est un polar qui se passe dans le milieu des nuits parisiennes, un milieu dans lequel se croisent jazz, drogues, prostitués et bons bourgeois. Jean Gabin y campe un flic désabusé qui tombe amoureux d'une femme qu'il suspecte d'avoir assassiné son amant. Beau noir et blanc, dialogues de Michel Audiard, le film est rondement mené et représente un exemple intéressant de ce que le cinéma français proposait il y a un peu plus de 50 ans.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Dans «Le désordre et la nuit» Jean Gabin s'engage dans une enquête à risques et il se jette dans les bras d'une jeune fille aussi douteuse que séduisante. Dans ce film de Gilles Grangier, il est question du meurtre d'un patron d'une boite de nuit. L'histoire, c'est du grand classique: un meurtre donc, une suspecte qui elle aussi a du mal à rester insensible au charme d'un Jean Gabin alors quinquagénaire. Même si le scénario ne fait pas dans l'originalité, il n'empêche que «Le désordre et la nuit» est un polar français bien mollasson et qui doit son salut à un Jean Gabin qui se contente de faire le minimum syndical mais qui fait parler sa prestance. La réalisation est très basique et faite sans la moindre conviction. La dernière demie heure est un peu plus intéressante puisqu'elle débouche sur le face à face entre Jean Gabin et Daniel Darrieux. Un tout petit film.
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