Derniers Avis : Visitor Q - Page 2

Un grand moment , ca fout une grosse claque comme d'habitude avec Miike . Je me sens un peu bete de ne pas comprendre grand chose avec lui mais j'aime sa fantaisie , ses idées uniques , l'impression que l'on a en regardant ses films de se ballader dans son cerveau . Interressant et jouissif ( surtout le final )

Plus de 2 ans après son excellent Audition, Takashi Miike réalise ce drame glauque avec une enveloppe de 7 millions de dollars. Filmé en caméra digitale, Visitor Q est une charge virulente contre la société japonaise et les individus qui la composent. Articulant sa diatribe autour d'une famille désunie, le réalisateur s'essaie au chaos pour réveiller les consciences et, dans un optimisme salvateur, parvient à insuffler de l'espoir. Autant le dire, Visitor Q est à déconseiller aux âmes sensibles. Miike, cinéaste aussi dur que doué, ne s'embarrasse guère de douceur. Son oeuvre est sans concession, malsaine, folle, dérangeante et...pleine d'amour.

Kiyoshi vit dans une famille originale. C'est la violence qui dicte la vie de ce cocon corrompu. Sa femme, Keiko se fait battre par leur fils Takuya. Lui-même battu par des gars de son âge. Et leur fille, Miki se prostitue. On vit comme on peut. Bientôt un visiteur s'impose dans cette maison...

'Il faut être sacrément malade pour réaliser de tels films'. J'entends déjà la sempiternelle remarque, agaçante, qui oublie que le cinéma est un art. Si il s'attaque au réel, si son désir est de donner l'illusion du vrai, c'est que l'homme l'a mérité. Visitor Q n'égratigne pas, il caresse violemment jusqu'à ce que la peau soit à vif. D'abord, il traite de thèmes tabous (inceste, prostitution, violence...) puis il s'acharne volontairement sur la cellule familiale. Cette phrase au début, sale et gênante, ces séquences amplifiant la monstruosité ou cette fausse placidité qui nappe le film font de Visitor Q une oeuvre entre l'abomination et la témérité. Heureusement que le climat surréaliste vient apaiser le ton froid et que cette métaphore finale, de la mère nourricière, et partant de la patrie, forment un contraste saisissant. 3,5/5

Pendant tout le film je me suis demandé : "Mais qu'est ce que je suis en train de regarder ?". Le film est une sorte de pot-pourri de tout ce qui peut être malsain et choquant. En gros, on a le droit dans le même film à : de l'inceste, de la nécrophilie, de la scatologie, de la prostitution, du viol, de la pornographie, de la drogue, de l'humiliation, de la violence, et tout un tas d'autres perversité immondes. Le tout filmé de manière légère, presque comme une comédie avec un caméscope pourrave (que l'on peut voir à de nombreuse reprise dans le reflet des miroirs). Un film tourné en cinq jour, ne peux décemment pas être un bon film.

Malgré tout le respect que je porte à Takashi Miike, Visitor Q ne m'a pas séduit. Il m'est arrivé de me posé la question plusieurs fois dans le film "Mais qu'est ce que je regarde". Pourtant habitué aux films de genre, cette histoire de famille à la ramasse m'a ennuyée. On n'y comprend pas grand chose et à vrai dire on n'a pas vraiment envie de faire l'effort. Il existe toute fois une réalisation soignée, et ce, malgré que cela soit filmé en dv. Chapeau donc au directeur de la photographie...

Le cinéma japonais démontre régulièrement qu’il est capable des transgressions les plus extrêmes. « Visitor Q » met la barre à un niveau qui semble difficilement sur passable le plus fort étant que ça reste tout de même toujours au niveau de la suggestion, sans pornographie ni gore. Il est possible que le film soit un remake délibéré du « Théorème » de Pasolini. On pourrait, en filant l’évolution entre le modèle et la reproduction, faire le constater que le dérèglement névrotique dans l’institution familiale bourgeoise est devenu si manifeste qu’il en est devenu une règle paradoxale de fonctionnement… Miike pousse la transgression jusqu’à l’endroit où l’horreur bascule dans le grotesque, où il n’est plus possible de faire la part de l’ironie. L’intelligence du spectateur s’en trouve proprement sidérée. Un procédé qu’on pourrait qualifier de dadaïste.

Wouch !!!! "Visitor Q" est le genre de film qui permet de douter de la santé mental de Takashi Miike. Un grand nombre de thèmes trash y passent: de la nécrophilie, de l'inceste, du viol, du gore, de la drogue, du sado masochisme,... le tout saupoudré d'un léger humour. Le fait qu'il soit interdit au moins de 18 ans dans plusieurs pays n'est pas anodin (Allemagne, Japon, Canada, RU,...) et le film n'est évidemment pas à placer dans toutes les mains. Pas le meilleur long métrage du réalisateur japonais mais surement son plus taré.

