AlloCiné
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Toutes les notes
Un petit film indépendant singulier,sur la période charnière séparant la fin du lycée et l'entrée dans la vie adulte,vue à travers les yeux d'Enid.Sa misanthropie,sa morosité,son pessimisme.Enid ne sait pas qui elle est,et où elle va.Sa rencontre avec un homme complètement largué,va bizarrement la revigorer,mais attention le retour à la réalité risque d'être rude...Jamais facile de devenir adulte,surtout lorsqu'on ne croit en rien.Enid représente l'archétype de nombreux adolescents.Thora Birch,décalée et juste,lui donne une consistance étonnante.Terry Zwigoff,s'est beaucoup attaché à la forme du film,choississant volontairement des teintes vives,et se servant d'objets pour symboles et métaphores.Autant d'indices sur un mal-être,et sur une affection qui peut s'orienter n'importe ou,avec conviction,mais sans lucidité.Il y a pas mal de poésie dans "Ghost World".Si toutes les idées ne sont pas judicieuses et si parfois les dialogues veulent à tout prix taper dans l'absurde,le ton doux-amer emporte l'adhésion.Et dans les seconds rôles,la toute jeune Scarlett Johansson(un talent déja bien visible)et l'inattendu Steve Buscemi(dont la sobriété dépressive lui va au teint)appuient la neurasthénie recherchée.
Tout comme dans "The hole", Thora Birch joue le rôle d'une fille décalée, tordue, et par conséquent originale. Et tout comme dans "The hole", son interprétation est remarquable et juste.
Ghost World manque cruellement de rythme, Scarlett Johansson est moins présente à l'écran que Thora Birch, dommage un équilibre entre les deux personnages aurait été plus intéressant. Vraiment rien de très intéressant dans ce film.
Aussi drôle que touchant. Un film pour tout ceux qui ont du mal à trouver leur place dans ce monde et refusent la conformité par peur de trahir leur vraie nature.
un film qui explore la difficile période entre ado et adulte. Les acteurs sont tous très bons, buscemi birch et johansson en tête. On passe un bon moment à suivre l'aventure de ces deux "amies"
Terry Zwigoff, avec Ghost world, réalise une comédie dramatique tendre, subtile et bouleversante sur une adolescente cynique et paumée dans un monde qu'elle ne comprend pas et auquel elle refuse d'adhérer. Perdue au milieu des fast-food, des marques de sport, des garçons de son âge qu'elle déteste et des filles du lycée qui l'insupporte Enid et Rebecca vivent en marge. Rebecca, toutefois influencée par sa meilleure amie aspire à plus de conformité et cherche à se ranger. Enid, déboussolée se lie d'amitié pour un ringard plus âgé qu'elle. Zwigoff dépeint avec humour cet environnement banal et familier. Le succès de son film tient au fait que chacun pourra se retrouver dans un des personnages. Drôle, touchant et triste quelques fois, le long métrage se veut atypique dans sa manière d'aborder l'adolescence et ses tourments. Proche d'un American Beauty, sans toutefois en égaler son impact et sa profondeur, plus léger en somme, Ghost world reste farouchement original dans le paysage hollywoodien. Un film qui va à l'encontre du conformisme et du style de vie Américain. Le centre du récit demeure les personnages et rien d'autres, toute superficialité esthétique en sont banni rendant le film terriblement proche de son sujet, simple, naturel et familier. Thora Birch est exceptionnelle dans son rôle d'adolescente tourmentée,on peut y apercevoir les débuts de Scarlett Johansson et le génial Steve Buscemi. Un superbe film intimiste qui montre les difficultés du passage à l'âge adulte.
J'ai adoré le jeu de Thora Birch et de Scarlett Johansson dans le rôle de deux jeunes filles qui cultivent le goût d'une curiosité décallée, mignones, mais qui doivent aussi apprendre à se trouver un chemin après leur lycée. Elles m'ont beaucoup fait penser à la série américaine Daria en moins cynique.
Les personnages sont très attachants et bien joués et la réalisation est très bonne.
Plus que ça Ghost World est une sorte de chanson vers l'indépendance, une histoire assez touchante.
Les personnages sont très attachants et bien joués et la réalisation est très bonne.
Plus que ça Ghost World est une sorte de chanson vers l'indépendance, une histoire assez touchante.
Le réalisateur aborde le thème du passage à l'âge adulte à travers deux adolescentes assez marginales. Il y a d'ailleurs une atmosphère particulière qui se dégage du film... Mais, ça ne suffit pas. Le tout manque de crédibilité, c'est parfois trop caricatural, avec au final une histoire qui n'apporte que peu de surprises au spectateur.
Si les acteurs sont convaincants, on pourra tout de même regretter la sous-exploitation du personnage de Scarlett Johansson, qui d'une certaine façon offre une optique différente au passage à l'âge adulte, comparé à celui de Thora Birch.
Décevant.
Si les acteurs sont convaincants, on pourra tout de même regretter la sous-exploitation du personnage de Scarlett Johansson, qui d'une certaine façon offre une optique différente au passage à l'âge adulte, comparé à celui de Thora Birch.
