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Jipis
40 abonnés
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4,5
Publiée le 15 janvier 2012
L’avenir de la plus grande contrée du monde se désagrége. La cocaïne s’apprête faire des ravages chez le petit père des peuples.
L’ours soviétique se meurt, sa mutation passe par l'arrosage de son territoire d'une nouvelle poudre de couleur blanche naguère réservé à une élite.
Ivan Danko passe de la rigueur administrative au bordel monstre d'une mégapole corrompue sans battre un cil. Art Ritzik flic paillard et débraillé guide un métronome procédurier dans des hôtels sordides n’offusquant nullement un officier habitué aux rudiments moscovites délavés.
A travers un scénario conventionnel le problème est alarmant. Une population tétanisée par l’alcool pendant des décennies glisse lentement vers une seconde dépendance, une drogue saupoudrée au quatre coins d'un pays changeant lentement de visage politique.
Les marchés sont juteux la parade bien dérisoire.
Danko militaire de carrière dernier vestige d’un monde en train de disparaître lutte par son endoctrinement à sauver son pays du naufrage.
Projeté dans un Chicago appartement témoin d’un Moscou en construction, Danko s’acclimate immédiatement au banditisme celui n’ayant qu’un seul visage combattu de manière identique dans la plupart des pays du monde.
Double détente est un film surprenant. Avec un schwarzy en uniforme sidéré d'être reconnu par les passants dans une scène tournée sur la place rouge en 1988 un an avant la chute du mur de Berlin.
Une réelle nouveauté faisant date dans le relâchement des autorités soviétiques permettant enfin à des caméras occidentales de fouler ses terres doublée de la satisfaction pour un comédien occidental d'être célèbre dans un pays sans médias.
Le contraste de deux civilisations est saisissant, Chicago est une prostituée clochardisée. Un esprit structuré par l’économie planifié spécialiste des jeux d'echecs et d'une littérature officielle découvre dans un état d’indifférence prononcée un Sodome et Gomorrhe hyper dangereux bourré de marginaux armés d'un potentiel les yeux fixés vers l’est.
Un film a voir à la télévision quand il y a rien d'autre. Très vite oublié, il permet de passer le temps. On remarquera la présence de Laurence Fishburne (Morpheus dans matrix)
un assez mauvais film d'action espionnage , un duo d'acteurs qui ne fonctionne pas comme prévu, une réalisation qui lorgne plus du coté de la série z plutôt que de celui d'une honnête série B ! un ratage ni fait ni à faire ! sans oublier la phrase d'accroche qu'on croirait tirée d'un sketch des inconnus : pour sauver sa peau il doit d'abord mourir! ça n' s'invente pas!
Rhââââ Double Détente ! Un film que j'ai du voir une bonne dizaine de fois en VHS quand j'étais gamin et qui meublait, avec Commando, Total Recall ou Terminator, mes mercredis après-midi après l'école. Les américains ont toujours été bons avec les buddys-movies. L'Arme Fatale, Tango et Cash pour citer ceux qui me viennent à l'esprit. Aux manettes, Walter Hill (48 heures, Extrême préjudice, producteur et scénariste de Alien) et devant la caméra le tandem Schwarzenegger et James Belushi. Un Schwarzy en 1988 au top de sa forme, plus monolithique que jamais en capitaine de police russe qui doit arrêter Viktor Rostavili (Ed O'Ross vu dans Full Metal Jacket) un dangereux trafiquant de drogue géorgien sur le sol américain. Pour ce faire, il sera aidé par le bouillonnant Art Ridzik joué par James Belushi qui sera donc le pendant comique de l'armoire à glace soviétique. De sympathiques seconds rôles complètement la distribution. Ainsi on notera la présence de Peter Boyle qui joue le commissaire Donnelly supérieur de Ridzik, Laurence Fishburne et Richard Bright (Le Parrain) et Gina Gershon. Le film joue à fond sur le contraste URSS avec la neige, le froid que ce soit au niveau des personnages ou du paysage et la chaleur de Chicago où bizarrement toutes les femmes sont des prostituées. Belushi cabotine, sort quelques bonnes vannes, sauf le fameux Danko la balayette. Dommage. La fin et l'épisode du bus est pas mal du tout. On rend hommage au western. Y a de bons gunfights, de l'humour, moi clairement je suis toujours aussi fan.
