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Vu adolescent sur les bons conseils de mon paternel, ce film de science-fiction du début des années 60 de Rolf Willa m’avait marqué. Revu dernièrement et malgré son âge avancé, il n’a pas perdu de son attrait. Quelques mois après s’être retrouver coupé du monde, un petit village anglais est le théâtre d’un événement peu commun : une douzaine de femmes donnent toutes naissance, le même jour, à des enfants blonds, aux pouvoirs télépathiques et maléfiques. Emmené par un excellent George Sanders, l’angoissant « le Village des Damnés » est une jolie réussite, bien plus d’ailleurs que le pâle remake qu’en fit John Carpenter en 1995.
George Sanders est impeccable dans son rôle.
Pour le reste, c'est globalement sympa. Le film ne fait pas du tout peur ceci dit, mais il est bien fait, et le noir et blanc fonctionne très bien. Le Village des damnés possède un cachet de simplicité et de naïveté qui fait très vieil hollywood, et les nostalgiques seront ravis du visionnage.
Pour le reste, c'est globalement sympa. Le film ne fait pas du tout peur ceci dit, mais il est bien fait, et le noir et blanc fonctionne très bien. Le Village des damnés possède un cachet de simplicité et de naïveté qui fait très vieil hollywood, et les nostalgiques seront ravis du visionnage.
C'est toujours suspect un petit blondinet aux yeux illuminés comme un sapin de noël et coiffé comme les frères Gallagher. Rappel du pitch en deux mots : Dans une bourgade tranquille, un événement étrange se produit. 9 mois plus tard naissent des mômes liés entre eux par un pouvoir mystérieux. Il y a ici tout ce qui fait la magie du fantastique. Le mystère se dévoile petit à petit mais continue à nourrir l'inquiétude. La réalisation, assez classique, ne manque pas de rythme rend parfaitement service au sujet. Les effets (d'époque) sont sobres et efficaces. En toile de fond de récit, se dessine peut-être un rappel au contexte international d'alors (la menace venue d'ailleurs qui s'insinue insidieusement dans la société ou peut-être la mise en valeur de la puissance de la volonté individuelle face au collectif …). Carpenter en a réalisé sa version et Shyamalan y a fait quelques emprunts, ce petit bijou fantastique et rétro plein de malice et de surprise est donc à conseiller.
Shephard69
Par rapport à la version de John Carpenter, un film plus orienté vers la science-fiction que le fantastique qui, au-delà du scénario, évoque le communisme et la Seconde Guerre Mondiale. Assez court mais très agréable à suivre, un film au casting conséquent et qui réserve un bon suspense à défaut d'être une révolution de mise en scène. Pas mal du tout.
Ce petit bijou mérite bien sa réputation de classique du cinéma de science-fiction. Tourné en Angleterre parce que les religieux américains ont fait pression su MGM pour empêcher qu'un film montre une jeune fille vierge mise enceinte sans père, ce film fait dans la sobriété, le danger est simple proche, palpable et nous dépasse, c'est ce qui fait sa force. Les enfants sont terriblement efficaces, ils ne font rien leur présence et leur regards suffit. Georges Sanders est fabuleux (comme toujours), Barbara Shelley est resplendissante,(en revanche Michael Gwynn n'est pas très bon), certaines scènes sont glaçantes et la fin est très bien foutue.
Vraiment un chef-d’œuvre de l'horreur/SF. Techniquement sans défaut, parfaitement adapté aux possibilités des technologies de l'époque pour les effets spéciaux on frôle la perfection absolue. Quand aux interprétations, l'ensemble du casting se surpasse, notamment le charismatique et génialissime Georges Sanders. Son talent d'ailleurs illumine la dernière séquence.
NeoLain
Les enfants maléfiques. Ils ont tous une tête blonde, ils arrivent comme par enchantement dans une bourgade et grandissent très vite après l'accouchement. Ils sont extraterrestres. Le Village des damnés est sur la ligne des films SF des années fin 50. Sa durée est courte, 1h10, en tout cas, l'angoisse (certes légère), monte crescendo et fonctionne bien.
