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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 août 2008
Après Le Gendarme à New York, Jean Girault décide de retourner à ses racines originelles. La ville en est bannit, la pollution à l'écran aussi. Place au rire et au charme du commencement, à la poursuite d'une aventure aussi prévisible que ne l'est le mariage de notre plus grand sadique et romantique Cruchot. Et quel bonheur ! En effet, alors que le second opus perdait malheureusement les marques de son prédécesseur, c'est-à-dire les clichés volontairement grossiers de notre gendarmerie tropézienne, il était évident qu'il en retrouverait de nouveaux. Moins mordante, la caricature américaine pouvait même par moment sentir le mauvais goût, comme l'idée simple qu'un noir d'une banlieue pauvre de New York soit comme la plupart des siens un misérable petit dealer aux allures de déliquant dont le fond finalement n'est pas si mauvais que cela. Le tout finissant en choragraphie musicale à deux centimes. Mais de retour en France, nos délirants gendarmes ont tous les atouts pour nous faire passer de grans moments de rire. Et la surprise n'est que mieux puisque cet épisode est incontestablement l'un des meilleurs de la série, encore plus drôle que le premier pour lequel celui-ci s'inspire en grande partie. Quiproquos à foison, badinages délirants entre Louis De Funès et Claude Gensac, un Gerber aussi romantique qu'une moule échouée sur la plage en plein conflit conjugal, et où la compagnie de gendarmerie aussi voyeuse que possible se révèle comme à son habitude aussi maladroite qu'hilarante. Le tout saupoudré d'une course poursuite phénoménale avec la bonne soeur pour trois minutes à en pleurer de rire. Un grand moment de comédie, tout simplement.
Troisième volet de la saga et il surpasse les deux précédents. Cruchot est confronté à l'amour, la veuve du colonel le François qui est incarnée par Claude Gensac. Cette dernière va faire en sorte que Cruchot gravisse les échelons et va donc passer l'examen d' adjudant chef face à Gerber. Les situations cocasses sont au rendez-vous devant ce film sans temps morts, avec les scènes du coup de foudre. des trucages sans changement de plans pour l'époque. Toujours une ambiance vacances d'été. Galabru est toujours délicieux, et que dire des scènes culte de séduction et surtout de la passation de pouvoir. A noter le retour de la bonne soeur. Une comédie culte comme on n'en fait plus
"Le Gendarme se marie" est le troisième épisode des aventures du gendarme Cruchot et de sa brigade. On peut reprocher cette fois-ci le côté très commercial du film. En effet, la réussite des deux premiers épisodes au box-office est sans doute à l'origine de l'écriture de ce troisième opus. De plus, le film manque cruellement d'idées, à l'image du titre qui résume plus ou moins le scénario. Cependant, les acteurs sont toujours bons et Louis de Funès nous fait toujours bien rire, et les gags sont toujours plutôt drôles. On ne peut, néanmoins, nier que ce "Gendarme se marie" n'est pas très utile.
Excellent, la scène où la fille de Cruchot se déguise en gamine est hilarante xD l'un des meilleurs des films gendarmes, un plaisir d'y retrouver Claude Gensac également !
Nouveau volet de la saga, "Le Gendarme se marie" est le meilleur film de celle-ci, d'un point de vue tout à fait personnel. Même si ce n'est pas forcément le long-métrage devant lequel j'ai le plus ri, c'est celui qui est le plus réussi si on le prend de manière objective. Ce qui va en faire sa particularité va surtout venir du fait qu'il soit clairement bien mené, et qu'il amène donc un élément supplémentaire par rapport aux deux premiers projets, à savoir du rythme. Celui de ce film est clairement bien plus intéressant que sur l'ensemble de la saga, bien que je l'accorde, cela ne fait absolument pas toute la qualité d'un film. Mais, pour le reste, ce projet garde toutes les qualités propres de la saga. On retrouve vraiment ce qui faisait la force des premiers, tout comme ce qui faisait aussi, et malheureusement, ses faiblesses. Si on continue de rire assez facilement, grâce à un casting qui est toujours de qualité et à des gags plutôt bien écrit (j'apprécie particulièrement toute cette introduction sur la route par exemple). On se retrouve, une nouvelle fois, face un film à l'écriture très classique. L'histoire de cette romance sera un peu trop forcée et l'excuse du "coup de foudre" semble aller dans cette idée. Au moment de la sortie de ce film, nous n'avions pas encore exploré ce genre de principe très irréel (comme on le verra avec les extraterrestres), et cela m'a un peu peu trop sorti de l'histoire. Cependant, cela n'empêchera cependant pas au spectateur de passer un bon moment, le ton et l'ambiance de la saga étant toujours aussi prenants. Ce troisième volet aurait donc pu permettre à cette saga de prendre un nouveau virage et de voir en plus grand pour la suite. Malheureusement, même si ce film est une sorte d'apogée pour cette saga, les suites ne vont que perdre en qualité. Le long-métrage est donc vraiment bon, et je le redis, il est le meilleur de ses six films. Pour conclure, un film un peu plus intéressant que ses prédécesseurs.
