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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 juin 2008
Terry Zwigoff adapte Ghost World, la bande dessinée culte de Daniel Clowes et réalise un film juste et ironique sur le délicat passage de l'enfance à l'âge adulte. Les actrices sont sublimes, l'histoire est prenante.... sans aucune doute l'un des plus beaux films sur l'adolescence que j'ai vu!
Un petit film qui ne paie pas de mine, mais qui pose de grandes et belles questions sur le sens de la vie. Le réalisateur se garde bien d'apporter des réponses toutes faites aux problèmes de ses personnages constamment en conflit avec la réalité.
Thora Birch est une fille perdue dans un monde qu'elle cherche sans jamais vraiment trouver,peut être parce qu'elle ne veut pas vraiment faire face à sa situation : prise entre deux mondes, celui des adultes et de l'adolescence, elle va refuser de faire un choix et se laissera charmer par un Steve Buscemi mélomane, qui semble tout aussi perdu qu'elle. Ces deux êtres perdus se ressemblent beaucoup même si tout semble les opposer :ils partagent un certain refus du conformisme (musical pour Buscemi, monde du travail pour Birch). Le film est très subtil et nous dévoile la part d'humanité qui se cache en eux, sur fond de Blues et de piano. Il ne manque à ce tableau que les figures comparatives contre lesquelles ces personnages vont prendre conscience de leur vraie nature : Scarlet Johansson représente la femme moderne, celle qui à déjà quitté l'adolescence et qui s'érige en parfaite femme contemporaine,prête à faire face à la vie active. "Dana" représente la femme presque parfaite que Buscemi aurait pu avoir, mais l'éternel insatisfait qu'il campe ne sera jamais vraiment heureux avec ce type de femme (reflet d'une Scarlet Johansson plus âgée). C'est l'histoire de deux êtres qui se croisent et qui cherchent un amour impossible, une vie fantasmée . Ce sont des éternels insatisfaits de ce que le monde leur apporte, car ils sont en perpétuelle réflexion sur celui ci. Ils se posent des questions sur le sens des choses. C'est beau, c'est émouvant, à l'instar du thème de David Kitay, magnifique combinaison de piano et d'orchestration à cordes. Ce film suscite la réflexion : Que cherchons nous réellement? sommes nous certains de trouver un jour ce que nous voulons réellement? ou bien échouerons nous toujours à nous trou
Le ciné indé à son meilleur. Excellent film sur l'adolescence. Thora Birch, Steeve Buscemi et les autres acteurs sont vraiments bons. Une peinture originale et vrai d'une certaine jeunesse (et pas qu'américaine...)
Bon divertissement! Drôle au début (Thora Birch est tout simplement hilarante de cynisme et d'hypocrisie) et triste par la suite. La fin est par contre assez tirée par les cheveux, dommage! Mais à voir, ne serait-ce que pour voir Scarlett Johansson juste avant qu'elle soit propulsée au rang de superstar!
Après un démarage déroutant mais intéressant le film sombre dans l'ennuie, on attend qu'il décole mais en vain. C'est vraiment dommage car les acteurs sont très bon dans l'ensemble et le sujet aurait pu être beaucoup plus intéressant.
Je vous emmerde, tous. Je suis jeune. J'ai du potentiel. Je sors du lycée et j'ai l'intention de faire quelque chose de ma vie. Alors, inutile de me prendre le chou avec votre truc vaseux que vous appelez "l'existence". Je sais qui je suis et ce que je vais faire, moi. Si je travaille dans un ciné et que je sers du pop-corn à des grosses dégueulasses, c'est pas par vocation, ok ! C'est un choix. J'ai choisi, et de toute façon je m'en fous j'ai été viré alors quoi ? Je ne sors pas d'une bd ni d'un film et je vous emmerde. Maintenant j'ai un bus à prendre, ciao.
Tout à été dit non? Très bonne adaptation du comics de Daniel Clowes (dit le "David Lynch de la BD" d'après mon bouquiniste). Des actrices (acteurs aussi) éblouissants, des seconds rôles épatant, heu quoi d'autre?