Décevant.
Voilà un film plutôt bon, qui traite parfaitement bien le sujet de l'adolescence et du mal-être, ce qui est plutôt rare au cinéma. Même si Thora Birch m'insupporte un peu, elle est excellente et donne du charme au film (tout comme American Beauty). Elle joue parfaitement son rôle de jeune femme asociale et égoïste qui tend à énerver. Le problème, c'est que je n'ai pas réussi à éprouver quelque chose de vraiment positif pour ce personnage, ce qui a dû me bloquer. J'aurais pu ressentir (au moins) une certaine forme de compassion, mais non. Par contre, ce procédé a parfaitement marché sur Seymour, interprété par le génial Steve Buscemi, qui prouve ici qu'il peut jouer des rôles très humains et émouvants. J'ai réellement adoré ce personnage, sa vie, son caractère. D'autres éléments du film sont très positifs, comme Scarlett Johansson ou le vieux bonhomme sur son banc qui attend le bus. Tout le film est à la fois poétique et dramatique, ce qui offre de nombreuses scènes vraiment très belles. Bref, c'est un film à voir.
Je n'ai pas trop aimé ce film parce que je ne vois pas à quoi le réalisateur veut en venir... a part ça le film est assez drôle et les acteurs jouent très bien (voila pourquoi je mets ces deux étoiles).
Excellent!
Elles sont cyniques, odieuses, marrantes, misanthropes et rebelles.
Les fans du dessin animé "Daria" se régaleront!
Elles sont cyniques, odieuses, marrantes, misanthropes et rebelles.
Les fans du dessin animé "Daria" se régaleront!
Super film. Tres drole. dans un super esprit decalé. Bref un film super avec des acteurs supers. La prestation de scarlette johansson, thora birch et steve buscemi est remarquable.
J'ai adoré le script de ce film, ainsi que la musique, et les acteurs. Ce film joue dans le détail. Dommage qu'il ne soit pas plus connu. C'est un de mes films préféré pour le sentiment d'abandon qu'il nous laisse à la fin. Il est quelque peu déroutant. Quelle est notre place dans ce monde face à cette recherche de performance et d'existence aux yeux des autres que cette société nous pousse à avoir?
Caine78
Quelques années avant son réjouissant « Bad Santa », Terry Zwigoff nous enchantait déjà avec ce « Ghost World » venu de nulle part hormis de l'univers si singulier d'un cinéaste que l'on aimerait tellement voir plus souvent à l'ouvrage. Car si les premières minutes ne nous rassurent pas vraiment tant on ignore quelle direction le film va prendre, Zwigoff ne laisse que peu de temps le doute planer tant le reste s'avère être un véritable régal aussi bien pour les yeux que pour l'esprit. Car au-delà de la science du cadrage du bonhomme et de toutes ses étonnantes couleurs vives apportant une touche très « 60's » à l'ensemble, c'est d'abord le point de vue de l'auteur qui nous régale vis-à-vis de ce monde de l'après-adolescence que l'on connaît tous si bien, surtout que l'on est pour une fois très loin des chroniques prévisibles et fades que l'on nous assène si régulièrement. Ici, place aux dialogues avant tout, pas forcément réalistes (bien au contraire), mais presque toujours réjouissants, tout comme les situations régulièrement hilarantes et elles aussi totalement au service de cette période bien à part qu'est celle de quitter la maison familiale ou encore de trouver son premier boulot. Loin de s'apitoyer sur son sort donc, l'oeuvre présente au contraire un sens de l'humour et de l'absurde à toute épreuve auquel chaque acteur vient apporter sa pierre à l'édifice, que ce soit la toujours aussi radieuse et irrésistible Scarlett Johansson, le génial Steve Buscemi et surtout la brillante Thora Birch dans un rôle qui semble avoir été créé pour elle. Une très belle réussite, entre rires et larmes mais toujours tout en subtilité et en élégance : merci M. Zwigoff.
Décevant, voilà comment je qualifierai ce film. Si les remarques ironiques et l’attitude sarcastique des deux jeunes filles sont amusantes durant la première heure du film, l’angoisse existentielle que cache, pour Enid, cette façon d’être devient sur le long vraiment déprimante. Avec cet aspect déprimant vient un désintérêt pour ce qui accable Enid qui ne sait pas ce qu’elle veut – c’est le thème de l’adolescence et la problématique de devenir adulte qui sous-tendent le film – et qui nous agace plus qu’elle nous interpelle. Thora Birsh est prodigieuse en ado déboussolée par l’entrée dans l’âge adulte et qui reporte ses angoisses sur le personnage de Seymour, gentil ringard asocial, joué par un Steve Buscemi dans un de ces meilleur rôle. Malheureusement la prestation de ceux-ci ne parvient pas à éviter l’effet d’enlisement que l’on ressent durant les 40 dernières minutes du film. Bref s’il est loufoque dans un premier temps le film s’avère un peu déprimant en fin de compte, à voir pour la prestation des deux principaux interprète et pour l’un des premiers rôle de Scarlett Johanson.
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