Avis : Visitor Q - Page 4

Si ce film peut combler les pseudos petits intellos prétentieux qui y voient un grande œuvre contemporaine au message profond et bien tant mieux, il faut de tout pour faire un monde. Visitor Q est une œuvre très prétentieuse (tout comme ses admirateurs extrêmes et son réalisateur) qui prend son pied en montrant de la saloperie perverse, tout en prétextant critiquer intelligemment la société nippone et en bousculant efficacement la bienséance. Certes, il choque, certes il va loin... mais pour rien ou presque, et l'ensemble tombe à l'eau. Une famille japonaise complètement perdue et déjà encrée dans la perversité va retrouver le bonheur mutuel après l'intervention d'un inconnu dans leur vie... oui, ils retrouveront le bonheur dans une double dose de perversité ! Voilà comment Mr Miike a voulu critiquer les choses et bouleverser l'ordre public... que c'est utile ! C'est visiblement un prétexte pour montrer tout et n'importe quoi par simple envie d'aller là où personne n'a jamais encore oser aller, pour satisfaire une fierté et un ego surdimensionné et c'est ca qui fait finalement peur pour l'avenir. Même s'il n'a strictement rien à voir avec Visitor Q, le film de Kinji Fukasaku : Battle Royale avait également, derrière cette violence, une vive intention de critiquer les valeurs et la société japonaise... et c'est tout bonnement bien plus utile, choquant et efficace. Le sexe, le choc, le trash n'est pas un problème et reste avantageux pour remuer les esprits... mais il faut savoir s'en servir. Dommage, car le début n'allait pas trop loin, donnait l'impression d'aller doucement quelque part, avec une technique d'image très sommaire, mais diablement efficace. Une honte, qui se veut révolutionnaire, artistique et poétique. Mais où va-t-on ? Oh oui, que nous sommes coincés… Non, simplement réalistes et plus exigeants.

C'est sur que ce n'est pas le genre de film à mettre entre toutes les mains. Car "visitor q" est provocateur, dérangeant, glaçant, intense, vicieux et vicéral à la fois. Un film sur l'inceste, mais dans le sens l'amour dans l'inceste. Sujet très chaud traité d'une manière sans concession et corrosive. Une famille japonaise qui est au plus beau, en plein milieu de l'enfer, et dont l'arrivée d'un mystérieux visiteur va tout bouleversé. Les interprétations sont justes, dur et touchantes, la réalisation est parfaite, réaliste, choc, le scénario est bien tordu, bien anarchiste, complétement fou et décalé et mis en scène avec des idées et un panache excellent. La scène de la chambre d'hotel est une belle leçon de cinéma je trouve. De plus, le film a été tourné en 5 jours avec une DV. Et tout cela avec une maitrise et une technique intelligente. Une belle leçon pour certains "grands" réalisateurs...

Film phamphlétaire de goût. A l'inverse d'un rire provoqué il s'attaque de plein fouet à la famille japonaise ,en y administrant un personnage le symbolisant,crée sa révolution puis se tire en laissant derrière lui un bonheur faconné de destruction. Loin des simples B et Z, un style propre à ses rêves ,un art en soit.

Comment peut on parler de sujets aussi variés et déviants (inceste, enfants battant sa mère, drogue, nécrophilie et j'en passe) en 1 seul film sans beaucoup de dialogues!!
Le tout est extrêmement dérangeant d'autant plus que malgré toutes ces situations cauchemardesques, il ressort une certaine légèreté et même une certaine poésie quant à l'épilogue!!!
Certains trouveront digne d'un génie, d'autres d'un imbécile d'autres resteront beaucoup plus mitigés

Malgré ses images extrêmes et cette jubilation à créer des réactions chez le spectateur, on pourrait penser que "Visitor Q" est un film bêtement provocateur et gratuit. Il y a un peu de vrai, la provocation et l'envie de jeter du caca sur les gens fait indéniablement parti de la personnalité de cet éternel adolescent qu'est Takashi Miike. Mais le film va un poil plus loin que ça, chaque scène, aussi obscène et graveleuse soit-elle, s'inscrit dans un tout cohérent, le film nous raconte vraiment quelque chose sur la famille contemporaine japonaise, sur les problèmes de se pays (notamment de communication entre les individus), et propose mine de rien ses propres solutions (accepter ses vices et ceux des autres, mieux, les faire cohabiter pour le pire et pour le meilleur). Ainsi l'amateur de sensation en aura pour son argent tandis que le bourgeois pourra s'offusquer tout en se délectant de l'aspect "intellectuel" de l'œuvre. En fin de compte, seul les amateurs de cinéma aseptisé et formaté rejetteront le film en bloc. Il est inutile de s'attarder ou de condamner l'aspect visuel du film, parceque d'une ça correspond plus ou moins à certaines thématiques soulevées par le film, puis ça donne à Miike une plus grande liberté collant bien à l'atmosphère du film. La fin du film contient deux, trois passages bien énervés qui devraient plaire aux amateur de bisserie cheap, en plus c'est souvent très drôle, merci à l'interprétation impliquée et décalée des acteurs.

Le film le plus bizarre que j'ai jamais vu !
Il ne respecte rien aucune censure aucune retenu et vraiment degueulasse !
Les japonais sont vraiment les seuls a oser ce genre de film et heureusement quand meme qu'il y en a.