Un film tout simplement somptueux! De bons acteurs, une histoire prenante emplis de dialogues intelligents... Une philosophie captivante ainsi qu'une subtile lueur d'espoir pour les persones non conformistes ;) Sans oublier une BO intéressnte, car détachée des (Sorry pour ma sincérité) merdes commerciales à la MTV-M6 et j'en passe.... Ce film mérite d'être vu, surtout pour les jeunes gens de 18-25 ans, afin de se remettre en question à la place d'oublier leur cerveau pour des futilités...ET d'écrire en SMS aussi...
Ghost World n’est qu’un prétexte à l’énonciation des goûts musicaux de Zwigoff, pas franchement terrible d’ailleurs, la toute jeune Scarlett n’étant que vaguement exploitée.
Je n' ai pas accroché à l' histoire du mal de vivre de cette ado cynique ayant du mal à grandir même si il y a parfois des séquences amusantes. Ghost World est à mes yeux une comédie manquant de profondeur dramatique vis-à-vis du thème sur lequel il est centré.
Cet étrange film aussi drole que cynique est un bijou. Thora Birch est excellente dans son role, une typique ado américaine qui en a marre de la vie ! Une très bonne actrice.
Adapté d'une bande-dessinée de Daniel Clowes Terry Zwigoff se lance dans un film à l'univers pas complètement inconnu puisqu'il réalisa le documentaire "Crumb" (1994) consacré au dessinateur Robert Crumb. D'ailleurs il demanda à la fille, Sophie Crumb de dessiner les oeuvres du personnage de Enid dans le film... Zwigoff offrit les deux rôles principaux à deux actrices montantes, Thora Birch vue dans "American Beauty" (1999) de Sam Mendes et Scarlett Johansson vu dans "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998) de Robert Redford... Ces deux actrices talentueuses n'ont malheureusement pas le même traitemùent dans le film. Le scénario laissant toute la place au personnage de Enid (Thora Birch), il est dommage que Rebecca (Scarlett Johansson) soit si peu exploitée. En effet la vision du monde et les objectifs un peu flous des jeunes filles méritaient un parallèle entre les deux plutôt qu'un seul et même angle de vue. Une chronique douce-amère sur le passage à l'âge adulte, Terry Zwigoff signe un joli film empreint de mélancolie et d'un certain pessimisme malgré une fin surréaliste qui ouvre la porte à une autre destinée... Chacun doit faire son choix et parfois choisir la ligne qui n'existe peut-être pas. Un film auquel il manque un rythme plus soutenu et moins monotone. Un film devenu culte au fil des ans mais à y regarder de plus près sons ujet de fond reste trop peu abouti, la faute entre autre à ce personnage qui semble seul avoir de l'importance aux yeux du réalisateur, futur réalisateur de "Bad Santa" (2003) avec Billy Bob Thornton. Ce film obtint le Prix du Jury et le prix d'interprétation pour Thora Birch au Festival de Deauville.
Adaptation très fidèle de lexcellente et sarcastique BD de Daniel Clowes, Ghost World reste l'un de mes (nombreux) films préférés. Du cynisme et de lhumour noir comme il en faut, une B.O. sans fausses notes et surtout des personnages décalés très bien interprétés (Steve Buscemi est attachant dans son rôle de type paumé). Cela dit, la mention spéciale revient quand même à Thora Birch qui se surpasse (bien plus que Scarlett Johansson) dans le rôle dEnid : elle est irrésistible. Ghost World reste avant tout un film comme on devrait en voir plus souvent un pur bijou.
Une vision de la société américaine (Le "Ghost World") à travers les yeux d'Enid (cataloguée "adolescente difficile")qui découvre la vie après le lycée. Si le rapport des adultes/de la société aux adolescents en est la toile de fond, c'est aussi un film sur l'individu, les choix de vie qu'il est nécessaire (ou pas) de faire. La description des adultes (ridicules, malheureux, totalement dépassés, fous...), celle de l'héroïne, des autres ados sont telles que le spectateur ne s'identifie à personne, du coup on regarde ce film de l'extérieur, comme un documentaire. Cet effet est renforcé par l'absence de "coups" scénaristiques faciles ou d'effets de comédie. La scène de fin est formidable, chose rare et tous les acteurs sont très bons. Avoir donc...