Derniers Avis sur L'Echelle de Jacob

Un chef-d'oeuvre, vu il y a longtemps. Beau, angoissant, original, fantastique, je ne dévoilerai rien, à voir absolument. C'est le genre de film que je n'oublierai jamais.

Je vais faire très court.
Chef d'œuvre très dérangeant.
A voir absolument (à partir de 16 ans vraiment pas avant).

Véritable cauchemar sur pellicule, « L’échelle de Jacob » repose pour partie sur l’habile montage d’images fantastiques aux forts accents psychédéliques, qui en font un véritable puzzle à la fois pour Jacob (excellent Tim Robbins, étonnant de justesse), mais aussi pour les spectateurs, complètement perdus face à cette succession de visions cauchemardesques. Malgré l’absence de logique réglant un tel flot d’hallucinations, le spectateur est comme happé par l’histoire de ce pauvre type revenu de l’horreur vietnamienne en proie au doute et à la folie, avec qui il partage cette descente aux enfers. Cette virtuosité qu’a le réalisateur de donner à son film des allures de « montagnes-russes émotionnelles », est secondée notamment par l’enchaînement de scènes hétérogènes où les décors et les visions du héros sont à son image, c’est à dire malades, voire complètement bouleversées. On pense notamment aux espaces sordides et en ruines que traverse Jacob mais aussi aux mystérieux visages tremblant frénétiquement qu’il aperçoit par intermittence. Le pouvoir attractif exercé par le film sur son public doit également beaucoup à la musique envoûtante et très mélancolique de Maurice Jarre, qui telle une mélodie lancinante, accompagne Jacob dans son voyage initiatique. Et ce n’est qu’une fois la dernière image du film disparue, que le spectateur, encore sous le choc de la révélation, pourra se rendre compte de tout ce que le drame de la guerre a représenté et qu’il pourra, à l’instar de Jacob, retrouver la sérénité. Ainsi s’achève ce chef-d’œuvre de Lyne, injustement critiqué, qui réalisa au début des années quatre-vingt-dix, l’un des plus grands films sur « l’après Vietnam ». Mais qui s’en est réellement rendu compte ?

Chef d’ oeuvre, de A à Z ! Robbins est magistral, le scénario est d’une rare intelligence et la réalisation est parfaite. 20/20.

Étant un grand fan de jeux vidéo, et plus particulièrement la saga Silent hill. J'avais lu dans un magazines que ces jeux étaient inspiré pas directement de l'histoire de ce film mais de l'atmosphère et l'ambiance. J'ai vraiment accroché dès le début et ce jusqu'à la fin. Je n'ai pas trouvé de temps mort, car à chaque fois le réalisateur arrive à nous scotché à notre fauteuil Don La scène où Jacob est sur un brancard qui roule et qu'on voit des créature vraiment dérangeante, mais celle si on un rapport avec son passé ou autre chose je vous laisse analyser et je vous en dit pas plus. C'est vraiment un excellent film mais certain ici on vraiment rien compris ce que le cinéaste veut transmettre dans son métrage quand il disent qu'il est nul. C'est bien qu'il yen a en ici qui relève la note générale qu'il mérite

Un très bon film d'Adrien Lyne . Un bijou de cinéma. Un chef d'oeuvre. Une pépite bien maîtrisée et vachement réussie.

Un film vraiment hallucinant qui vous laissera remettre en question votre propre raison, L'Echelle de Jacob était sous-estimé à l'époque, mais c'est maintenant un classique culte dans le genre du thriller psychologique. C'est toujours génial de voir Tim Robbins à l'écran qui se jette dans le rôle d'un soldat américain au Vietnam dont la vie semble devenir hors de contrôle. Le film est sombre et et vous fait suivre chaque étape et déchiffrer chaque indice. Ce n'est pas un film à regarder avec désinvolture, c'est celui dans lequel vous jouez un rôle actif. C'est vraiment au spectateur de savoir quoi faire de la fin, mais la meilleure théorie que j'ai entendue est qu'il s'agit de l'âme et de son voyage à travers le purgatoire. C'est aussi l'impression que j'en ai eue du moins. Ce sera peut-être trop pour certains mais c'est un excellent exemple de film qui vous fait penser sans être trop autoritaire ou trop compliqué et inutilisations des flashbacks éclairent plutôt que ne distraient. Si les thrillers psychologiques sont votre truc, alors L'Echelle de Jacob est définitivement pour vous...

Âme sensible s'abstenir. Car si vous osez pénétrer le subconscient de Jacob Singer...vous n'en sortirez pas indemne!!!
Cauchemardesque à souhait, A.Lyne entraine son "héro" (et nous avec) dans une spirale infernale ou de terrifiantes créatures prennent vies; alors rêve ou réalité, difficile de le savoir. Le scénario ingénieux brouille les pistes et plus le film avance, plus on se sent aspiré et plein de compassion pour ce personnage malheureux qui ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Jusqu'au dénouement final, qui apporte la réponse...Et un tas de question!!!