MaCultureGeek
Depuis que j'ai vu le remake de Big John, j'ai toujours voulu voir "Le Village des Damnés" originel. J'ai donc patienté des mois et des mois, jusqu'à finalement arriver à des années, pour enfin pouvoir tomber dessus, au détour de quelques clics hasardeux venant de ma souris, me perdant dans les méandres de sens critique et les scans d'e-books. Et puis, je l'ai vu. Et c'est déception; légère, mais une déception quand même. Loin de moi l'idée de critiquer le concept du film; ça reste très bon, très original; vraiment, l'idée est géniale, novatrice et passionnante, presque fascinante. Seulement, le concept, prometteur s'il en est, s'avère particulièrement mal exploité. Paradoxalement, Big John l'a beaucoup mieux exploité, partant loin dans un sujet précédemment exploité de manière très superficielle, presque artificielle. Quand tu vois, en plus, que le film est sorti juste à la fin de l'âge d'or de la science fiction au cinoche ( soit après "Planète Interdite", "Godzilla", "L'homme qui rétrécit" et "Voyage au centre de la Terre", pour ne citer qu'eux ), y'avait quand même de quoi kiffer grave; surtout aux vues de la réputation du film. Bon, ça reste quand même très bon, mais ç'aurait pu être largement meilleur. Déjà, ça commence par de grosses incohérences, par des comportements de personnages pas toujours forcément crédibles; bon, c'est pas trop dérangeant sur le coup, mais ça reste un petit détail à relever. Je le confirme sans sourciller, l'écriture est imparfaite; vraiment, c'est trop lisse, presque fade. En fait, c'est surtout qu'elle côtoie autant le très bon que le médiocre. Beaucoup trop court, le film ne prend pas le temps de pleinement exploiter sa menace extra-terrestre, de pleinement expliquer le pourquoi du comment de leur venue sur Terre; une démarche que nous promettait le remake de Carpenter, avec une réelle réflexion autour de l'aspect menaçant et violent de ces enfants d'un autre monde. Et c'est dommage, parce qu'il manque clairement quelque chose au film d'origine; il manque de complexité, de trash, parfois ( même si l'époque le voulait, pour ce dernier détail ). Quand on voit le pouvoir de ces bad guys, ça manque clairement d'une certaine violence psychologique, ainsi que d'une approche scientifique de la chose ( chose que faisait parfaitement le magnifique "Them!", chef-d'oeuvre du sous-genre des "invasions de monstres", qui maîtrisait parfaitement son propos ). Ici, ça manque de constance et d'explication, la conclusion venant comme un cheveux sur la soupe, sans que rien ne nous soit auparavant expliqué. On sait pas pourquoi ça se termine ainsi, le tout nous promettant des choses que la suite n'amènera jamais. Une suite qui n'a d'ailleurs rien compris au message de ce métrage ci; mais nous y reviendrons bientôt, ne vous inquiétez pas. A noter également que les acteurs sont excellents, les gosses bien flippants, la mise en scène très convaincante et la bande son de haute facture. Le tout lui vaut tout une même une très bonne note, malgré son écriture qui n'exploite pas totalement le monstrueux potentiel du concept de base, simplement génial et novateur. Dommage, les types sont un peu passés à côté de leur sujet. On aurait pu avoir un chef-d'oeuvre..
Je m'attendais à mieux, et il me semble l'avoir déjà vu il y a 10 ans...le film est trop court aussi...toutefois ayant eu un plaisir assez moyen à le re-visionner (assez tard d'ailleurs) j'étais assez impatients que cela se termine pour passer à autre choses... Donc selon mes principes cela mériterait un 2,5 ...mais je dois essayer de mettre le film dans le contexte de son époque...il serait un peu facile de ne voire ce film qu'avec des yeux froid&critique "overdosé" d'effet spéciaux ultra moderne oui avec des yeux trop modernes... car en fait ce sont des films comme celui ci avec relativement peu de moyen et des effets spéciaux inexistant (compréhensible pour l'époque)...qui ont fait avancer le cinéma de sciences fiction...et puis c'était un film plus novateurs pour l'époque cela doit être pris en compte...
