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janisaire
98 abonnés
1 895 critiques
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4,0
Publiée le 1 février 2012
un film découver par hasard je m'attendais pas a une telle claque les acteur la réalisation bien réaliste et surtout l'histoire tiré de fait réel un film a découvrir d’urgence.
La fin fou un coup, pourtant on se dit qu'ils le meritent ils n'avaient qu'a pas etre aussi c** surtout apres le fait... et cette Lisa la.. une tete a claque, une vrai gamine. Tres bon film mais certains passages agacants quand meme... Il vaut 4 etoiles pour les dernieres secondes.
La vision quelque peu horrifiante d'une jeunesse décadente qui parfois laisse parler ses instincts les plus vils. Même si l'on croit voir au début un éternel film sur la séduction (enfin plutôt la non-séduction) qui mène très facilement au sexe, le film nous entraîne doucement vers l'horreur. Vraiment bien maîtrisé et choquant évidemment.
Avec ce film je découvre l'univers de Larry Clark. Grosse claque dès le premier film, avec une histoire terrible et violente qui prend aux tripes et ne nous laisse pas indemne.
Je n’ai trouvé aucune complaisance dans le point de vue artistique de Larry Clark. C’est morbide, certes, mais son scénario est inspiré d’une histoire vraie. Il y a des faits divers bien plus ou tout aussi crapuleux dans nos sociétés. Des actes barbares réels que l’on pourrait croire sortis de l’imagination d’un metteur en scène.
Comme d’habitude, je constate que le sexe révolte plus que la violence. Quant aux scènes de sexe violentes, ça donne du grain à moudre à tous ceux qui ciblent le sexe comme une chose impure, qu’on ne doit pas montrer. Chez Larry Clark, la violence et le sexe sont une constante chez les ados et jeunes pré-adultes. Le langage est cru, les scènes de sexe sont justes, le quotidien de ces jeunes est triste et la violence est insoutenable. Ce tout rend le récit glaçant.
Je préfère la crudité de Larry Clark à certains films qui se la jouent esbroufe ; on salue un langage cru mais l’action ne suit pas. Elle est d’une pudibonderie crasse. Ce que j’appelle crudité n’est rien d’autre qu’honnêteté chez Larry Clark.
Ce qui m’interpelle en premier dans « Bully », c’est la violence et rien d’autre. La violence des propos, la violence physique. Les scènes de sexe me sont secondaires. Je vois venir les zélés : si c’est secondaire, quel intérêt de montrer ? On peut s’en passer. Ben non ! Les scènes de sexe sont secondaires mais elles s’inscrivent parfaitement dans le récit. Elles ne sont pas gratuites.
On voit bien que Larry Clark connaît les jeunes pris en tenaille entre l’adolescence et l’adulescence. Exceptés Lisa et Billy qui sont déterminés, les autres jeunes de la bande brassent de l’air. Ils fantasment. De la théorie à la pratique, il y a évidemment un monde que ces jeunes finissent par franchir mais dans la douleur, dans le regret, dans la culpabilité, dans le déni de toute participation active. Une douleur qui, pour certains, sera trop pénible à endurer.
Non seulement ils sont naïfs comme Lisa et Derek puisqu’ils en parlent à des proches, mais leur naïveté traduisent aussi leur immaturité. Les voir faire l’amour ne signifie pas qu’ils sont matures. Voilà aussi pourquoi ces scènes de sexe que je considère comme secondaires sont importantes et sont un leurre. Le sexe est soit synonyme d’expérience, de passe-temps, d’amour, d’exutoire à la violence ! A voir en V.O si possible.
Ce qui fait le plus froid dans le dos c'est que ça peut arriver à n'importe qui ; tes potes de longue date, un de tes proches, ta famille peut importe peuvent te la faire à l'envers du jour au lendemain. Le message du film est le suivant : la plupart des hommes ont deux visages, ils ne sont au fond pas tel qu'on les perçoit ; raison de plus de se méfier des apparences. Il n'y a pas grand chose à sauver du film car les acteurs ne sont pas du tout crédibles, c'est mal filmé, la mise en scène est trop lente, et j'ai remarqué une erreur : à la place spoiler: du corps de Bobby poser au sol à la fin , ils ont mis un mannequin pour faire croire que c'est lui. L'histoire est si prévisible c'est pour cela également que je dis qu'il n'y a rien à sauver. En bref, Bully ressemble à un film d'auteur en manque d'idées, d'inspirations et de moyens.
