Un très grand classique de la comédie française! Des scènes cultes, des répliques hilarantes et des acteurs au diapason ; en fait, tout a déjà été dit, il suffit juste de le revoir.
Comment expliquer que le cinéma français arrivait à l'époque à pondre des nanars (car il s'agit bel et bien d'un nanar) que l'on a infiniment plus de plaisir à voir et à revoir, pour la centième fois qui plus est, que les "bons" films du moment ? Qui n'a pas une tendresse profonde pour les gags lourds d'Oury, pour la louchée de bons sentiments, pour le "surcabotinage" de De Funès et tutti quanti? Le côté France (encore) "gaulliste" en rajoute sur le front du suranné. Une sympathique désuetude donc pour un film d'où la subtilité est totalement absente mais qu'on aime bien, encore et toujours.
Il fait partit des films cultes Français, à ne rater sous aucun pretexte. Avec un Louis de Funes toujours aussi talentueux que comique, traité sur un sujet trash au 21eme siècle, sur les juifs, ils nous emmennent dans une comédie du début jusqu'à la fin à en mourir de rire.
Mon père adore mais moi je le trouve trop moyen,il n'y a que Louis de funès qui est drôle,les autres personnages ne serve pas à grand chose et la mise en scène est moyenne.
Simple coup de gueule en passant. Ce film est rediffusé au moins une fois par an à la télé française ; or la caricature véhiculée est beaucoup plus complexe qu'elle n'y parait au premier abord et les valeurs transmises à travers de type de média "culturel" de grande masse sont dangereuses (antisémitisme latent, racisme, cloisonnement des classes sociales...). Ce film au premier abord très léger est en fait la lie du cinéma français d'"humour" des années 70. A éviter impérativement
A mi-chemin entre la pure comédie et la comédie musicale, cette petite aventure parvient à nous distraire sans pour autant nous faire éclater de joie. Il faut reconnaître l'indubitable talent de Louis de Funès, qui, par son enthousiasme délirant, arrive à nous enchanter. Personnellement, je n'ai pas totalement adhérer à l'histoire, l'humour qui s'en dégage reste du niveau potache. L'aspect le plus positif qui en ressort essentiellement est le rapprochement entre religions, sur un agréable fond musical et dansant.
En ce début des années 1970, le duo Oury / de Funès enchaîne les incroyables performances au box-office français. Ils sont à l’origine du plus gros score de l’histoire du cinéma hexagonal avec La grande vadrouille et viennent de signer l’une des meilleures comédies de tous les temps avec l’exceptionnelle " Folie des grandeurs " (1971). Les deux hommes prennent alors le temps pour concocter un nouveau sommet du rire et passent ainsi une année entière à écrire (avec Danielle Thompson au stylo) le scénario de ce qui deviendra Rabbi Jacob. Ce soin maniaque apporté à chaque détail, ainsi que la profusion d’idées sont pour beaucoup dans la réussite de ce métrage audacieux dans son propos. Effectivement, cet appel à la tolérance entre peuples de religion différente pouvait poser de nombreux problèmes à une époque où les tensions entre Israël et la Palestine étaient à leur comble. Si le discours ne fait aucun doute sur sa profonde humanité, il n’est pas sûr que toutes les communautés apprécient le portrait qui est fait d’eux, les Français racistes en premier lieu. Dans un rôle antipathique, le génial Louis de Funès parvient à nous rendre attachant un homme qui découvre peu à peu la culture de ceux qu’il rejette par ignorance. Message convenu diront certains esprits chagrins, mais ô combien toujours d’actualité. Toutefois, la principale qualité du long-métrage vient de l’époustouflant dynamisme de sa star comique, véritable bourrasque qui entraîne le spectateur dans un tourbillon de gags tous plus savoureux les uns que les autres. Grâce à un scénario ciselé, un montage à la limite de l’hystérie et une réalisation luxueuse, " Les aventures de Rabbi Jacob " (1973) s’impose immédiatement comme une référence du genre. Oury a également eu l’excellente idée de confronter deux générations d’acteurs qui se complètent parfaitement : de Funès, Suzy Delair et Marcel Dalio incarnent la vieille école du rire avec une efficacité redoutable, tandis qu’Henri Guybet, Claude Giraud et Miou-Miou donnent une bouffée d’air frais avec un style de jeu plus naturel et moderne. Avec son budget de superproduction, " Rabbi Jacob " bénéficie de tous les moyens nécessaires pour traduire son délire comique en images marquantes. Ainsi, on n’est pas prêt d’oublier la séquence d’anthologie dans l’usine de chewing-gum où de Funès baigne dans un liquide vert-pomme qui tranche esthétiquement avec la tonalité neutre du décor principal. Sorti en pleine guerre du Kippour, le film n’a pas souffert de ce contexte tendu et s’est imposé immédiatement comme une valeur sûre du box-office français. Resté six semaines en tête du classement national, le film a terminé sa carrière au-delà des 7 millions d’entrées / France. Une remarquable performance pour un de Funès encore en pleine possession de ses moyens. Malheureusement, peu de temps après, il a été contraint de s’éloigner des écrans durant deux ans à cause d’une très grave crise cardiaque qui l’a sérieusement diminué. En ce sens, on peut considérer " Rabbi Jacob " comme son dernier grand film.
Les aventures de Rabbi Jacob est un très grand classique du cinéma français , et aussi un des meilleur film de Gérard Oury , où on y trouve Louis de Funes au top avec un sujet délicat pour l'époque , et qui a su trouver un énorme succès , ce qui n'est pas étonnant , vu l'excellence du film , avec des blagues hilarante tout au long du film , qui réussira à traverser les générations aujourd'hui et dans le futur.
Un grand cassage de gueule.Une plaisanterie de mauvais goût sur les rabbins,qui peut en offenser certain.Même la scène de la danse et l'interprétation magnifique de Louis de Funès ne sauve pas le film.Bien dommage!
Un super Louis de Funès, une nouvelle fois pour une comédie super drôle. Même si le scénario est pas génial les gags viennent rattrapés très largement le tout.