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Jean G.
30 abonnés
478 critiques
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4,0
Publiée le 16 août 2012
Drôle, archi-drôle, un louis de Funès en pleine forme ; encore une énorme réussite du duo Oury-De Funès qui fait des étincelles. Décalée, cocasse, hilarante, cette comédie est un classique à ne pas manquer.
Les Aventures de Rabbi Jacob avec l’inimitable Louis de Funès, un film drôle, avec un casting sublime, des musiques superbes, une ambiance ultra fun, des répliques cultes, bref un film inoubliable.
Excellent ! L'un des meilleurs Louis De Funès qui soit. En plus du talent de De Funès et des autres acteurs, ce film dénonce les préjugés que l'on peut avoir sur les autres religions. C'est un film qui dénonce le racisme et le communautarisme Juif, sans pour autant être anti-sémite. Il respecte les Juifs mais ne craint pas de les tourner en ridicule avec notamment un accent horrible. J'ai rigolé du début à la fin et c'est un film bien plus intéressant dans ce qu'il cherche à montrer que "Intouchables" ou "Bienvenue chez les Ch'tis".
De mon point de vue, il ne s'agit pas là de la comédie française avec Louis de Funès qui m'a le plus fait rire; rien de bien révolutionnaire dans cette comédie populaire mais ça reste sympathique, notamment avec son humour burlesque, ses nombreuses situations cocasses, ainsi que sa bande originale! S'il doit être vu, c'est surtout pour (et grâce à) De Funès et son célèbre récital comique! Sans oublier sa fameuse danse en Rabbi Jacob, scène culte!
Encore une comédie culte : une farce sur fond de religion qui nous fera toujours rire, où l'on retrouve l'excellent Louis de Funès. Et en bonus, une danse magistrale de l'oncle Rabbi...Certes, le scénario n'est pas extraordinaire, mais le talent de De Funès suffit. Un film à voir absolument ! A noter l'apparition fugace de Gérad Darmon.
On connaît ce film par cœur mais il nous fait rire à chaque fois. C'est le propre des chefs d’œuvre comique qui ne subissent pas l'usure du temps. Entre la créativité scénaristique de Gérard Oury et l'immense talent comique (et rythmique pour la danse hassidique) de Louis de Funès, "Les aventures de Rabbi Jacob" fait incontestablement parti du Panthéon de la Comédie Française. La musique entraînante de Vladimir Cosma est pour beaucoup dans la réussite du film.
C'est pour moi tout simplement l'un des plus grands numéros de Louis De Funes. Une bonne histoire, une musique qui résonne encore dans la tête après le visionnage du film, de bons acteur, une chorégraphie culte et beaucoup de rires, voila ce qui me restera de ce film.
Avec le recul, Rabbi Jacob c'est un film un peu moisi tout de même... Et puis, à force de le voir tous les ans à la télévision on commence à en voir tous les petits dé Jacob c'est tout d'abord un recueil quasi exhaustif des clichés sur les juifs. À l'époque ça passait, on aimait les clichés. Là où il s'en sort, c'est que si on compare à certains films du même genre d'aujourd'hui, le cher Rabbi il n'est pas méchant, et pas trop dégradant.
Comédie culte de Gérard Oury. Un énorme Louis de Funès,un scénario très drôle,une grande interprétation,voila la recette d'un super film avec une petite morale sur le racisme,on rit fort devant un tel De Funès et on remercie énormément Gérard Oury pour ce super film. Je mettrais comme note à ce film un 19/20.
En ce début des années 1970, le duo Oury / de Funès enchaîne les incroyables performances au box-office français. Ils sont à l’origine du plus gros score de l’histoire du cinéma hexagonal avec La grande vadrouille et viennent de signer l’une des meilleures comédies de tous les temps avec l’exceptionnelle " Folie des grandeurs " (1971). Les deux hommes prennent alors le temps pour concocter un nouveau sommet du rire et passent ainsi une année entière à écrire (avec Danielle Thompson au stylo) le scénario de ce qui deviendra Rabbi Jacob. Ce soin maniaque apporté à chaque détail, ainsi que la profusion d’idées sont pour beaucoup dans la réussite de ce métrage audacieux dans son propos. Effectivement, cet appel à la tolérance entre peuples de religion différente pouvait poser de nombreux problèmes à une époque où les tensions entre Israël et la Palestine étaient à leur comble. Si le discours ne fait aucun doute sur sa profonde humanité, il n’est pas sûr que toutes les communautés apprécient le portrait qui est fait d’eux, les Français racistes en premier lieu. Dans un rôle antipathique, le génial Louis de Funès parvient à nous rendre attachant un homme qui découvre peu à peu la culture de ceux qu’il rejette par ignorance. Message convenu diront certains esprits chagrins, mais ô combien toujours d’actualité. Toutefois, la principale qualité du long-métrage vient de l’époustouflant dynamisme de sa star comique, véritable bourrasque qui entraîne le spectateur dans un tourbillon de gags tous plus savoureux les uns que les autres. Grâce à un scénario ciselé, un montage à la limite de l’hystérie et une réalisation luxueuse, " Les aventures de Rabbi Jacob " (1973) s’impose immédiatement comme une référence du genre. Oury a également eu l’excellente idée de confronter deux générations d’acteurs qui se complètent parfaitement : de Funès, Suzy Delair et Marcel Dalio incarnent la vieille école du rire avec une efficacité redoutable, tandis qu’Henri Guybet, Claude Giraud et Miou-Miou donnent une bouffée d’air frais avec un style de jeu plus naturel et moderne. Avec son budget de superproduction, " Rabbi Jacob " bénéficie de tous les moyens nécessaires pour traduire son délire comique en images marquantes. Ainsi, on n’est pas prêt d’oublier la séquence d’anthologie dans l’usine de chewing-gum où de Funès baigne dans un liquide vert-pomme qui tranche esthétiquement avec la tonalité neutre du décor principal. Sorti en pleine guerre du Kippour, le film n’a pas souffert de ce contexte tendu et s’est imposé immédiatement comme une valeur sûre du box-office français. Resté six semaines en tête du classement national, le film a terminé sa carrière au-delà des 7 millions d’entrées / France. Une remarquable performance pour un de Funès encore en pleine possession de ses moyens. Malheureusement, peu de temps après, il a été contraint de s’éloigner des écrans durant deux ans à cause d’une très grave crise cardiaque qui l’a sérieusement diminué. En ce sens, on peut considérer " Rabbi Jacob " comme son dernier grand film.