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chrischambers86
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3,5
Publiée le 26 juillet 2010
C'est la rencontre en 1952 d'un comèdien, Eddie Constantine, avec un personnage imaginè par le romancier Peter Cheyney, Lemmy Caution, qui va consacrer le triomphe de "La Môme vert-de-gris" de Bernard Borderie, film policier français à l'amèricaine! Le genre passe alors de la comèdie lègère au burlesque le plus dèbridè! Les morceaux de bravoure sont constituès ici de bagarres parodiques à grand renfort de cascades et de meubles pulvèrisès! Première apparition de Dominique Wilms, sèduisante et fracassante vamp de polar, c'est elle "La Môme vert-de-gris"! On y retouve ègalement quelques briscards comme Dario Moreno qui pousse la chansonnette et un bon Howard Vernon pour un excellent divertissement des annèes 50...
Une série B sans saveurs réalisé par le cinéaste Français Bernard Borderie !! Les seules choses a sauver dans ce film, ce sont les décors et l'ambiance de la mise en scène qui nous font un peu croire qu'on est dans un polar des années 50. Le reste, ce n''est pas du bon, je voulais découvrir a quoi ressembler un long métrage avec comme tète d'affiche Eddie Constantine et bien je dois reconnaitre que ce n'est pas un bon comédien, inexpressif avec son accent So British horrible et on se le tape durant tout le film, misère. A coté de ça, les scènes de bastons sont ridicules, Steven Seagal et Jean-Claude Van Damme ont fait mieux dans les chorégraphies et les bruitages (rire). On s'amusera a reconnaitre dans un second role Maurice Ronet et dans les figurants les apparitions de Roger Hanin et Georges Wilson. Un gros nanar même pas drole.
« La môme vert de gris » constitue la naissance d’Eddie Constantine à l’écran dans le rôle de Lemmy Caution, premier héros emblématique de la série noire, né de l’imagination de Peter Cheney. Le film aura un franc succès et se déclinera en plusieurs suites qui permettront à Constantine de faire une honnête carrière d’acteur en parallèle à celle de chanteur qu’il prenait bien plus au sérieux. Il avait raison car si Bernard Borderie dont c’est le deuxième film s’y prend comme un manche, Constantine ne vient pas beaucoup à son secours se montrant d’une raideur incroyable qui entre souvent en conflit avec la coolitude de son personnage. Son large sourire et ses œillades prononcées sont d’un kitsch qui frisent souvent le ridicule. L’atmosphère qui se veut exotique lorgne du côté de « Casablanca » recréant un Maroc de pacotille qui sent le réchauffé. Le scénario multipliant les raccourcis faciles et les incohérences grossières, on se demande ce qui a pu susciter tant d’enthousiasme à l’époque, même si Constantine a pu bénéficier de la formidable sympathie qui allait bien naturellement aux gentils ricains venus sur nos côtes huit ans plus tôt pour libérer notre pays du joug nazi. Des acteurs bien plus doués parcourent le film comme Maurice Ronet , Georges Wilson ou Roger Hanin pour des rôles ultra courts n’étant tous qu’à leurs débuts. Roger Hanin justement retrouvera six ans plus tard Bernard Borderie pour une « Valse du Gorille » de bien meilleure tenue. A voir comme une curiosité témoignant d’une époque .
En adaptant le roman de Peter Cheney « Poison Ivy » (« La môme vert-de-gris ») Bernard Borderie compte renouveler le film d’espionnage en lui apportant une touche d’humour et beaucoup de bagarre. Lemmy Caution (Eddie Constantine) est donc le tombeur de ces dames et réussi grâce à Carlotta La Rue (Dominique Wilms), séduite par l’espion play-boy. Ancêtre du Saint et de Roger Moore, futur James Bond, qui apportera cette veine moins sérieuse (par rapport à Terence Young et Sean Connery), le réalisateur avec la complicité de son interprète Eddie Constantine a bien réussi son pari. Bien sur le film souffre de défauts inhérents à ses qualités. Lemmy Caution est transformé en mannequin de chez Black & White et rend peu crédible ses performances physiques au regard de son taux d’alcoolémie probable car en dehors du whisky, il boit (rarement), vodka, cognac et vin, mais jamais d’eau. Marie-Sol Touraine en ferait une crise. Face à Eddie Constantine inégal, Dominique Wilms a une présence indiscutable (même si la scène de la chanson est lamentable), et Howard Vernon offre une prestation honorable (c’était avant qu’il sombre dans les tics au sein du médiocre cinéma de Jésus Franco). Voulant faire film américain exotique, la comparaison avec le « Casablanca » de Michael Curtiz est accablante, tant au niveau du scénario que de l’interprétation et de la mise en scène. Mais sans chercher outre atlantique, Duvivier avec « Pépé le Moko » (néanmoins plus policier qu’espionnage) range ce couscous de bazar, malgré un côté sympathique et érotique (la danseuse nue assez osée pour l’époque), au fond du gourbi. Par son rythme soutenu et des bagarres originales pour l’époque, l’ensemble parvient, de justesse, à la moyenne.
