Avis : Le Village des damnés - Page 2

Même si je risque de rêve quelques jours de blond, ce film n'est pas si différent des autres productions du genre pour l'époque, mais ça reste un film sympa qui fait froid dans le dos.

le film "le village des damnés" est un film assez éfficace mais trop prévisible à mon goût. Il n'empêche que ce film possède des acteurs en forme, donc qui jouent bien mais il aurait fallu travailler pour ma part l'angoisse du film. En effet lorsque que j'ai choisi le film, je m'attendais à une angoisse presque pesante. ce n'est guère le cas pour "le village des damnés". Malgré ma petite déception, je suis tout de même content de l'avoir vu. j'aurai tendance à vous conseiller "les innocents". (si vous voulez avoir les pétoches!)

des la premiere seconde on sait qe l'on va le regarder en entier.
flippant.. le mot est faible. a voir absolument

pas mal.

Depuis que j'ai vu le remake de Big John, j'ai toujours voulu voir "Le Village des Damnés" originel. J'ai donc patienté des mois et des mois, jusqu'à finalement arriver à des années, pour enfin pouvoir tomber dessus, au détour de quelques clics hasardeux venant de ma souris, me perdant dans les méandres de sens critique et les scans d'e-books. Et puis, je l'ai vu. Et c'est déception; légère, mais une déception quand même. Loin de moi l'idée de critiquer le concept du film; ça reste très bon, très original; vraiment, l'idée est géniale, novatrice et passionnante, presque fascinante. Seulement, le concept, prometteur s'il en est, s'avère particulièrement mal exploité. Paradoxalement, Big John l'a beaucoup mieux exploité, partant loin dans un sujet précédemment exploité de manière très superficielle, presque artificielle. Quand tu vois, en plus, que le film est sorti juste à la fin de l'âge d'or de la science fiction au cinoche ( soit après "Planète Interdite", "Godzilla", "L'homme qui rétrécit" et "Voyage au centre de la Terre", pour ne citer qu'eux ), y'avait quand même de quoi kiffer grave; surtout aux vues de la réputation du film. Bon, ça reste quand même très bon, mais ç'aurait pu être largement meilleur. Déjà, ça commence par de grosses incohérences, par des comportements de personnages pas toujours forcément crédibles; bon, c'est pas trop dérangeant sur le coup, mais ça reste un petit détail à relever. Je le confirme sans sourciller, l'écriture est imparfaite; vraiment, c'est trop lisse, presque fade. En fait, c'est surtout qu'elle côtoie autant le très bon que le médiocre. Beaucoup trop court, le film ne prend pas le temps de pleinement exploiter sa menace extra-terrestre, de pleinement expliquer le pourquoi du comment de leur venue sur Terre; une démarche que nous promettait le remake de Carpenter, avec une réelle réflexion autour de l'aspect menaçant et violent de ces enfants d'un autre monde. Et c'est dommage, parce qu'il manque clairement quelque chose au film d'origine; il manque de complexité, de trash, parfois ( même si l'époque le voulait, pour ce dernier détail ). Quand on voit le pouvoir de ces bad guys, ça manque clairement d'une certaine violence psychologique, ainsi que d'une approche scientifique de la chose ( chose que faisait parfaitement le magnifique "Them!", chef-d'oeuvre du sous-genre des "invasions de monstres", qui maîtrisait parfaitement son propos ). Ici, ça manque de constance et d'explication, la conclusion venant comme un cheveux sur la soupe, sans que rien ne nous soit auparavant expliqué. On sait pas pourquoi ça se termine ainsi, le tout nous promettant des choses que la suite n'amènera jamais. Une suite qui n'a d'ailleurs rien compris au message de ce métrage ci; mais nous y reviendrons bientôt, ne vous inquiétez pas. A noter également que les acteurs sont excellents, les gosses bien flippants, la mise en scène très convaincante et la bande son de haute facture. Le tout lui vaut tout une même une très bonne note, malgré son écriture qui n'exploite pas totalement le monstrueux potentiel du concept de base, simplement génial et novateur. Dommage, les types sont un peu passés à côté de leur sujet. On aurait pu avoir un chef-d'oeuvre..