Un ovni... je ne peux pas dire si j'ai détesté ou aimé, c'est trop bizzare comme "film". Néanmoins les situations du film m'ont fait marrer, c'est trop délirant par moment, ce réalisateur est un dingue. Bref, pour ma part ça se laisse regarder, mais ça peut être très choquant pour certaines personnes, âmes sensibles s'abstenir.

Foutraque et unique en son genre, Visitor Q souffre - en même temps qu'il en bénéficie - d'une étrange comparaison avec le magnifique Théorème de Pasolini ; de par son schéma narratif centré sur un personnage semant le trouble dans une cellule familiale, l'analogie est en partie justifiée. Mais le film de Takashi Miike perd en fascination ce qu'il gagne en inventivité : on compte en moyenne une idée de cinéma par plan dans ce Visitor Q, le réalisateur japonais étayant son métrage d'innombrables effets de style. Là où Pasolini prenait le temps d'amener le fameux visiteur à la famille pour mieux subjuguer le spectateur au gré de moulte interrogations, Miike nous le présente comme déjà installé dans le ménage nippon sans jamais parvenir à lui donner une once de substance. L'enième long métrage de Miike n'a que faire des enjeux et - par conséquent - son délire tourne à vide. Ce qui sauve Visitor Q de la catastrophe, c'est donc son style. Takashi Miike sait filmer et démystifier les tabous sociaux mais ça ne suffit pas : il manque un véritable propos à ce sitcom passablement choquant pour que l'ensemble gagne en intérêt. Ca reste très original et même assez drôle parfois mais profondément immature et un peu tarte à regarder. Abondant dans sa forme, limité dans son fond.

Vistor Q, c'est comme recevoir un parpaing sur la tête.
Un film avant tout "esthétique" et provoquant, certaines scènes bien qu'extrêmes se justifient dans leur excès et leur exhubérance. Mais le film, au delà du délire qui en devient presque "jouissif", dénonce intelligement sa propre perversité : comme lorsque le père film son fils en train de se faire maltraiter et ce sans intervenir. La scène d'ouverture de ce film nous plonge directement dans l'intimité la plus totale : relation incestueuse entre un père et sa fille, introduction choc, filmé comme un "souvenir" et présenté comme une sorte de défi du réalisateur :"avez vous déjà couché avec votre père ?" demande le texte d'intro, Miike lui va oser le montrer. Le vistor Q, qui ne parle jamais dans tout le film et qui semble provoquer toutes les hystéries du film, c'est un peu, nous spectateurs qui faisont vivre le film, qui font enchaîner les évènements toujours plus glauque.
Un film à voir pour l'expérience atypique qu'il propose : sorte de drame familiale psychotique.

Une très bonne surprise avec une vision de la famille pour le moins atypique ! Miike traite sans tabous des sujets sensibles tels que les relations sexuelles entre un père et sa fille ou encore la maltraitance de la mère au sein de sa propre famille. Néanmoins les scènes chocs du film sont à la limite du risible tellement ce que l'on voit est gros. Pour moi c'est un film à découvrir et à prendre au second degrés. Cependant attention à certaines scènes qui auraient très bien pu servir dans un film pornographique !

Film japonais joyeusement malsain. On oscille entre rire franchement, rire avec retenu, sourire, vomir.

Sorte de remake totalement halluciné de "Théorème", ce Visitor Q choque à chaque scène, sans jamais se départir d'un humour particulièrement noir. On peinera à donner un sens à l'ensemble sans tomber dans un florilège d'interprétations psychanalytiques... Il convient de retenir la performance des acteurs et l'imagination perverse du réalisateur.

Une comédie absolument hilarante, dans laquelle Miike accable une seule et même famille de tous les maux et vices de nos société modernes. Depuis le temps qu'on attendais une comédie non formatée, un minimum politiquement incorrecte, pas question de la rater.

Un traitement drôlatique et macabre des tabous et sujets centraux de la société japonaise. Youpi ! 81%

Sans doute le film le plus censurable et le plus n'importe quoi jamais fait!
Avec un scenario dépourvu de cohérence on ne comprend plus le Miike.
Le film régit selon cette idée : plongez-vous au cœur du voyeurisme à travers un voyage sur la nécrophilie, le sadomasochisme, de la violence démesurée et encore bien d'autres perversion miikesque. Son coté trash ne peut que faire "sortir du lait par les seins" qu'au habitué de Miike comme votre serviteur ici présent. Un des films les plus insoutenable de Miike et du cinématographe tout court!
Mais pour les fans de Miike je vous promets que délire voyeuriste et perversion bandante avec rigidité cadavérique au menu!