Si on se place à l'époque du film, c'est plutôt un bon petit film d'espionnage qui se laisse regarder. Témoin d'une certaine époque avec des scènes d'action plutôt bien réalisées.
Où l'on découvre l'agent du FBI Lemmy Caution, sa décontraction et ses sourires prédateurs, ses investigations musclées et son accent amerloque. Et c'est un sacré professionnel! Il faut voir avec quelle facilité il démasque des voleurs d'or, par quel instinct il retrouve leur piste et devine leurs intentions...Il est vrai que le gang de Saltierra ne fait pas grand'chose pour passer inaperçu. Lemmy Caution a par ailleurs l'étonnante faculté de se trouver régulièrement pris au piège de ses adversaires et de s'en tirer in-extremis. Ce qui fait de lui, dira-t-on, un policier aussi brillant qu'inconséquent. On l'aura compris, ni le personnage ni l'intrigue ne sont très rigoureux et la science policière de Caution est grandement facilitée par les approximations et les complaisances du scénario. L'histoire de "La môme vert-de-gris" est une intrigue de série à laquelle, du reste, on ne porte aucun intérêt. L'essentiel est ailleurs, à savoir dans le style épuré du polar, dans le rythme et les incessants rebondissements du récit autant que dans la nature typée des personnages. Avec à la clé une légère touche d'exotisme, d'autant plus légère que, si le sujet de Borderie se déroule au Maroc encore sous protectorat, paradoxalement on n'y trouvera que peu de décors spécifiques et encore moins d'autochtones. Le film de Bernard Borderie et la personnalité de son héros constituent aujourd'hui un type de cinéma policier démodé mais dont on peut savourer encore, à travers des scènes simplistes, la candeur et la modestie.
Difficile de noter ce genre de film, commercial à sa sortie, plus de soixante ans plus tard. Retrouver Maurice Ronet, Roger Hanin, Dario Moreno, Jess Hahn - Américain professionnel du cinéma français - et quelques autres ne manque pas de charme. De l'autre, le scénario est vraiment mal fichu, le cabotinage de Jean-Marc Tennberg en journaliste alcoolique est insupportable et on ne peut pas dire que Dominique Wilms figure parmi les meilleures femmes fatales du cinéma noir. D'une certaine façon, le personnage de Lemmy Caution, super agent du FBI, fut un précurseur de celui de James Bond à qui Sean Connery donnera davantage d'envergure que le sympathique mais un peu raide Eddy Constantine. Bernard Borderie, honorable artisan de films d'aventure commerciaux à qui l'on doit notamment les Angélique, n'apporte pas le moindre grain de folie à cette série B à la française et il faut dire que Peter Cheiney, s'il a eu la chance de voir ses livres adaptés, n'était pas un grand romancier, à la hauteur d'un David Goodis, Dashiell Hammett ou Chandler. Au final, on peut voir ou revoir cette Môme vert de gris comme une curiosité un peu kitsh et un document sur une époque où le Casablanca colonial figurait encore parmi les villes exotiques mythiques.
Quand le ciné français fait du ricain, dans le genre « Casablanca » et série noire. Lorsqu'il n’est dans le registre de la parodie poussée jusqu’au délire, il ne reste plus grand-chose d’autre dans ce type de productions qu’un pittoresque qui a sacrément vieilli. La direction d’acteurs et les dialogues surtout, font surannés, et globalement l’aspect imitation plaquée des grands classiques noirs américain est tellement flagrant qu’on se fatigue très vite. Reste pour le plaisir cinéphilique à voir comment un Howard Vernon tire son épingle du jeu. Plus prosaïquement à admirer la plastique de Dominique Wilms. Et puis, ne soyons pas chien, l’image n'est pas mal du tout.