Je regrette toutefois que les dialogues n' aient pas été poussé plus loin particulièrement entre les enfants blondins et les adultes... il y aurait pu avoir un peu plus de créativité...mais le film ne manque pas de quelque idées intéressante, entre autre celle de la carte du monde ou ils parlent des autres colonies de blondins sur la planète...le film avait plus de potentiel que ce qu'offre le résultat final... c'est un film prototype de science fiction sous fond de guerre froides...pas mal...mais je ne le conseillerais pas à tout le monde...
Je regrette toutefois que les dialogues n' aient pas été poussé plus loin particulièrement entre les enfants blondins et les adultes... il y aurait pu avoir un peu plus de créativité...mais le film ne manque pas de quelque idées intéressante, entre autre celle de la carte du monde ou ils parlent des autres colonies de blondins sur la planète...le film avait plus de potentiel que ce qu'offre le résultat final... c'est un film prototype de science fiction sous fond de guerre froides...pas mal...mais je ne le conseillerais pas à tout le monde...
Adaptation du roman éponyme de John Wyndham, "Le Village des Damnés" est un excellent film fantastique (surtout pour l’époque !) dans lequel une petite ville anglaise se retrouve isolé du reste du pays pendant toute une nuit durant laquelle tous les habitants furent inconscients pour une raison inconnue. Après ce délai, ils récupérèrent tous leurs esprits et la vie repris son cours normal. Cependant, quelques temps plus tard, tous les femmes en âges de procréer se retrouvent toutes enceintes (y compris une fille vierge et une femme dont le mari vient tout juste de revenir d’un long voyage et avec qui elle n’a pas couché depuis des mois !). Bien entendu, cette situation étrange va le devenir encore plus lorsque le héros (et docteur qui plus est) va se rendre compte que les bambins sont extrêmement intelligent pour leur âge…La grande force de ce film est d’avoir choisi des enfants comme vecteur de peur : les enfants représentent ce qu’il y a de plus charmant dans notre monde car ils transpirent la joie, l’innocence, la beauté…donc, quoi de plus terrifiant qu’une chose innocente qui soient présentée comme un monstre ? Et bien ici c’est réussi : possédant tous les mêmes caractéristiques physiques, froids comme de la glace, n’arborant jamais un sourire, n’exprimant aucune émotion, étant toujours ensembles et ayant une croissance intellectuelle fulgurante, ces gamins sont flippants à un tel point qu’on pourrait croire qu’ils sont l’incarnation de Satan sur Terre !!! Bien entendu, derrière ces enfants différents qui arrivent dans une communauté qu’ils finissent par terrifier et qui souhaitent prendre le contrôle de la planète entière, il est impossible de ne pas y voir une allégorie du Communisme d’autant plus que la sortie du film est en pleine Guerre Froide. Soutenue par une bonne réalisation doublée d’effets spéciaux minimalistes mais toujours utilisés judicieusement, le seul reproche que l’on pourrait faire à ce film est son développement extrêmement rapide du récit (le film ne perd pas de temps sur ces 1h15 : l’incident de Midwich, la découverte des femmes enceintes, les enfants flippants, la croissance monstrueuse, les premiers problèmes, prise de conscience, extermination, fin du film…c’est sûr, on vous emmerdera pas ici avec le passé d’alcoolique qui aura détruit sa famille de l’un des protagonistes !!)…mais bon, on était en 1960, faut pas l’oublier non plus. "Le Village des Damnés" est donc un classique du cinéma fantastique qui demeure toujours aujourd’hui une référence en la matière et qui mérite qu’on ne l’oublie pas.
