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DarkParadise
123 abonnés
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4,5
Publiée le 7 novembre 2011
J'ADORE! Classique du genre, ce film sur ces monstrueux enfants extraterrestres apporte un tas d'idées novatrices utilisées pour un scénario quasiment parfait. Cette histoire d'enfants aux pouvoirs surnaturels est assez captivante, et fonctionne encore bien aujourd'hui. Le scénario est bien échelonné, la peur montant crescendo, en même que les inquiétudes du héros et des personnages. Encore aujourd'hui, "Le village des Damnés" n'a rien perdu de son originalité. Même en noir et blanc, le film a conservé toute sa force, qui réside éssenciellement dans le regard si froid, dénué de la moindre émotion, de ces mystérieux blondinets. Un bon suspense (qui ne vous fera sûrement pas sursauter, mais qui aura le mérite de vous retenir devant l'écran) et de bons acteurs font de ce film un classique, une référence pour l'époque. L'ambiance du film est vraiment incroyable. C'est un grand classique qui mélange magnifiquement Fantastique et SF. Je le recommande fortement!
Ce petit bijou (en noir et blanc) mérite bien sa réputation de classique du cinéma de science-fiction. Tourné en Angleterre parce que les religieux américains ont fait pression su MGM pour empêcher qu'un film montre une jeune fille vierge mise enceinte sans père, ce film fait dans la sobriété, c'est ce qui fait sa force. Les enfants sont terriblement efficaces, ils ne font rien, leur présence et leurs regards suffisent. Georges Sanders est fabuleux (comme toujours), Barbara Shelley est resplendissante. Certaines scènes sont glaçantes et la fin est à l'image de ce petit chef d'œuvre.
Une oeuvre troublante (surtout dans la première partie) et remarquablement mise en scène mais pas aussi terrifiante que cela et à la fin un peu expédiée. A voir pour les amateurs de science fiction mais ce n'est pas un chef d'oeuvre.
Vu adolescent sur les bons conseils de mon paternel, ce film de science-fiction du début des années 60 de Rolf Willa m’avait marqué. Revu dernièrement et malgré son âge avancé, il n’a pas perdu de son attrait. Quelques mois après s’être retrouver coupé du monde, un petit village anglais est le théâtre d’un événement peu commun : une douzaine de femmes donnent toutes naissance, le même jour, à des enfants blonds, aux pouvoirs télépathiques et maléfiques. Emmené par un excellent George Sanders, l’angoissant « le Village des Damnés » est une jolie réussite, bien plus d’ailleurs que le pâle remake qu’en fit John Carpenter en 1995.
Court, simple, efficace : "Le Village des damnés" est certes un petit film de SF horrifique anglais de 1960, mais il conserve un certain charme. L'histoire est évidemment assez tirée par les cheveux, ce qui explique le recours fréquent à de grosses ellipses, afin de ne pas s'attarder trop longtemps à l'aspect totalement sous-crédible de l'affaire. Pourtant, entre l'atmosphère générale, un bon acteur (George Sanders) et des enfants gentiment flippants, le film fonctionne parfaitement, se regarde facilement et avec intérêt, et ne manque de faire (très légèrement, certes) frissonner le spectateur. Puisque le film est anglais, on ne peut pas vraiment parler de série B ; qui plus est, le film avait eu de bonnes critiques. Cela dit, on pense quand même plus aux séries B horrifiques des années 40-50 (ce qui n'est au demeurant pas du tout un défaut) qu'aux plus grands chefs d'oeuvre du cinéma d'épouvante. Reste un petit film agréable devenu semi-culte avec le temps.
Le film date précisément de 1960 et on peut le voir comme le témoignage d’une bascule entre deux époques. On a l’atmosphère paranoïaque de la science fiction des années 50, où la vie extra-terrestre hostile servait de métaphore de la guerre froide. Mais on sent aussi poindre l’esprit contestataire des années 60 dans la façon dont un village anglais, si tranquille, si rassurant, si conforme, se retrouve littéralement subverti par l’apparition d’enfants semblant les fruits d’une immaculée conception collective. Le scénario est très intelligent, la réalisation excellente (belle photo en noir et blanc au passage). Les thèmes initiés (la fécondation extra-terrestre, les enfants maléfiques…) par ce classique du film de genre seront déclinés, pour le bon ou pour le pire, par toute une série de films d’épouvante de série B ou d’exploitation.
LE VILLAGE DES DAMNES (1960): Film fantastique qui a marqué mon enfance. En noir et blanc mais drôlement efficace. Une excellente partition musicale collée à une ambiance soutenue et intrigante du début à la fin. Pas besoin d'effets spéciaux extraordinaires, les acteurs suffiront à apporter une inquiétude toujours au plus près d'e la réalité. Un très bon film d'horreur comme on en faisait à cette époque là.
