Rambo 3 est un carnage au niveau scénaristique, c'est vraiment pas sa guerre l'Afghanistan, apart venir pour le plaisir de tuer, on dirait qu'il a que ça comme motivation, la politique n'a pas de secret, il faut tuer. John n'est plus celui qui se battait pour sa cause vietnamienne, la il se bat pour ses pulsions de sang. Les effets spéciaux ont regressés, la musique est lassante. Bref à contourner.
Après un "Rambo 2" très réjouissant au niveau de l'action explosive, divertissante mais peu subtil, "Rambo 3" semble suivre ce même chemin, au dépend du premier Rambo. Un rythme sans temp mort, des coups de feu inssaissant, un nouveau conflit, cette fois c'est les soviétiques (et oui le filon de la guerre du Vietnam étant trop épuisé) et.. un Rambo qui commence à manquer de fraicheur, mais toujours aussi robuste et puissant qu'autrefois. Seulement voila, la surprise n'y est évidemment plus, et notre Sylvester Stallone, bien que toujours au top, ne nous impressionne plus à l'instar du scénario qui commence à sentir le réchauffer et manque cruellement d"intêret car trop prévisible. Le film, tourne en rond et succombe finalement à l'ennui par manque de suspense et de moments forts. Une suite inutile donc, trop pompé sur le précédent, et qui malgrès ses quelques morceaux de bravoures peu emballants et ses tentatives maladroites d'insérer, dans ce ramassis de fusillades lassantes et "bêbête", un humour souvent très bas de gamme, reste impersonel. Un troisième épisode navrant et baclé...
mieux que le 2, il reste que le scénario qui se passe dans le désert, ne tient pas la route. on dirait un remake de "Lawrence d'Arabie". Stallone remplit à nouveau son grand rôle, mais pour le reste, c'est légèrement réussi. comme quant il entre dans la base ennemies. la fin est complètement tiré par les cheveux. bref c'est juste à voir une fois. ça va.
Creusant dans la veine inaugurée avec le 2nd volet, Stallone se prend pour le représentant du Monde Libre et laisse place à sa mégalomanie. Il en résulte un film ultra-bourrin, drôle de façon involontaire et toujours plus labellisé Oncle Sam. C'est agaçant certes mais au moins, on ne s'ennuie pas. Toujours plus d'explosions, de morts, de fusillades, de poursuites pour encore moins de psychologie, de subtilités scénaristique et de dialogues. Derrière la caméra, P. McDonald (excellent réal de 2nde équipe) passe en en solo et nous offre une mise en scène solide éclairé de quelques ralentis "Peckinpah's style" pas trop dégueu et surpasse son prédécesseur. Plus punchy, plus explosif, plus violent, c'est fun mais sans plus et la saga se perd dans une suite de scène d'action invraisemblables tandis que le héros dessoude un régiment entier et se cautérise avec des balles de mitraillette. On peut en rire mais on peut aussi trouver ça un peu navrant. D'autres critiques sur
Ce troisième volet réalisé en 1988 est pour moi le moins réussi de toute la saga. Malgré cela, le tout se laisse regarder grâce à une mise en scène bien efficace sur certaines séquences et une interprétation toujours aussi excellente de Sylvester Stallone. Dommage néanmoins que le scénario ne soit pas vraiment à la hauteur ( car quasiment identique à celui de Rambo 2 ). A voir donc seulement par curiosité.
Un film peu intéressant mis à part pour deux choses : -on y voit des afghans et des américains main dans la main unis pour lutter contre l'urss, avec comme leitmotiv, l'afghanistan n'est jamais tombée aux mains étrangères (gengis khan, alexandre le grand) et on ne peut prendre ce territoire, apparemment bush n'a pas vu ce film... -le film "américain" qui dédie ce film au peuple afghan ! mouarf ! Sinon les soldats sont toujours aussi bêtes, ils se font tirés comme des lapins sans se mettre à l'abri. Ah aussi ! Un char d'assault résiste à toutes les explosions, tous les chocs, alors qu'un hélicoptère peut se faire descendre par une flêche ! On en apprend des choses.
Suite certes un peu plus exagérée que les premiers opus, "Rambo III" n'en reste pas moins plus que divertissant. Le personnage de John Rambo, moins mythologique que dans l'épisode originel, tient le film sur ses épaules (qui sont bien fournies en muscles soit dit en passant). Stallone montre encore une fois qu'il est un acteur hors-normes. Dommage que le film ne suive pas le personnage dans sa qualité, abusant un peu trop des ressources insoupçonnées de Rambo (la bataille entre le tank et l'hélicoptère est limite parodique).
Ce 3ème opus est très moyen : des longueurs, une histoire décousue, beaucoup de lirisme, bref, il n'arrive pas au niveau des deux premiers. A voir quand un weekend de pluie !
3ème opus injustement décrié !! Cette suite est une totale réussite !! Fini la jungle vietnamienne, place au désert rocailleux d'Afghanistan au paysage magnifique !! Après une mise en place tranquille, le reste est une avalanche d'actions en tous genres (fusils,à mains nus,a cheval,en hélico...) et bourrés de cascades grandioses soutenue par une superbe BO entrainante et un Stallone au physique ahurissant dans un rôle qui lui va si bien !!
C'est malhonnête de mettre 3 étoiles à un gros nanar d'action ultra-décomplexé qui gueule "meurs pourriture communiste" à chaque coup de feu (et il y en a). Pck la vision d'aujourd'hui que l'on peut porter sur un gros bateau à idéologie anti-coco (qu'il n'est pas le seul à mener, mais peut-etre de façon moins discrète) peut prêter à sourire, pck les scènes d'action sont toutes bigger than life, pck c'est pas trop mal dans l'ensemble, pck Rambo c'est Rambo (même si il différe largement du fond du 1 retrouvé dans le 4, et qui n'est pas une ode au guerrier américain mais une nécessité navrée), et pck il est très intéressant la vision étrangement ironique et réflexive que le film entretient avec l'histoire de l'Afganistan aujourd'hui (toutes les réflexions sur le peuple Afghan et leur force guerrière, la fin et la dédicace...)
Comme pour le second volet, on touche au sublime. On peut certes voir ce film au premier degré et être consterné par le message conservateur et interventionniste de la chose, malhonnêtement appuyé par du pathos bien cynique ("regardez ces photos Rambo"). Héros reagannien par excellence, symbole d'un certain triomphalisme US dans les années 80 (d'ailleurs à l'époque tous les petits républicains avaient un pyjama Rambo), le deuxième personnage fétiche de Stallone représente une certaine facette de son époque. On peut aussi faire preuve d'humour et de distance et savourer le film au second degré. Là il devient irrésistible. Impossible de résister au niveau de bétise de certains séquences ou répliques. Machine de guerre surbodybuildée au faciès d'une inexpressivité absolue et à la philosophie que l'on qualifira gentiment de simpliste, le personnage, dans ce troisième volet, fait entrer Stallone dans les annales. Sa relation avec le jeune Afghan est particulièrement caricaturale (à la fin le gosse ne jure plus que par les hamburgers et le coca) et Rambo devient le symbole de l'Amérique se devant d'aider un peuple dans le besoin avec leur méthode bien à eux, à savoir retravailler le paysage au lance-roquette et à la sulfateuse. Les Soviètiques, décimés tout au long du film, en prennent pour leur grade. Comme dans Rambo II, les officiers rouges ne semblent avoir que deux passions, la torture et les hélicos. Le film se paye le luxe d'être au moins aussi drôle que sa propre parodie, Hot Shot 2.