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Tiger V.
93 abonnés
1 248 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2016
Troisième mission du personnage culte John Rambo. Comme pour les deux premiers, il ne faut pas s'attendre à un scénario original et ce n'était pas le but du réalisateur. Sylvester Stallone est toujours aussi excellent dans son rôle avec son imposante musculature. Contrairement au second, le film n'est pas aussi rythmé, il y a quelques petites longueurs mais on est servi par l'action. Fusillades, course-poursuites, combat à main nue, on est bien servi. Les lieux du film donnent un bon aspect de guerre avec les rebelles et les chevaux. Même s'il n'est pas aussi bien que le second, ce troisième Rambo a de quoi nous satisfaire pour nous faire passer un bon moment.
Il y a quelque chose de profondément ironique à revoir le 3ème opus des (més)aventures de notre guerrier de l'extrême préféré. Triste émanation d'un personnage complètement retourné par son inventeur (le second avec Rocky), passé de figure emblématique d'une Amérique socialement inique à la représentation de sa propagande la plus abjecte, Rambo 3 s'inscrit donc dans une logique totalement binaire du gentil soldat Ricain à la rescousse de son ami et mentor (Le colonel Trautman, comme si on allait envoyer le PDG de total faire le plein à la pompe) en territoire Afghan à la rencontre du futur Al Qaïda, obligé de faire la guerre sans l'aimer (tiens, ça me rappelle un "philosophe" de chez nous) que son devoir hautement moral lui incombe de mener contre l'oppresseur Soviétique, responsable de toutes les infamies.
On en rigolerait presque, tant le truc est caricatural, si les évènements post Afghanistan et la chute de l'URSS (le but réel de tous les combats menés par les States ça et là) n'avaient pas engendrés la situation mondiale actuelle face au terrorisme (si t'as pas compris qui a financé qui) et son infinie guerre contre la terreur rognant un peu plus nos libertés chaque jours, qu'on nous vend à grand renfort de films de propagande non moins caricaturaux, mais bizarrement plébiscités par les médias! Triste époque...
Troisième opus pour John Rambo, qui cette fois-ci file en Afghanistan pour libérer le Colonel Trautman. Avant cela, il y a quand même une introduction pour replacer le personnage dans son quotidien et son état d’esprit.
Enfin, le colonel vient trouver son homme, qui ne veut pas partir. Il préfère aider les moines bouddhistes en Thaïlande. Malheureusement pour Rambo, le scénario en a décidé autrement, et voilà que 5 minutes plus tard, Trautman s’est fait capturer. La mise en scène donne réellement l’impression que cela est juste un prétexte pour envoyer Rambo tuer du monde, et on ne peut pas dire que la suite va aider.
En fait, si j’ai déjà constaté un certain manichéisme dans le rôle endossé par les personnages, "Rambo III" est celui qui pousse un peu cela à son paroxysme, avec une intervention de John pour simplement sauver son ami. Forcément, il y a les gentils qui vont l’aider et les méchants et rien n’est véritablement étoffé.
Avec cela, de l’action. Là-dessus, la scène finale est abusée, avec Rambo et le colonel face à des hommes armés et des tanks. L’adversaire est un crétin mal organisé, ce qui pour le coup arrange bien les rebelles à cheval.
Au final, j’ai trouvé ce troisième "Rambo" très inférieur aux deux précédents. En fait, il semble que les défauts prennent le dessus plus on avance dans la saga, ce qui fait que pour "Rambo III", le résultat c’est un film qui manque singulièrement de consistance.
Alors que le premier opus de la saga Rambo était un beau portrait d’une Amérique doutant de ses propres valeurs et de ses capacités, le deuxième volet prenait le total contre-pied en étant une machine de guerre propagandiste tellement emphatique qu’il en devenait ridicule. Le grotesque n’est jamais très loin de ce troisième opus, tourné alors que la guerre d’Afghanistan faisait encore rage. Malheureusement, la géopolitique selon Stallone est profondément risible avec ses gentils afghans (on en sait quelque chose depuis…) et ses méchants soviétiques qui apparaissent surpuissants alors que quelques mois plus tard, leur empire s’effondrait comme un château de cartes. Le film était donc déjà anachronique moins de six mois après sa sortie. Concentré uniquement sur l’action, cet épisode est une fois de plus absurde, tutoyant sans cesse le ridicule. Stallone est au sommet de sa forme physique, mais au service d’une machine de propagande reaganienne tellement grossière que cela est difficilement regardable de nos jours. A noter que le réalisateur Russell Mulcahy fut remplacé rapidement par son réalisateur de seconde équipe qui n’avait pas les compétences nécessaires pour diriger des acteurs. On oublie, et vite.
Oui pire que Rambo II ça existe et ça s'appelle Rambo III. Et là, on va dire que les dialoguistes ont dû se croiser les pouces. Enfin je dis ça mais ce 3ème épisode remporte la palme des meilleures répliques de la saga : vous le prenez pour Dieu ? - non, Dieu aurait pitié, pas lui. Ben voyons ! Ça devient un peu n'importe quoi. Rambo qui se fait cicatriser en se mettant le feu, euh... on est pas allé un peu trop loin là les gars ?? En plus notre ancien combattant du Vietnam se retrouve... En Afghanistan pour combattre les russes. Mais pourquoi ? Oh ben fallait bien un troisième épisode, trilogie ça fait bien. En plus on capture son colonnel histoire de bien nous l'énerver.. Et là on a le droit à beaucoup de scènes d'actions, ah ça y va. Mais toute la crédibilité du truc est parti. Oh ils sont 150, on est 2... On le tente ! Re-Ben voyons. En fait ce film ne fait aucun effet, enfin si moi ça continue à me fait rire (faut bien trouver quelque chose à faire devant cet affligeant spectacle). Tu m'étonnes que Stallone a galéré pour sa carrière après Rambo et Rocky... On enlève les muscles il reste plus grand chose !