Très bon classique fantastique qui déboussole ses villageois, une bourgade s’évanouît quelque part d’Angleterre pris au piège mental par des petites têtes blondes naissantes, le concours de circonstances arrive à terme de cette intrigue surnaturelle sous tension. L’état-major d’urgence de Grande Bretagne ne cherchant pas à inquiéter, le périmètre concerné où tout est sous contrôle suivant les mois d’ellipse. Dormez-bien avec vos oreillers et couettes, dans ce froid de canard frisson qui parcourt les corps fatalement tristes, médusés par le regard 👀phénomène cosmique.

C'est toujours suspect un petit blondinet aux yeux illuminés comme un sapin de noël et coiffé comme les frères Gallagher. Rappel du pitch en deux mots : Dans une bourgade tranquille, un événement étrange se produit. 9 mois plus tard naissent des mômes liés entre eux par un pouvoir mystérieux. Il y a ici tout ce qui fait la magie du fantastique. Le mystère se dévoile petit à petit mais continue à nourrir l'inquiétude. La réalisation, assez classique, ne manque pas de rythme rend parfaitement service au sujet. Les effets (d'époque) sont sobres et efficaces. En toile de fond de récit, se dessine peut-être un rappel au contexte international d'alors (la menace venue d'ailleurs qui s'insinue insidieusement dans la société ou peut-être la mise en valeur de la puissance de la volonté individuelle face au collectif …). Carpenter en a réalisé sa version et Shyamalan y a fait quelques emprunts, ce petit bijou fantastique et rétro plein de malice et de surprise est donc à conseiller.

Par rapport à la version de John Carpenter, un film plus orienté vers la science-fiction que le fantastique qui, au-delà du scénario, évoque le communisme et la Seconde Guerre Mondiale. Assez court mais très agréable à suivre, un film au casting conséquent et qui réserve un bon suspense à défaut d'être une révolution de mise en scène. Pas mal du tout.

Un film d'horreur précurseur. Avec peu d'effets spéciaux et une ambiance assez sombre. Les enfants sont géniaux et les acteurs plutôt bons. Mais le rythme est vraiment mou et peu de choses intéressantes sont à sortir de ce film. A voir pour la culture..

Midwich, une petite bourgade d’Angleterre est le théâtre d’un phénomène mystérieux. Tous ses habitants tombent en catalepsie et se réveillent tous au bout de plusieurs heures. Quelques semaines plus tard, plusieurs femmes de la ville se retrouvent enceintes.

Avec Le Village des damnés (1960), Wolf Rilla adapte le roman The Midwich Cuckoos de John Wyndham et deviendra bien des années plus tard, une œuvre culte du cinéma fantastique. A l’époque, c’était du jamais vu de faire incarner le Mal à travers des enfants. Le film est d’une incroyable sobriété, filmé en noir & blanc, à la mise en scène relativement simpliste. Une atmosphère angoissante, une intrigue diabolique et ces bambins en apparence angélique mais qui se révèlent au final terrifiants.

Wolf Rilla fait des merveilles en termes de mise en scène et nous entraine au cœur de l’horreur avec une réelle aisance. On se souviendra longtemps de George Sanders et la séquence du mur de briques mental. Ce qui est sûr, c’est qu’après ce film, vous ne regarderez plus de la même façons vos chères têtes blondes…

Une suite verra le jour avec Les Enfants des damnés (1964) d'Anton Leader, ainsi qu’un remake éponyme en 1995, réalisé par John Carpenter.

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Osant imaginer des enfants aliens aux pouvoirs télépathiques inouïs et à l'amoralisme absolu, uniquement mus par l'instant de survie, ce drame fantastique à l'élégante mise en scène use autant de la musique que des regards lumineusement vides des intrus pour instaurer une ambiance dangereuse et créer le malaise. Grâce à un scénario solide jusqu'en son dénouement et à un casting impeccable ce damné village marque efficacement. Très réussi!

