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Ti Nou
493 abonnés
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3,0
Publiée le 1 novembre 2016
Plus que l’enquête, c’est la relation entre le policier et une jeune suspecte happée par l’ambiance des nuits parisiennes et ses ambitions qui est ici importante. Les dialogues de Michel Audiard sont savoureux et portent le film.
Un film évidemment très daté mais qui ne manque pas d'un certain charme rétro. L'ambiance nocturne du Paris des années soixante nous montre comme la ville a changé en un demi siècle. Les dialogues d'Audiard sonnent parfois très juste parfois très faux, le scénario est un peu faiblard, mais certaines séquences sont tout de même savoureuses, par exemple des scènes de bistro où interviennent des seconds rôles excellents, comme on regrette de ne plus en voir aujourd'hui. Revoir tous ces comédiens fabuleux procure un véritable plaisir. La bande son jazz est excellente. Quant à Gabin, il est égal à lui même, mais on a un peu de mal à croire qu'il puisse séduire une étudiante d'une vingtaine d'années. On était encore à une époque machiste où un comédien masculin pouvait rester "jeune premier" jusqu'à soixante berges bien tassées...
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3,5
Publiée le 18 août 2015
Adaptè d'un roman à succès de Jacques Robert, ce film de la « Corona » met en scène une enquête au coeur du milieu interlope des nuits parisiennes, de la chnouf et des pèpèes dans une belle atmosphère des annèes 50! Dialoguè par monsieur Michel Audiard, ce polar de Gilles Grangier èvoque avec brio le monde louche des noctambules! Enquêtant sur un meurtre, Jean Gabin y incarne un flic tiraillè entre devoir et passion, face à une jeune toxicomane remarquablement interprètèe par l'actrice autrichienne Nadja Tiller, tandis que Danielle Darrieux campe une pharmacienne inquiètante! Classique sans esbroufe du milieu d'alors, à un moment où ce monde s'apprête à changer d'air, "le dèsordre et la nuit" est un bon drame-policier à la française avec un Gabin qui prend des libertès avec la bonne morale bourgeoise, comme il le fera juste après avec son personnage d'avocat dans "En cas de malheur" de Claude Autant-Lara! A noter que c'est l'un des films prèfèrès d'Alain Corneau...
Peu à dire d'encore une exploitation policière des attraits de Gabin dans un rôle psychologique. Dans sa précipitation à mener ça à bien, c'est même plutôt un ratage.
Le Désordre et la Nuit est un polar français qui a du mal à passionner son spectateur à cause d'une réalisation assez paresseuse, l'intrigue décolle lentement et elle est peu entraînante à suivre. L'histoire d'amour entre Jean Gabin et la jeune allemande jouée par l'autrichienne Nadja Tiller n'est pas la plus émouvante que j'ai vu sur un écran de cinéma. De plus elle prend le pas sur l'enquête policière qui est sacrifié, Gilles Grangier met en scène avec soin son film mais sans jamais non plus insuffler un moindre style (c'est un peu impersonnel). Le désordre du titre c'est la drogue, Tiller joue une jeune fille de bonne famille tombée dans la déchéance à cause de cette saleté. Mais ce film reste lisse dans son dénonciation de ce "plaisir artificiel". Et la nuit, ce sont les boîtes où l'on danse sous du jazz (bonne musique d'ailleurs). Au début du film il y a un jeune danseur, qui a une brève réplique, qui n'est autre que Jean-Pierre Cassel.
Un polar très classique avec un Gabin qui ne saurait être plus Gabin. J ai plutôt aimé cette plongée dans la nuit parisienne des années 50, la gouaille et le phrasé des différents personnages. C est forcément très marqué par son époque, c est du polar populaire mais avec tout de même quelques personnages secondaires marqués. Ça n a pas transformé le genre mais cela se découvre encore avec un certain plaisir aujourd hui.
Au-delà de sa première demi-heure presque hésitante, on retrouve un Gabin engagé pour défendre la femme dont il est amoureux d'envers sa hiérarchie. Il développe ainsi une énergie furieuse pour débusquer l'assassin. Et cette deuxième partie est tout à fait passionnante. Mention spéciale pour les échanges verbaux entre Gabin et Darrieux!!! Truculents et savoureux dialogues.... "Vous avez un mandat? Et vous, vous aviez un permis de chasse à Boulogne!!!!!"