Evidemment 4 étoiles relatives,dans le cadre de ce genre nouveau (Thriller grand spectacle) qui apparut dans les années 1980 avec les progrés des effets spéciaux. Il n'y a dans ces conditions presque rien à critiquer, bien au contraire certaines séquences sont fort belles à regarder dès l'instant que nous savons que tout est pure distraction. Le scénario ne pouvant pas se réaliser dans la vraie vie et les rapprochements russes/américains étant fantaisistes dans les faits. Cela dit, l'invasion du camp par Rambo accompagné d’un comparse et d'un enfant est remarquablement bien filmée, de même que la poursuite et les combats dans les galeries souterraines. On en a vraiment plein les yeux et les oreilles, la bande son faisant honneur au film. C'est un plaisir que de voir notre acteur français Marc de Jonge en rajouter des tonnes dans son rôle d'affreux, quand on pense qu'il est mort à 47 ans en tombant de sa maison. Il m'est difficile de comprendre pourquoi ce Rambo trois à été jugé inférieur aux deux précédents, peut-être le temps qui passe, la lassitude...Question mise en scène c’est pourtant le mieux fait des trois.
Pour ce troisième volet, Rambo est encore plus fort et résistant, Il réfléchit moins, c'est une bête de guerre sans état d'âme...malheureusement. Son colonel lui aussi c'est métamorphoser en une sorte de boulet comique et sympathique. Beaucoup d'action mais rien à voir avec Rambo 1, aucune réflexion, c'est du brutal et ça s’arrête là. ----Septembre 2015----
Toute la haine dans les yeux de John Rambo qui se donne à un déferlement de scènes d'action vraiment spectaculaires, fusillades et explosions en tout genre. Hormis cela la saga s'essouffle et tourne en rond. Mais divertissant dans l'ensemble.
Une suite dans le même style que le 2. On passe un bon moment même si les scènes d'action sont too much, c'est très divertissant. Il est ironique de voir que les américains ont fournis des armes aux moudjahidines, et que ces derniers sont devenus les pires ennemis du monde actuel... à méditer.
Dans la ligné du deuxième opus, en plus exagéré , notamment le duel entre le tank et l'hélicoptère. Toute la subtilité du premier opus à disparu pour laissé place à du patriotisme en surdose en pleine guerre froide et a de l'action basique, quoique efficace.
La réplique du colonel à la question des missiles, vraiment... :') Le scénario est d'un grand classique et les scènes d'actions sont moyennes. Vers 1h de film, je ne peux m'empêcher de faire un arrêt sur image quant à l'explosion de l'hélicoptère, depuis le faux raccord de Michel & Michel ^^ Merci les gars !
Et bien moi je l'ai trouvé mieux que les 2 premiers, plus d'actions, plus de rythme et une histoire sympa ! Ça reste un film d'action bourrin qui ne révolutionne pas le genre mais c'était plutôt divertissant à regarder ! 3/5
Dans ce troisième opus, John Rambo s’est retiré en Thaïlande et après avoir refusé une mission périlleuse en Afghanistan, il se décide à y aller lorsqu'il apprend que son ancien colonel y est retenu prisonnier par les soviétiques.
Cette fois-ci, la subtilité est définitivement mise au placard, plus aucune profondeur et c’est même le contraire avec un Rambo incarnant le modèle américain. Il utilise la réalité de la guerre d’Afghanistan pour opposer les méchants soviétiques décrits de manière caricaturale face à l’Amérique, symbolisé par Rambo, capable de renverser toutes les situations par sa seule force.
Passé ce point-là que l’on peut regretter, surtout lorsque l’on voit le premier opus, « Rambo III » remplit plutôt bien son rôle. Excepté un début qui met un peu de temps à démarrer, c’est assez spectaculaire, les scènes d’action sont réussies et s’enchaînent bien et surtout c'est sacrément jouissif de voir Rambo tout buter de manière si aisée. Beaucoup de punchlines sont assez cool à l'image d'un « Non, Dieu aurait pitié, pas Rambo. » surtout lorsqu’elles sont sorties au bon moment.
Stallone est carrément génial en John Rambo. Véritable machine à tuer, il ne parle jamais mais grogne, ne négocie pas (surtout avec les cocos, faut pas pousser !) mais tue (par contre aucune balle ne peut le toucher lui). Néanmoins, c’est loin d’être parfait. En plus de quelques longueurs en début de films, c’est parfois un peu lourd lorsqu’il y a une tentative d’inclure de l’émotion et la musique de fond devient assez vite lassante. De plus, l’histoire semble vraiment être calquée sur le second opus où Sly change uniquement les ennemies et le lieu…
Bref, si la métamorphose de John Rambo, passant de critique de la société américaine ayant du mal à se regarder dans un miroir à propagande caricaturale reaganienne, laisse un regret face au possibilité entrevue dans le premier opus, le reste s’avère assez efficace, spectaculaire et marrant malgré quelques défauts.
Le meilleur de tout les Rambo a mon goût ! La perfection entre amis en manque de contenu a critiquer facilement ! Vous voulez vous prendre pour un grand critique ? Faite comme moi, regardez rambo et faite l'inventaire des défauts et autre problème ! (Le film est à prendre au 6382617eme degrés)