Réalisé a la va vite, mais comme d'habitude, Miike nous reserve des scenes venues de l'espace. Une maman qui fait jaillir du lait de ses sains, de la necrophilie rigolote, du SM sauvage et beaucoup de n'importe quoi. Une curiosité sans etre un grand film.

Film dérangeant et dérangé(il y a de tout meurtre,viol,insceste,scatophilie et j en pense) en lisant les critiques des autres menbres qui parlaient de poésie je me demandais si on avait vu le meme film mais effectivement la poésie apparait dans les 2 dernieres minutes du film. et heureusement qu il y a ces 2 dernieres minutes sinon je n aurais pas compris l interet de ce film.Donc a voir jusqu au bout pour ceux qui en ont le courage.Mais bon vive Takashi Miike quand meme.

Ha, celui-là je crois bien que c'est mon préféré ! Un film halluciné d'une famille de sociopathes qu'un visiteur pas moins net vient chambouler (ou observer?). Sanglant et malsain au possible, c'est un monument de dépravation.
Ha, et c'est bien filmé. Un Takashi Miike à mettre sur le haut de la pile.

Sans doute le film le plus censurable et le plus n'importe quoi jamais fait!
Avec un scenario dépourvu de cohérence on ne comprend plus le Miike.
Le film régit selon cette idée : plongez-vous au cœur du voyeurisme à travers un voyage sur la nécrophilie, le sadomasochisme, de la violence démesurée et encore bien d'autres perversion miikesque. Son coté trash ne peut que faire "sortir du lait par les seins" qu'au habitué de Miike comme votre serviteur ici présent. Un des films les plus insoutenable de Miike et du cinématographe tout court!
Mais pour les fans de Miike je vous promets que délire voyeuriste et perversion bandante avec rigidité cadavérique au menu!

Une très bonne surprise avec une vision de la famille pour le moins atypique ! Miike traite sans tabous des sujets sensibles tels que les relations sexuelles entre un père et sa fille ou encore la maltraitance de la mère au sein de sa propre famille. Néanmoins les scènes chocs du film sont à la limite du risible tellement ce que l'on voit est gros. Pour moi c'est un film à découvrir et à prendre au second degrés. Cependant attention à certaines scènes qui auraient très bien pu servir dans un film pornographique !

Miike a toujours réussi à choquer l'opinion publique par des films hardcores,tout en ayant une vision critique de la société nipone, Visitor Q en est la preuve réelle,amateurs de "brulots" trashs et d'humour noir et décalé, ne loupés pas ce film!!!

Visitor Q est un film sur le dysfonctionnement familial typique pris au énième degré. Le fait qu'il soit tourné en vidéo le rend d'autant plus dérangeant. C'est l'une des seules fois où j'ai eu l'impression d'être voyeur. C'est incroyablement choquant et c'est le but, j'ai bien compris cela. Et je ne peux pas penser à une bonne raison pour laquelle je voudrais regarder ça à nouveau vu que je ne m'amusais pas du tout à le regarder. Un non-sens total, dégoûtant, extrêmement pervers, une balade étrange et difficile à comprendre ou même à apprécier. Le film semble cacher un sens plus profond, mais cela ne semble pas non plus logique. Je ne saurais même pas comment commencer à expliquer ce film à quelqu'un. Ce film n'est qu'une grosse épave de train. Le problème est que c'est une épave de train dont les corps n'ont pas encore été nettoyés. Il est donc presque impossible de détourner le regard. Je ne peux en aucun cas recommander ce film, misérable et absurde. Je me moquais de ce qui se passait à l'écran. Ne perdez pas votre temps. Voilà une étrange famille pour une grosse perte de temps. Si ne pas aimer ce film ne fait pas de moi un "vrai cinéphile", tant pis...

Le début du film est très intéressant, l'univers est très proche des films du Dogme, puis j'ai l'impréssion que le film par un peu dans tous les sens, ce qui est dommage. "Visitor Q" est une poésie incompréhensible signé par un réalisateur ayant surtout envie d'en mettre plein la gueule à son public.

Je lis "Visitor Q a le mérite de faire réagir". Sincèrement, quand une famille japonaise combine à elle-seule toutes les atrocités possibles et inimaginables (viol = snuff, SM, torture, nécrophilie, inceste, prostitution, drogue...) filmées avec la caméra de monsieur tout le monde, c'est sûr que ça provoque quelques tensions. C'est innomable. J'aurai certainement mis 3-4 étoiles s'il y avait une esquisse de scénario, un fil conducteur, des messages. Mais là c'est le néant, c'est entièrement gratuit, choquer pour choquer (le terme est faible !). On peut ensuite lire que c'est en quelque sorte dû à la crise économique subie par le Japon, les temps étant très durs (arrêtez de chercher du sens dans un film réalisé par un psychopathe pour assouvir les désirs morbides de psychopathes). Ou une dernière citation, certes paraphrasée : Miike a une inventivité inépuisable (mais quel talent !). Non mais franchement, c'est supposer être de l'art ? Provoquer un malaise insoutenable gratuit. Tout personne normallement constituée ne peut être offusquée par des images si crues (encore une fois, terme non révélateur). C'est gerbant.