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4,0
Publiée le 15 novembre 2018
« Vous ne savez pas de quoi ils sont capables ! » A seize ans, c'est facile d'avoir l'air innocent mais à cet âge là on peut vite devenir coupable d'un meurtre atroce [...] C'est peut-être le meilleur long-mètrage de Larry Clark qui s'inspire ici d'une histoire vraie! On peut mettre au même niveau l'excellent "Kids" que Clark avait rèalisè au milieu des annèes 90! Sorti en 2001, "Bully" est une oeuvre choc à ne pas mettre en toutes les mains! C'est un film èprouvant qui n'autorise pas un instant de rèpit au spectateur! De plus, cet uppercut du nouveau millènaire est emmenè par un casting hallucinant qui se donne à fond! Mention spèciale à Nick Stahl dans un rôle ècrit pour lui et au très regrettè Brad Renfro qui avait vraiment l'ètoffe d'un grand! Revoir Renfro dègage èmotion et tristesse quand on prend conscience que plus jamais il n'incarnera de tels personnages ni n'animera de nouvelles histoires aussi troublantes! Très impressionnantes, les actrices s'en sortent ègalement avec les honneurs! Et puis la scène du meurtre aux abords d'un marècage fait froid dans le dos parce qu'elle est jouèe de façon authentique et sordide par tous les protagonistes...
C'est avec "Bully" que j'aborde pour la première fois le cinéma de Larry Clark. Je le connaissais uniquement de réputation; une réputation sulfureuse allant de paire avec les thématiques de ses films. "Bully" correspond parfaitement à l'image que je m'étais faite du réalisateur. Ce dernier applique le triptyque "Sex, drugs & Rock' N' Roll" à une jeunesse américaine en perte de repères. Son cinéma dérange, ne se fixe aucune limite, aucune contrainte morale, et cela nous bouscule nous en tant que spectateur. Il réussit même à nous rendre sympathiques ces jeunes tueurs qui planifient pourtant longuement un meurtre de sang-froid. Larry Clark ne donne pas de leçons. Il filme de manière sobre, quasi-documentaire par moments, cette histoire tirée d'un fait réel. Il y a un aspect "punk" dans sa démarche et dans ses personnages. Un très bon film que je recommande vivement pour tous ceux qui aiment se sentir secoué par une oeuvre cinématographique.
Un film qui m’a laissé vraiment mitigé et qu’on peut vraiment séparer en deux parties. La première ou j’ai du mal à voir autre chose qu’un vieux satyre qui s’éclate à filmer des ados dans le plus simple appareil qui quand il ne sont pas en train de prendre leur pieds se défoncent la tête avec tout ce qui leur passe à porter de main. Puis La seconde partie quand l’idée du meurtre germe dans le groupe et qu’il s’exécute est bien plus intéressante et montre ces jeunes gens censés presque être des adultes et qui sont de vrais gosses tous plus cretins les uns que les autres, livrés à eux mêmes car leurs parents ne veulent surtout pas voir ce qu’ils sont. Des gamins sans repères, capricieux, sans notion de la réalité qui va pourtant rapidement les rattraper. Le film ne leur donne pas de circonstances atténuantes, cette jeunesse est censée représenter l’avenir et celui ci n’est pas beau à voir.
S'il faut reconnaitre au film les qualités de la photographie et même de l'interprétation générale, le problème est que ce que gagne Larry Clark en provocation, il le perd en empathie. Le cinéma est un vecteur qui permet l'identification et l'émotion, Il suffit de penser à la façon si gracieuse dont Gus Vans Sant a traité une affaire proche dans Elephant pour mesurer le manque de vision de Clark qui semble prisonnier de postures faciles et complaisantes (cette façon récurrente de filmer l'entre-jambe des filles). Aucune hauteur, presque aucun point de vue, juste le plaisir de filmer de beaux corps. La scène du meurtre est tout de même assez glacante. Même le final n'offre pas un moment de réflexion, à défaut de repentance. Il n'y a que quand les encarts des décisions de justices apparaissent que l'on sera pris d'effroi.
Un film violent et trash, trop méconnu pourtant. Basé sur l'histoire vraie de Boby Kent, Bully est le genre de film qui dérange par son côté malsain, mais qui fascine une fois terminer. Larry Clark est vraiment un réalisateur surprenant et ce film devrait être un peu plus connu.
Larry Clark est un réalisateur unique et amoral, on le savait il aime filmer les adolescents dans leurs dérives les plus sombres, Bully est dans le style dérangeant et dérangé, rien n'est laissé au hasard, drogue, sexe, meurtre, si parfois on se dit que c'est un peu fort, on ne peut rester sans réaction devant tant de démence et de folie artistique.
j'ai beaucoup aimé ce film qui decrit avec realisme et crument la montée dans l'agressivité d'un groupe d'ados losers qui les menent au crime. Clark injecte toujours autant de sexe , de violence et de malaise dans sa maniere de narrer. j'ai beaucoup aimé l'acteur principale Brad Renfro.