Un polar sombre au sein du Paris by night des années 5O où le charisme de Gabin et les dialogues d’Audiard donnent un peu de relief à une intrigue bidon. 2,75
Un très bon polar à la Française datant de 1958 réalisé par Gilles Grangier qui co-signe le scénario avec Michel Audiard !! "Le désordre et la nuit", un assassinat d'un truand avec une call-girl comme criminelle ou témoin et l'action de ce long métrage se passe essentiellement la nuit. L'inspecteur Valois est chargé de mener l'enquète et va petit à petit tomber sous le charme de la prostituée qui va mener dans le milieu de la drogue que la demoiselle prend souvent. Je pense que ce long métrage doit ètre un des sommets de la filmographie de Gilles Grangier (je les ai pas tous vu) car tout est mis à l'image dans les décors, les seconds couteaux costauds, etc.. , bref qui est propre au polar comme on aime voir. Le scénario est très bien construit et les dialogues de Michel Audiard vont très bien dans le parler de Jean Gabin une fois de plus grandiose dans le role principal. L'actrice qui joue la prostituée est charmante et sublime de mème que les seconds roles ou l'on reconnait Danièle Darrieux ou Roger Hanin. Un excellent film policier à l'ancienne que je conseille.
Un bon polar réaliste et solide qui nous rejette dans le monde interlope des années 50 à Paris. Très moderne par certains côtés : les flics ne sont plus manichéens, la drogue est déjà là. Mais les dealers sont des pharmaciens et, comme il est dit dans le film, « les grandes bourgeoises font des vraies grues » ! Un film qui s’affranchit de la morale et du puritanisme de l’époque. Plaisir de voir un polar aux noirs et blancs parfaits et également d’admirer un Jean Gabon monolthique à souhait , une brillante jeunette autrichienne inconnue comme Nadja Tiller et la merveilleuse Danielle Darrieux, retorse et vénéneuse. Sans oublier une brochette de seconds rôles ou vieillissant comme Paul Frankeur ou débutant comme Roger Hanin. Un très plaisant retour dans le temps.
Enquêtant sur l'assassinat d'un truand propriétaire d'une boîte de nuit, l'inspecteur Valois tombe sous le charme de la maîtresse de ce dernier. Il s'agit donc d'un film noir bien particulier dans lequel l'enquête compte moins que la relation qui se tisse (assez facilement d'ailleurs) entre le flic fatigué campé par Jean Gabin et la jeune femme toxicomane incarnée par la troublante Nadja Tiller. Là où "Le Désordre et la nuit" vaut surtout le détour, c'est pour le charme de son ambiance nous plongeant au cœur d'un certain milieu de la nuit des années 50 où une femme peut se prendre de passion pour un homme qu'elle déteste. Si l'intrigue ne cassera pas trois pattes à un canard, l'ensemble du film est tout de même joliment mené par les savoureux dialogues de Michel Audiard.
sur cette nouvelle collaboration avec Jean Gabin, Gilles Grangier braquait ses caméras sur les nuits parisiennes et les personnages qui la composent. A quelques pas des Champs-Elysées, hauts personnages ou hommes de main, prostituées ou artistes, la nuit est le lieu ou les mélanges se rencontrent et ou tous les chats sont gris. La peinture est intéressante, captant quelque choses de cette ambiance. Par contre, Jean Gabin en amoureux d'une fille de joie, on y croit moyen mais le scénario est suffisamment malin, en rendant attachant ces deux personnages pour qu'on les suive dans leur périple existentiel.
Cette série noire se distingue plus ou moins des traditionnelles adaptations au cinéma par son atmosphère particulière, délétère et pessimiste. Pour autant, la mise en scène de Gilles Grangier ne parvient que rarement à affirmer le moindre style, et son récit manque d'autant plus de relief que les dialogues d'Audiard sont étonnamment sobres. Cette histoire nocturne, accompagnée par des rythmes de jazz langoureux, associe un flic intègre et une droguée dépendante au coeur d'un drame criminel et d'un trafic de stupéfiants. Il semble que Grangier soit passé à côté du sujet car, si l'attente du dénouement n'est déjà pas franchement haletante, le réalisateur n'a surtout pas su caractériser la relation entre l'inspecteur de police Gabin et Nadja Tiller. Leur liaison sentimentale est vague, plombée par la rigueur figée de Gabin et dépourvue de la dimension psychologique qui aurait été utile pour éclairer une relation inattendue et, dès lors, improbable.
Film noir français typique des années 50 : clubs de jazz enfumés, pépées en vison, ravages de la drogue et quinquas enveloppés en costards 3 pièces qui s'entichent des dites pépées. Gabin retrouve Frankeur et nous la France quand elle avait encore culture et art de vivre. Le problème c'est qu'il ne se passe rien pendant une heure à part une romance. C'est sympa de revoir la vieille France mais c'est ennuyeux...
L'équipe gagnante de retour. Gabin inspecteur de police secondé de rôles intéressants dans un film de Grangier avec un scénario d'Audiard. Le tout donne un policier bien mené à l'atmosphère bien prenante.