Ça y est : j'ai vu les quatre « Rambo », et c'est la seule réelle satisfaction que je pourrais en tirer. Ne soyons pas injustes non plus : c'est nettement moins pire que le second volet, presque pénible à suivre et d'un racisme à peine voilé, pur produit reaganien dénigrant le discours du film originel. Ici, au moins la réalisation est-elle plutôt professionnelle (malgré un découpage parfois discutable dans les scènes d'action), le résultat se regardant sans trop d'ennui, avec ce qu'il faut de « morceaux de bravoure » pour rendre cela digeste, la sobriété étant relativement de mise. On pourrait même presque y voir un message de « tolérance » au vu de la façon dont nous est présenté le peuple afghan : courage, force, sens du sacrifice, seulement, difficile de ne pas sourire lorsqu'on voit ce qu'est devenu ce pays aujourd'hui et l'incroyable intolérance religieuse qui la caractérise, l'absence totale de femmes ici pouvant d'ailleurs être vu comme un signe avant-coureur. Bon ba sinon, c'est « Rambo », quoi ! Le communisme c'est mal, du coup on a des gros méchants russes ayant enlevé Trautman, que John va forcément aller libérer, ici avec un allié mais quand même en grande partie tout seul, parce que c'est quand même lui le plus fort, merde ! Quelques scènes peuvent valoir le coup d'œil, notamment à travers ces beaux paysages plutôt bien exploités. Au moins ne se fout-on pas trop de nous, reste qu'au moment de faire le bilan, on ne retiendra vraiment pas grand-chose de ce numéro trois n'apportant strictement rien à la mythologie qu'avait su créer Ted Kotcheff et Sylvester Stallone dans « First Blood », seul titre de la saga ayant une véritable « raison d'être ». Passable.
Au tour de Peter MacDonald de prendre en main la saga à succès Rambo pour un épisode qui part dans tous les sens ! Plus question de psychologie et de syndrome post-traumatique, Stallone, taillé dans la roche vient dézinguer du Russe avec l'aide des afghans. Si ce n'est pas bien fin ça a au moins le mérite de mettre en avant cette guerre méconnue, pour le reste c'est une avalanche de morceaux de bravoure, ça pète de partout et on a le plaisir de voir le colonel Trautman enfin en action. Saupoudré de quelques traits d'humour, Rambo III est un action movie plutôt basique mais qui remplit très honnêtement son cahier des charges. On passe un bon moment en compagnie de figure emblématique du ciné d'action et il ne faut pas aller chercher plus loin. Ça reste plutôt bon du coup.
Un troisième épisode hypermusclé avec explosions et mitraille a gogo. Alors bien sûr ça ne vole pas très haut mais ça fait le taf niveau divertissement.
Le moins bon des Rambo si l'on se fie aux spectateurs, mais peut-être mon préféré. Pas évident d'en être sûr, car j'ai apprécié tous les Rambo car, en plusd'être joués par l'un de mes acteurs préféré, Sylvester Stallone, chacun aborde un sujet spécifique : pour le premier, c'est la façon dont étaient parfois vus et traités les anciens combattants du Vietnam, pour le second, c'est le retour de Rambo dans l'enfer qui l'a créé, pour le troisième, c'est celui où le héros vit le plus d'aventures, qui fait le plus "années 80" avec l'affrontement contre le colonel russe et qui représente donc la confrontation entre les États-Unis et l'Union Soviétique (comme Rocky 4), et le quatrième dénonce l'horreur de la guerre, tout simplement. Rambo 3 est aussi la dernière apparition de Richard Creena dans un Rambo dans son mythique rôle du colonel Trautman.
Le troisième épisode des aventures de John Rambo est stéréotypé avec un scénario de propagande de l’ouest sur l’est. Le film se situe dans la fin des années 80 où la démesure était de rigueur où Sly jouait à la surenchère avec Schwarzy. Dans le premier épisode, le vétéran montrait ses blessures et ses faiblesses. Là en Afghanistan il montre ses muscles et son coté décérébré et dire que 13 ans plus tard les USA attaquaient l’Afghanistan pour traquer Ben Laden. Le résultat est vraiment de petite facture et l’action a vieilli.
Troisième volet de la franchise, cette fois-ci réalisé par Peter MacDonald dont c'est le premier long-métrage, Rambo 3 est également le moins bon vu qu'il fait tout moins bien que ses deux prédécesseurs. L'histoire nous fait une nouvelle fois suivre John, qui vit désormais dans un monastère thaïlandais. Seulement, son ami le colonel Trautman va se faire capturer en Afghanistan, ce qui va pousser le vétéran à sortir de sa retraite afin d'aider son mentor. Malheureusement, ce scénario n'a pas grand-chose à offrir pendant plus d'une heure et demie d'ennuie. L'intrigue met énormément de temps à se mettre en place et il ne se passe rien pendant près de la moitié du film, alors que la deuxième partie s'avère juste être de l'action extrêmement répétitive. Autrement dit, ce troisième opus comporte peu d'intérêt tant le récit n'apporte rien et qu'on apprend rien de nouveau sur le personnage central de la saga. Celui-ci est toujours incarné par Sylvester Stallone et se veut toujours accompagné par Richard Crenna. Le reste de la distribution est loin d'être marquante, même si les deux compagnons de route du soldat apportent un petit plus. Seulement, les relations entretenues par tous ces individus ne procurent absolument rien tant cela manque de propos et que les répliques sont plus pathétiques qu'autre chose, au point de faire rire par moquerie. Même sur la forme le titre perd en qualité. La réalisation de Peter MacDonald n'est pas à la hauteur des metteurs en scène dont il prend la relève, même si celle-ci reste convenable. Mais elle souffre également des environnements beaucoup moins riches que dans les deux précédents opus, la faute au désert afghan assez terne et forcément vide. Même la b.o., pourtant toujours signée par Jerry Goldsmith, est moins impactante. Cette aventure sans saveur se conclut sur une fin particulièrement convenue, venant mettre un terme à Rambo 3, qui est une suite sans idées et inutile, ne valant donc pas qu'on s'attarde dessus.