Une série B à la réalisation paresseuse (et parfois approximative), une histoire embrouillée et peu intéressante, un suspense inexistant, des bagarres ridicules, un style se voulant semi-parodique qui a du mal à passer. Seuls points positifs, les présences de la superbe Dominique Wills et d'Howard Vernon en vilain méchant. Quand à Constantine, il est à la limite du supportable.… (l'affiche est très belle)
A partir d’un roman bien ficelé de Peter Cheyney, Borderie réalise un film policier d’honorable facture dont l’action se déroule au Maroc, en grande partie à Casablanca. Le spectacle est porté par deux bons acteurs, Dominique Wilms et Eddie Constantine, qui forment un duo aux rapports étranges mais sonnant assez juste. Wilms a le charme vénéneux qui convient parfaitement au personnage, et la scène où elle chante « seule dans la foule » est empreinte d’une émotion que l’on ne retrouve malheureusement que rarement ailleurs. Le reste de la distribution ne convainc guère, malgré la présence de jeunes acteurs qui sauront exceller dans d’autres spectacles (Maurice Ronet, Roger Hanin, etc.) ; le journaliste alcoolique est un peu ridicule. L’adaptation, quant à elle, reste assez terne et la réalisation est plus une illustration qu’une création. Aucune scène ne séduit vraiment, mais l’on suit sans déplaisir, et par moments avec intérêt, les tribulations de Lemmy Caution aux prises avec des voleurs de lingots. Le personnage a l’humour qui est sa marque de fabrique, mais le film garde une tonalité dramatique. Une production qui doit donc tout au roman initial et aux acteurs principaux. Les scènes marocaines font évidemment penser au Casablanca de Curtiz, mais elles n’en ont ni la nostalgie ni la force.
Eddy constantine endosse pour la première fois le rôle de Lenny Caution dans un épisode qui a très bien vieilli. L'ensemble est réussi des dialogues percutants pour l'époque, du rythme et de l'action. Par ailleurs il est étonnant de voir le nombre d'acteurs bientôt connus qui jouent les seconds rôles voir les figurants.
- Ian Fleming (1908-1964) écrit son premier James Bond "Casino Royale" en 1952. On en tirera un premier film "James Bond contre Dr No" avec Sean Connery en 1962 - Peter Cheyney (1896-1951) écrit son premier Lemmy Caution en 1936. On en tirera en 1953 les deux premiers films avec Eddie Constantine : "La môme vert de gris" de Bernard Borderie et "Cet homme est dangereux" de Jean Sacha - Jean Bruce (Jean Brochet dit) (1921-1963) écrit son premier OSS 117 en 1949. A noter que Jean Sacha réalisera en 1957 "OSS 117 n'est pas mort". On peut dire que c'est Cheyney qui donne le la à Bruce puis à Fleming. Eddie Constantine a la primeur comme acteur de ce type de films, d'action, d'espionnage, humoristiques, badins, décontractés. Eddie par ailleurs a chanté "cigarettes et whisky et petites pépées" qui en résume bien l'ambiance. Pour avoir lu des Cheyney et des Bruce, j'ai été frappé par la très forte consommation de whisky de leurs héros. Quant à Ian Fleming lui-même il a gardé la réputation d'un gros buveur et dragueur. OSS 117 vient d'être joué au XXIe siècle par Jean Dujardin, mis en scène par Hazanavicius. Toujours dans le même style bagarreur et plaisantin mais avec en plus une connotation benêt de OSS qui n'existait pas auparavant. "La môme vert de gris" n'est certes pas un chef d'oeuvre mais, pour l'avoir connu à l'époque, j'affirme que l'impact des Lemmy Caution joués par Constantine a été considérable à leur sortie. Je viens de le revisionner. Il est clair qu'on ne filme plus de cette façon en 2023. Mais le jeu d'Eddie, ses mimiques, sa gestuelle, son accent, avaient de quoi plaire au public de 1953. Quant aux cascades, qui paraissent ringardes aujourd'hui, elles plaisaient à l'époque et cela devait beaucoup à leur organisateur Gil Delamare, grand spécialiste de la chose avec Rémy Julienne, mais disparu tragiquement quelques années après. Question acteurs, outre les deux principaux, on trouve Howard Vernon, Jean Marc Tennberg,Dario Moreno, Maurice Ronet, Jess Hahn, Roger Hanin, Georges Wilson. Excusez du peu !