Un bon film dans le style "buddy movie", mais déjà vu et revu, le petit plus pour moi c'est le contexte et surtout le duo Arnold Schwarzenegger/James Belushi. Le capitaine Ivan Danko, policier russe arrive à Chicago pour ramener en URSS, un très dangereux criminel recherché pour trafic de drogues et meurtres. On va lui adjoindre pour le "surveiller", l'inspecteur Art Ridzik alias James Belushi. Et c'est parti pour plus d'une heure de fusillade, de course poursuite et destruction en tout genre, rien d'original. Ce sont les remarques clichés (chocs des cultures est/ouest) que chacun se renvoi avec tellement d'auto-dérision qu'ils en deviennent attachant. Bien fait et captivant, ce film est un incontournable de Schwarzy et de Belushi.
Produit typique des années 80. L'aspect buddy movie de Double détente fonctionne à peu près grâce à sa distribution. Le choix d'un Schwarzy au jeu mono expressif pour incarner un officier russe monolithique permet un contraste avec James Belushi, qui de son côté en fait des caisses. La réalisation solide de l'expérimenté Walter Hill, bien qu'elle n'atteigne pas le niveau de ses meilleurs pelloches comme Les Guerriers de la nuit ou Sans retour, finit de convaincre qu'on assiste à un spectacle hollywoodien correct.
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12 481 critiques
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3,0
Publiée le 21 octobre 2010
Une histoire on ne peut plus classique: Chargè de retrouver un trafiquant de drogue russe èvadè à Chicago, un flic moscovite (Arnold, pourtant autrichien!) est envoyè aux Etats-Unis et fait èquipe avec un policier yankee (James Belushi, frère de feu John). Le duo sera explosif...Coproduit par Arnold lui-même, cette sympathique sèrie B permet à notre muscleux adorè de jouer un flic russe! Pour Arnold, il s'agit d'une sorte d'inspecteur Harry made in Moscou! Pour Walter Hill (le cinèaste), l'opportunitè de tourner un amusant polar avec une pointe d'humour sur le rapprochement russo-amèricain! Un film solide avec une efficacitè redoutable dans les scènes d'action...
Un bon vieux souvenir du [i]buddy movie [/i]sortie vers la fin de la Guerre Froide. Beaucoup d'action, de violence et d'humour avec un [i]Arnie "Governator" [/i]au top de son physique et un [i]James Belushi[/i] très drôle avec une bonne répartie...
Avec le film d'action pur l'autre grande mode des années 80 est le buddy movie. Après le "Rocky IV" où Stallone versait dans la propagande en battant Drago Schwarzy fait de même en jouant le flic russe intègre et droit... En pleine perestroïka le message est facile mais d'actualité. Dans le genre le film tient ses promesses entre action et comédie mais il ya deux bémol de poids. Schwarzy en fait des tonnes en russe monolithique , il ne fait rien d'autre qu'une autre interprétation terminator bis. Ensuite on ne sent pas le courant passé entre lui et James Belushi ; le duo ne semble pas en symbiose parfaite. Un buddy movie médiocre donc, mieux vaut revoir "L'arme fatale" ou encore "48 heures".
Un duo qui fonctionne a merveille, taillé sur mesure, un film alternant action, violence et comique trés réussi....la prestance d'arnold schwarzenegger et l'humour de james belushi font mouche...les second roles (Gina Gershon,Laurence Fishburne, Ed O'Ross, Peter Boyle ) apportent encore plus de crédibilités au scénario...1h40 de bonheur pour les amateurs du genre.