Le cinéma a une place importante dans l'histoire, certains films sont visionnaires, en avance sur leur temps, d'autres font sourire de par leur vision de l'avenir une fois le futur atteint, enfin certains montrent un monde radicalement différent de ce que l'on connait à présent. C'est ce dernier point qui marque dans Rambo 3, Rambo, en symbole de l'Amérique, vient sauver en 1988 le peuple opprimé afghan face à l'envahisseur russe. Rambo soutient les forces armées paysannes du pays tout en soulignant bien aux spectateurs que les afghans n'ont jamais été vaincu par n'importe quelle puissance. En 2021, le film a 33 ans, et quand on connait l'histoire entre les USA et l'Afghanistan, ce film fait sourire. Au delà de cet aspect historique, Rambo est bourrin plus que de raison, Stallone est un acteur mauvais et caricaturale. Reste que Rambo troisième du nom est meilleur que le second et est une conclusion de la trilogie bourrée d'adrénaline et de testostérone.
J'avais de vagues souvenirs de la saga Rambo et hier soir, lors d'une rediffusion télévisée, l'occasion m'était donnée de replonger dans ce "mythe" du cinéma d'action américain. Bon, j'ai eu beau chercher des motifs de me montrer indulgent, je n'ai trouver que la BO comme point positif. Le film est clairement mauvais et rien ne fonctionne. Le scénario n'est qu'un prétexte pour enchainer les scènes d'action très peu crédibles au passage. Pur produit de la politique reaganienne des 80's, Rambo III diffuse son message on ne peut plus manichéen : Les américains sont bons, les communistes méchants ! Bref, je n'ai pas envie de m'étaler davantage sur ce film qui n'en vaut clairement pas la peine. A réserver aux amateurs d'action pur qui ne cherche pas à se prendre la tête.
Souvent critiqué de manière injuste ce film est pourtant un très bon film d'aventures. Rambo qui coule une retraite paisible dans un monastère en Thaïlande reprends les armes pour secourir son mentor (le colonel Trautman) prisonnier en Afghanistan. Rambo affronte un impitoyable commandant russe dans des paysages presque désertiques. Le film est ponctué d'impressionantes batailles.
Un très bon film d'action et de guerre des années 1980. Un très bon troisième volet. Rambo revient en force avec Sylvester Stallone et Peter MacDonald à la réalisation.
Si ce n'est une photographie plus léchée, ce 3e opus n'apporte rien de novateur.
Action soporifique et répétitive, discours social et mise en scènes paresseux, ce Rambo n'est qu'ennuie. Reste une intro et une séquence dans la grotte réussies.
Film sans intérêt avec un Rambo complètement ringard et dans un scénario grotesque sans oublier le colonel Trautman qui est désuet ce film n'aurait jamais du avoir lieu.
Après les US et les Philippines place à l’Afghanistan pour un autre type de guerre mais toujours un message commun. Encore une fois, de l’action, du rythme et des personnages dont on arrive à s’attacher assez vite. Un 3ème volet réussi.
Pour commencer, je citerai une anecdote qui résume assez bien l'intention des producteurs pour ce film : le premier réalisateur, Russell Mulcahy (qui a réalisé "Highlander), a été mis à la porte par les producteurs car il soignait un peu trop ses images et que cela se ressentait sur l'action. Du coup, ils l'ont remplacé par le réalisateur de la 2nde équipe.
Le message est clair : tout pour l'action et rien que pour l'action. Ne vous attendez pas à de l'artistique côté réalisation ou à de la réflexion côté scénario (contrairement au tout premier Rambo).
Cela commence mal. Et ça ne s'arrange pas lorsque l'on regarde le produit fini : il est tellement américain, tellement conservateur et tellement inscrit dans la Guerre Froide.
Cette fois-ci, John Rambo part en effet en Afghanistan. "Beaucoup de gens ne savent pas le placer sur une carte" dixit un haut responsable américain, ce qui montre que l'équipe technique prend vraiment les spectateurs pour des abrutis.
Les méchants sont les russes, qui ont des hommes de main très musclés et très bêtes et un chef avec un accent à couper au couteau.
Et fait absolument incroyable pour un spectateur du XXIème siècle : les américains encensent les moudjahidines afghans en en faisant des combattants de la liberté, braves, intègres, ouverts et invincibles, qui luttent contre l'envahisseur russe. Outre le côté propagande à peine caché, cette vision prête à sourire lorsque l'on connait la vision actuelle des américains sur ces mêmes personnes.
Le film est donc particulièrement daté et semble également assez improbable. Où est-ce que des afghans nomades auraient pu apprendre à parler aussi bien anglais ?
Mais là où le film m'a particulièrement dérangé, c'est lorsqu'il embrigade un enfant soldat et n'a aucun souci d'éthique avec cela. C'est absolument aberrant, même pour l'époque !
Cela dit, je finirai sur un point positif : les répliques m'ont fait pas mal sourire. Le film en est truffé et elles correspondent totalement au cliché des répliques des films d'action des années 80/90. Elles sont plutôt bien trouvées d'ailleurs. C'est probablement ce qui m'a retenu jusqu'à la fin du film.