Le meilleur gendarme je pense (le 1er est pas mal et les 4 autres sont des navets). De Funès se fait voler la vedette par Claude Gensac. Quel dommage que les 3 derniers épisodes n'aient pas été réalisés en prenant exemple sur celui-là !! ...
Avec ce troisième film, on sent que le filon commence à s’épuiser. En effet, si certains gags sont drôles, on regrettera quand même les délires des deux premiers épisodes, en particulier ceux du deuxième. Le précédent a fait tellement bien qu’il était difficile de le surpasser. Cette fois-ci, Cruchot ne poursuit pas les nudistes, ne va pas sur le continent américain, mais tombe amoureux. Oui oui, vous avez bien lu. Qui aurait pu croire que cet homme avait un cœur?
En 1968, Jean Girault réalise ce troisième volet de la célèbre saga du « Gendarme ». Il s’agit certainement du meilleur épisode, en raison notamment de la variété des intrigues et de l’interprétation plus subtile de Louis de Funès. Ce dernier connaît ici une romance avec Claude Gensac, sa partenaire attitrée au grand écran. Cela donne lieu à des gags dont lui seul avait le secret. Bref, une douce comédie bien française.
Avec ce film on a le droit à des jalousies,de l'hypocrisie,de l'amour et une bonne dose d'humour. On passe donc un très bon moment en le regardant d'autant que les situations se retournent. Ce film est assez rythmé donc pas le temps de s'ennuyer pour le peu qu'on sache apprécier le cinéma français. Par ailleurs l'arrivée de Claude Gensac (Josepha) apporte une jolie touche féminine au film. Mais dommage qu'il y ait une incohérence dans les prénoms de la femme de Gilbert (Galabru).En effet dans le premier film,elle s'appelle Cécilia alors que dans celui-ci elle s'appelle Gilberte.
Troisième épisode de la saga des gendarmes de Saint-Tropez. Après une virée mouvementée à New York dans le film précédent, nous voici avec un Cruchot qui décide de se marier. C'est toujours aussi drôle et De Funès reste égale à lui-même c'est à dire un virtuose du comique. De nombreuses scènes cultes, comme par exemple celles de l'examen "scolaire" (à pleurer de rire) ou la poursuite en side-car, parsèment ce film. Toute une époque et pourtant l'humour fait mouche à chaque fois. Un classique de la comédie.
Guère plus élevé que les deux précédents épisodes, mais certainement moins pire que les trois suivants, "Le Gendarme se marie" n'a finalement pas plus d'intérêt que cela, se contentant de se reposer sur ses acquis et de reproduire à l'infini les mêmes gags et situations que dans le reste de la série. Mêmes grimaces de la part de Louis de Funès, mêmes garde-à-vous de la part de Jean Lefebvre,... Seule la situation où Cruchot et Gerber sont en concurrence pour le grade d'adjudant-chef peut prêter à quelques sourires.
"Le gendarme se marie" constitue le troisième volet d'une saga culte en France qui en compte 6. Trois ans après "Le gendarme à New York" qui s'est avéré décevant. Cruchot, joué par l'impayable Louis De Funès, revient à Saint-Tropez sur le lieu de sa gloire (et du premier épisode), et cette fois c'est la romance qui est au centre de tous les débats. Comme bien souvent lorsqu'on parle de romance, le scénario est un peu plus difficile, car il faut éviter le niais et les clichés et il faut surtout éviter que le scénario soit creux. Le premier point est plutôt bien évité grâce à une certaine retenue dans le jeu d'acteur et dans l'écriture mais aussi grâce au fait que le scénar' ne s'oriente pas totalement vers le romance puisqu'on a également le droit à un concours pour monter en grade et tout le tralala. Mais le deuxième point est raté, le scénario est complètement raté et creux. C'est bien dommage car l'histoire avait le potentiel.