Un classique de la science fiction, ou de l'épouvante, à vous de choisir, un classique qui est toujours plaisant à revoir. Assez fascinant, bien sûr la distribution n'est pas à négliger, George Sanders se prête au jeu admirablement, ce qui donne une résonnance de véracité, les acteurs joue sérieusement leur rôle, ce qui nous pousse à croire à cette histoire. On aurait tendance à faire le lien entre l'invasion des extras terrestres, et l'invasion des communistes, comme une infection, un virus qui viendrait pour nous nuire, et qui serait prêt à tout pour survivre.
Mais cela se passe dans un village anglais, bien que toute cette histoire aurait pu se passer au Etats Unis.
Dans les points fort du film, la suggestion est la clef de voute de toute cette histoire, car, bien sûr, très peu d'effets spéciaux sont utilisés pour prouver la puissance ou les nuisances que produisent les enfants. L'effet des yeux, les visages impassibles, tout cela est suffisant pour créer le malaise, et c'est une belle prouesse.
Le film reste assez court, mais assez bavard, le final est subtilement amené ce qui donne une cohérence à l'ensemble. Mais, je ne suis pas complétement convaincu, bourré de qualité, il reste moins impactant que certains autres titres de la même époque, je citerais uniquement les Innocents ( avec le même jeune acteur).
A découvrir avant de se pencher sur son remake de Carpenter.

Les enfants maléfiques. Ils ont tous une tête blonde, ils arrivent comme par enchantement dans une bourgade et grandissent très vite après l'accouchement. Ils sont extraterrestres. Le Village des damnés est sur la ligne des films SF des années fin 50. Sa durée est courte, 1h10, en tout cas, l'angoisse (certes légère), monte crescendo et fonctionne bien.

Excellent film fantastique anglais que ce "Village des damnés". Loin des productions de la Hammer, 'Le village des damnés" était au contraire un film moderne, inscrit dans le présent. D'une durée très courte, il ne se perd pas en route. Le scénario se déroule avec une grande concision, chaque scène apporte ses éléments nouveaux jusqu'à une confrontation finale magnifiquement imaginée. Les enfants, même encore en bas âge, sont réellement inquiétants et tout à faits crédibles. Un ensemble tellement cohérent que le remake de John Carpenter se révèle en être une copie quasi conforme.

Ce film, réalisé par Wolf Rilla et sorti en 1960, n'est pas mal du tout ! Le film adapte pour la première fois sur grand écran le roman "Les coucous de Midwich", écrit par John Wyndham, et raconte l'histoire d'enfants qui naissent après un mystérieux phénomène dans un village. Bon, c'est très mal résumé mais le scénario respecte en tout cas très bien le livre, voire même peut-être trop ! C'est effectivement une très bonne chose d'avoir une adaptation fidèle d'un livre à l'écran, bien qu'elle ne soit jamais réellement fidèle, étant donné que lecteur a déjà fait son film dans sa tête, mais du coup, nous n'avons pas réellement de rebondissements. C'est peut-être également dû au fait que je n'ai pas réellement apprécié le livre. Je trouve en effet l'idée géniale et le concept très original mais malheureusement, l'histoire est dans l'ensemble trop plate et c'est ce défaut que nous retrouvons dans le film. Pourtant, il me tardait de voir cette adaptation, ayant très envie de voir ces enfants maléfiques sur grand écran. Par ailleurs, ces enfants sont très bien mis en scène, je pensais que le film aurait beaucoup vieilli mais finalement, il laisse toujours autant de frissons dans le dos lorsque l'on voit ces enfants, surtout lorsque leurs yeux se mettent à briller. Bon, en dehors de cela, on ne s'ennuie pas vraiment, le film ne dure d'ailleurs qu'une heure quinze, mais j'aurais apprécié un peu plus de rebondissements, je trouve d'ailleurs la fin un peu trop facile. Les années 50 ont vues énormément de films de science-fiction, ce n'est donc à l'époque pas un genre nouveau, et nous y retrouvons d'ailleurs une certaine ambiance de la série "La Quatrième Dimension", ce qui est assez sympa. En ce qui concerne les acteurs, ils jouent très bien, notamment, encore une fois, les enfants. "Le Village des damnés" reste donc un bon film.