L'échelle de Jacob est la définition concrète du cauchemar :
incohérent, discontinu, trouble, vague mais puissant et marquant, marquant jusqu'au tréfonds de l'âme .
Le film est bien plus riche que ne le suggère le synopsis car le protagoniste, Jacob Singer est emporté dans un tourbillon de folie ou il est tiraillé par ce qu'il croit être la réalité alors qu'elle se révèle être toute autre.
Adrian Lyne (réal) jongle entre les ambiances à la perfection pour installer un sentiment de confort l'espace de quelques instants pour mieux replonger brusquement dans des scènes particulièrement troublantes mettant mal à l'aise
(inquiétante étrangeté si vous savez ce que c'est);
Bien trop complexe à se l'imaginer il faut voir ce film glaçant pour comprendre ce que je veux dire.
Une chose est sûre grâce aux qualités indéniables du film ( réalisation, effets spéciaux et performance de l'acteur principal Tim Robbins ) il est impossible de ressortir indemne de cette expérience " infernale".
Un film dont j'avais beaucoup entendu parler qui est à la hauteur de sa réputation

Un vrai choc. Je l'ai vu en connaissant la fin, et si la surprise m'a hélas été totalement gâchée, ça m'a permis de mieux comprendre le film. Véritable récit sur l'acceptation de la mort et virulente dénonciation de la guerre du Vietnam, L'échelle de Jacob puise en grande partie et avec justesse dans la symbolique chrétienne, sans pour autant délivrer une morale religieuse stérile. Un film très dérangeant mais émouvant (il y a un vrai travail d'ambiance et les dernières minutes sont déchirantes), et qui s'impose comme un classique.

Quand le fantastique flirte avec l’horreur de la réalité...

Adrian Lyne a souvent été cantonné à des films qui mêlent principalement la séduction, la passion, le sexe et le meurtre. Ici il prend tout le monde à contre-pied en réalisant ce thriller fantastique.

En l’espace d’un quart d’heure, on est absorbé par cette histoire étrange et la mise en scène de Lyne. C’est efficace, bien mené et flippant. On adore frissonner et on en veut encore !

Tim Robbins prend un virage dans sa carrière en incarnant le personnage tourmenté de Jacob. Sa performance est époustouflante !

La critique complète est disponible sur mon blog ;)

Mesdames et messieurs, pour moi ici nous tenons le chef d'œuvre ultime du Mindfuck d'angoisse!
C'est à dire, que d'après moi ce film dans sa catégorie c'est le must une ambiance angoissante prenante qui nous laisse toujours dans le doute en nous laissant entrevoir des bout de vérité! Tom Robbins qui joue et entre parfaitement dans son rôle des référence de tout les côtés ( spécialement à la bible ) et une histoire construite pièce par pièce ce refermant sur elle d'une façon géniale et nous laissant sur le fessier! Je ne suis pas d'accord avec ceux qui dénigre e film par sa vieillesse et par son aspect " moins Badass" il n'en reste que ce qui fzit un bon film c'est son tout et la tout est raccordé parfaitement je trouve sous une très belle forme de plus si vous ne l'avez pas vue foncer voilà foncer et plonger dedans!

Sur fond de guerre du Viêt-Nam, un thriller psychologique jonglant avec une grande habileté entre la réalité du protagoniste principal et ses délires psychotiques à la limite de la schizophrénie. Tim Robbins livre là une prestation de haut vol, un casting impressionnant de seconds couteaux tout à fait convaincant à l'image de Danny Aiello ou Pruitt Taylor Vince mais ce qui m'a le plus marqué dans ce film, c'est une mise en scène simple qui privilégie l'instillation de petits détails plutôt que de grands effets visuels. Une œuvre puissante qui, en dépit d'un rythme assez lent, m'a beaucoup fait penser à "Angel heart" d'Alan Parker.

J'ai connu ce film comme beaucoup grâce a mon amour de la saga Silent hill ( qui s'est grandement inspiré de ce film grandiose en particulier Silent hill 3 ) tout les codes sont bouleversé dans ce film et de façon extrêmement habile, le titre est révélateur de la monté en puissance de du récit et sans en dévoilé le contenu je dirais simplement que le twist final ( pour peu que l'on comprenne un minimum l'histoire ) retourne l'esprit et les certitudes que l'on pensais avoir, plusieurs films on par la suite repris cette architecture qui lui est propre (Vanilla sky,Sixième sens...) l'avantage de ce style d'écriture est que la libre interprétation prend une part énorme c'est ce qui rend le film si intérréssant mais aussi incroyablement frustrant ! car on ne sait jamais vraiment quel message le réalisateur a vraiment voulu faire passer !

Je recommande chaudement L'echelle de Jacob pour les personnes ayant aimé silent hill ou ceux qui on envie de faire fumer leurs cerveaux ^^

Les films sur la guerre du Vietnam ne se comptent plus, par contre, rares sont ceux qui font l'impasse sur le genre de guerre pour se concentrer sur les effets néfastes sur la psychologie humaine des anciens soldats. Le film commence par le souvenir du point de départ du traumatisme par le héros, avant de continuer avec son quotidien, et l'arrivée de ses cauchemars, perdant sa compagne et ses anciens amis de guerre, peureux de la réaction de l'armée qu'ils veulent accuser. Cette croissance se joint avec celle du souvenir de guerre, où l'on ne sait pas encore l'issue du héros. N'ayant plus de solution, il se retrouve dans son ancienne maison, où son fils, personnage qui lui apporta le plus de joie dans la vie, l'emmène en haut, c'est à dire au ciel, et menant à un pauvre final qui dit que tout ceci n'était qu'illusion, un rêve. Par contre le réalisateur Lyne a beaucoup apporté de soin au montage et aux plans, donnant une force dans l'angoisse et la bizarrerie des images hallucinées tout droit inspirées des oeuvres de Francis Bacon. Les moments les plus marquants sont ceux de "l'évanouissement" de Jacob pendant la fête, l'opération dans l'asile et les figures épileptiques terrifiantes, tout en montrant peu les visions horrifiques, Lyne sait que le spectateur connaît l'imprévisibilité de ces hallucinations, et délivre donc un suspens efficace, dans un film certes à l'épilogue décevant voire ridicule mais au fond très intéressant, aux sens et aux lectures multiples.