Le Village des Damnés est un bon film d'horreur. L'intrigue (d'après le roman de John Wyndham) est très bonne. On entre très vite dans l'action avec la scène d’évanouissement général dans le village de Midwich. Le film ne perd pas de temps (il est d'ailleurs très court) et il n'y a pas de longueurs. La prise de pouvoir progressive du village par ces enfants est fascinant et on reste accroché. Il faut reconnaître à se film une capacité à inquiéter à partir de quelques artifices.. Les enfants issus de la malédiction font carrément flipper de par leur intellect, leur intelligence collective et leur détachement de toute émotion. L'effet spécial consistant à faire luire leurs yeux est à la fois simple pour ne pas dire rudimentaire, mais extrêmement efficace. Ne nécessitant pas beaucoup d'effets spéciaux, on ne peut pas dire que le film ait vraiment pris une ride (si ce n'est que par son aspect noir et blanc). Les acteurs sont plutôt convaincants, les jeunes acteurs en particulier, à la fois froids et hypnotisant. J'ignore comment ils ont été castés mais leurs apparitions à l'écran sont pétrifiantes. George Sanders est très bon. Il classique du genre horrifique qui est franchement réussi.
Ce film, le plus connu du réalisateur W. Rilla, porte en lui la revendication de faire du cinéma, et une sorte de nouveau cinéma, celui qui fait peur. Bien sur, le film a vieilli et les effets spéciaux sont basiques, mais c'est ce qui donne son charme au film. Cela passe d'ailleurs mieux, je trouve, avec le noir et blanc. Les yeux des enfants semblent avoir été peints sur des photos rajoutées à la bande au montage, sauf une fois où il y a du mouvement. Le début est bien, on découvre un village où il se passe un phénomène inconnu. Et vu que les effets spéciaux sont limités, on est dans un film où tout est dans le subjectif, plutôt que le grand spectacle, c'est pour ça que le film plait encore aujourd'hui.
Tiré du roman de John Wyndham "Les coucous de Midwich", cette adaptation signée Wolf Rilla est un pur chef-d'œuvre de suspense du début des années 60. Mis en scène de manière admirable, avec ce qu'il faut de sobriété et d'efficacité, le long-métrage nous immerge intégralement dans cette histoire fantastique effrayante où, l'espace de quelques heures et de manière inexpliquée, un village anglais se voit coupé du monde lorsque tous ses habitants s'endorment brutalement. Après quelques temps, ils découvrent que chaque femme capable de procréer est mystérieusement enceinte, qu'elle soit vierge ou non. Neuf mois plus tard naissent donc ces enfants sans père, tous blonds et tous unis, partageant de manière inquiétante les mêmes pensées, pouvant même lire à travers celles des gens. Leur présence, au début une curiosité, devient vite une source de terreur pour les habitants de ce petit et paisible village. L'intrigue, originale et finalement terriblement ancrée dans la réalité à travers des théories scientifiques toutes plus probables les unes que les autres, se pose lentement mais surement, appuyée par quelques séquences à suspense réussies, la plupart étant des suicides dictés par ces chères têtes blondes, interprétées par une poignée de jeunes acteurs terriblement convaincants. À leurs côtés, les confirmés et épatants George Sanders, Martin Stephens et Barbara Shelley, campant des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Tourné en noir et blanc, avec seulement quelques légers effets spéciaux et une musique imposante, Le village des damnés est indéniablement l'une des plus brillantes œuvres de fantastique (teintée de science-fiction) qu'il soit, source de plusieurs autres films aux sujets similaires. Un film hélas le plus souvent éclipsé par son propre remake éponyme signée John Carpenter qui ne mérite, lui, pas autant de mérite que son prédécesseur.
Ecrire ma critique...Très vieilli, ce village des damnés demandera une dose certaine d'imagination pour rendre crédible un recit qui certes pouvait effrayer à son Áépoque, mais paraît inconcevable même a posteriori.
Un film à l'idée originale intéressante et assez bien traitée mais pas assez à mon goût. Il n'y a rien à redire au niveau de la mise en scène et George Sanders fait une excellente composition. Le final est très bien traité.
Quand on voit ce film, on n'a vraiment pas l'impression qu'il a 50 ans. Car il n'a pas, mais alors pas du tout vieilli. La mise en scène est extrêmement moderne et efficace, les effets spéciaux sont tout à fait corrects, et il n'y a rien à dire sur la musique. Et ce n'est pas tout: l'ambiance angoissante est très réussie, et l'ambiance oppressante reste efficace pendant tout le temps que dure le film. Et quant aux acteurs, même si leurs prestations ne sont pas en tout point remarquables, c'est tout à fait honorable, ça reste crédible. Mais le gros défaut du film, c'est sa (trop petite) longueur: les rebondissements se suivent de façon décousue, et la fin est un peu trop rapide. Mais le film est très bon dans son ensemble, et il me tarde de voir le remake de John Carpenter.