Très peu d'effets-spéciaux mais frissons garantis pour cette première et meilleure adaptation du roman "les coucous de Midwich" de John Wyndham. La mise en scène de Wolf Rilla est particulièrement efficace et propose une bonne dose d'angoisse et de suspense, mais le film ne serait pas aussi captivant sans les apparitions de ces inquiétants gamins qui sont vraiment bien interpréter. Mention spécial d'ailleurs pour le jeune Martin Stephens qui tournera l'année d'après dans "Les Innocents" de Jack Clayton. Clairement un des meilleurs films fantastique de cette période et qui possédera d'ailleurs et fort malheureusement un remake assez fade de la part de John Carpenter en 1995.
Excellent film fantastique anglais que ce "Village des damnés". Loin des productions de la Hammer, 'Le village des damnés" était au contraire un film moderne, inscrit dans le présent. D'une durée très courte, il ne se perd pas en route. Le scénario se déroule avec une grande concision, chaque scène apporte ses éléments nouveaux jusqu'à une confrontation finale magnifiquement imaginée. Les enfants, même encore en bas âge, sont réellement inquiétants et tout à faits crédibles. Un ensemble tellement cohérent que le remake de John Carpenter se révèle en être une copie quasi conforme.
De ces classiques du fantastique à voir absolument. Scénario original, mélange d'un phénomène paranormal inexpliqué du jour au lendemain dans une petite bourgade... et suite à ça... la naissance elle aussi inexpliquée de petites têtes blondes démoniaques (n'ayant pas l'innocence que devrait normalement avoir un enfant on l'aura compris) responsables d'accidents successifs et perturbant la vie des habitants
spoiler:
de par leur don nocif (la manipulation mentale) qu'ils utilisent à mauvais escient pour contrôler de la mauvaise manière qui soit l'esprit des gens
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Alors, leur apparence physique est assez troublante. En adéquation avec une certaine idée du paranormal du film (les figurants sont parfaitement choisis, ils ont quelque chose qui fait tout le mystère et l'étrangeté de l'intrigue et de tous ces phénomènes inexpliqués jusqu'au terme du scénario et de sa chute qui ne sera pas résoudre cette énigme : leur nature, la nature de leur pouvoir ?). Effets spéciaux légèrement vieillots (leurs yeux).
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Alors, leur apparence physique est assez troublante. En adéquation avec une certaine idée du paranormal du film (les figurants sont parfaitement choisis, ils ont quelque chose qui fait tout le mystère et l'étrangeté de l'intrigue et de tous ces phénomènes inexpliqués jusqu'au terme du scénario et de sa chute qui ne sera pas résoudre cette énigme : leur nature, la nature de leur pouvoir ?). Effets spéciaux légèrement vieillots (leurs yeux).
Le village des damnés porte assez mal son nom. Ici point de bondieuseries, mais un parti pris "réaliste", l'utilisation parcimonieuse des effets spéciaux renforçant cette volonté de ne pas à tout prix vouloir impressionner, ça nous change des films d'aujourd'hui jouant exclusivement sur l'esbroufe au détriment du fond.
Mêlant habilement angoisse et science-fiction le long métrage de Wolf Rilla est à la fois scénaristiquement original, mais en plus très bien réalisé, la scène finale est d'ailleurs parfaitement exécutée. Un classique donc Carpenter fi un remake que j'ai vu il y a longtemps et dont je ne saurais dire s'il est meilleur que l'original puisqu'il ne m'a pas franchement marqué.
Mêlant habilement angoisse et science-fiction le long métrage de Wolf Rilla est à la fois scénaristiquement original, mais en plus très bien réalisé, la scène finale est d'ailleurs parfaitement exécutée. Un classique donc Carpenter fi un remake que j'ai vu il y a longtemps et dont je ne saurais dire s'il est meilleur que l'original puisqu'il ne m'a pas franchement marqué.
Très bon film des années 60, du mystère, de la tension (psychologique), une chute.
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