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Attigus R. Rosh
195 abonnés
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0,5
Publiée le 30 mai 2020
Rambo III, ou Comment les gentils américains sauvent le monde des méchants communistes, ne fait que confirmer la descente aux enfers de la saga Rambo. Le premier film était génial et offrait un point de vue fort et très juste de la société américain et de la manière dont elle traite les soldats qu'elle a envoyé se faire trucider au Vietnam. Le deuxième était une purge mais ce troisième film est absolument affligeant. L'action est bourrine, faisant plus que frôler le ridicule (ce n'est pas un hasard si ça a été le film le plus parodié de la saga). Certaines lignes de dialogues relève tout bonnement du nanar. Même Sylvester Stallone est assez peu charismatique dans ce rôle qui est pourtant avec celui de Rocky, le rôle de sa vie. Seul Richard Crenna (pour sa dernière apparition dans la saga) est convaincant. L'intrigue est plus que simpliste : les communistes sont de retour, cette fois-ci en Afghanistan, et ils ont capturé le colonel Trautman, l'ami de Rambo, et Rambo va le sauver et ça va barder. Le plus choquant reste la réécriture de l'Histoire que fait Hollywood. Certes, on ne peut blâmer le cinéma américain de vouloir donner une image positive de l'armée américaine en pleine période de Guerre Froide. Mais delà, à dépeindre les alliés de Rambo comme des gentils paysans acculés par l'armée soviétique alors que dans la réalité, pour lutter contre le communisme en Asie centrale, les États-Unis ont armé les talibans ; le film franchit clairement la ligne jaune. Je ne sais pas du tout dans quelle direction vont partir les deux prochains films de la saga Rambo, mais il faut absolument qu'ils partent dans une direction toute autre que celle que prend la saga au bout du troisième film : de plus en plus manichéenne, de plus en plus bourrine, de plus en plus ridicule.
Troisième épisode de la franchise, "Rambo III" est le dernier film de cet univers à avoir été tourné au 20e siècle, et c'est celui qui marquera une pause de la saga jusqu'à l'arrivée bien plus tardive d'un quatrième opus. Et pour cause, cette suite étant certainement le film le moins réussi des trois premiers longs-métrages, bien qu'il ne soit pas mauvais pour autant. Pourtant, le long-métrage est un peu moins prenant, intéressant et marquant que ses deux prédécesseurs dans son ensemble. Généralement, quand on parle de Rambo, on a tendance à penser à sa relation avec le Vietnam, mais beaucoup moins à ses aventures en Afghanistan. Et c'est peut-être de là que vient le problème, avec un conflit qui sera un peu moins bien traité par le film. Le Vietnam avait été traité au sein de deux projets, on avait donc eu le temps de faire le tour. Mais ici, on sent que le conflit manque de détails, on se concentre bien plus sur l'action, des choses supplémentaires pouvaient clairement être racontées. Malgré tout, le film reste quand même une petite réussite et est globalement assez bon. On y retrouve le côté très divertissant du second film, en changeant simplement le décor. Rambo étant une figure de l'Amérique, le fait de le faire combattre dans un autre grand conflit dans lequel sont impliqué les U.S.A. est lourd de sens (même si ce dernier est un peu survolé, comme expliqué). Bien sûr que beaucoup ont noté le côté un peu grotesque de certains points de ce film, mais cela n'est finalement pas si embêtant, cela n'influe pas sur la qualité du long-métrage. On retrouve quand même ce que l'on apprécie de la saga, à savoir des scènes d'action de qualité et un divertissement qui est assuré. Le changement de décor est une bonne chose, cela permet d'apporter un peu de renouvellement et de ne pas tomber dans une redite des précédents au niveau des décors et des situations de combats. Ce troisième volet reste donc de bonne qualité et, comme je l'ai dit précédemment, bien qu'il soit moins marquant, il mérite sa place au sein de cette grande saga. C'est un troisième film assez honorable et plutôt intéressant malgré tout. Pour conclure, un troisième film qui se laisse regarder.
Troisième mission du personnage culte John Rambo. Comme pour les deux premiers, il ne faut pas s'attendre à un scénario original et ce n'était pas le but du réalisateur. Sylvester Stallone est toujours aussi excellent dans son rôle avec son imposante musculature. Contrairement au second, le film n'est pas aussi rythmé, il y a quelques petites longueurs mais on est servi par l'action. Fusillades, course-poursuites, combat à main nue, on est bien servi. Les lieux du film donnent un bon aspect de guerre avec les rebelles et les chevaux. Même s'il n'est pas aussi bien que le second, ce troisième Rambo a de quoi nous satisfaire pour nous faire passer un bon moment.
Le film de propagande pure et dure par excellence. Les méchants Russes oppressent les bons Afghanistans que les bons Américains vont libérer. Ici, le discours est clair: c'est celui de Ronald Reagan. Rambo III est un pur film de la Guerre Froide, démagogique à souhait et se passant durant un conflit réel (l'invasion de l'Afghanistan par les Russes) pour donner plus d'authenticité au discours. Pas de quoi se gratter les neurones... Il y a les bons et les méchants, Rambo le surhomme, une fusillade finale où lui et son colonel massacrent une armée à eux seuls avant que la cavalerie arrive. Au cas où on aurait pas compris le film, un carton final dit ceci: "Ce film est dédié au vaillant peuple de l'Afghanistan." Sinon, il y a de belles incohérences. Au début, Rambo refuse de partir en Afghanistan. Son colonel a beau insisté mais il n'y a rien à faire. Quand ce dernier se fait kidnapper, Rambo a une réflexion de deux secondes et demande: "Comment vous pouvez me faire entrer?" Au final, Rambo III est un très mauvais film, porte-parole du Président Reagan, qui ne présente aucun intérêt sauf peut-être à être cité en anecdote dans une composition d'histoire sur la Guerre Froide.
Ce troisième Rambo vise la surenchère, abandonnant l'esprit des deux premiers films qui dénonçaient l'Amérique rejetant ses anciens héros du Viet-Nam. Mais personnellement, je ne m'en plains pas. Ici, Rambo vient secourir les combattants afghans face aux Russes. Et ce film est un pur plaisir, un pur spectacle d'action parfaitement rythmé et particulièrement jouissif à l'image des scènes d'action. On ne s'ennuie pas un instant. Et mention spéciale à Marc de Jonge juste génial dans le rôle du belliqueux colonel russe, nous gratifiant de quelques répliques juteuses : "À l'aube, je le traquerais et j'accrocherais sa peau au mur !". Bref, si vous êtes fan du cinéma d'action, ne loupez pas ce film !
Comme dans Rocky Balboa, Sly nous montre dans Rambo 3 comment continuer a vivre aprés avoir tout perdu, malgré toutes ses cicatrices intérieures plus qu'extérieures, il tente a nouveau d'avoir une vie paisible. La musique de Jerry Goldsmith me fait toujours autant frissonner. Notre montagne de muscles au coeur tendre préférée nous offre une fois de plus une aventure pétardante mais cette fois, ce n'est pas pour son pays, ni pour lui qu'il se bat mais pour son cher ami le colonel Trautman, retenu prisonier par des salauds qui détruisent l'Afganistan. Le film enterre les clichés sur les arabes et montre qu'une entente et une entraide entre éthnies différentes est possible. Merci Sly, merci John pour tout ces messages et cette richesse spirituelle. Rambo est plus qu'un personnage culte, il est mythique! Je ne l'oublierai jamais.
C'est un film d'action donc. L'effets spéciaux sont à la hauteur. Quant à la charte, c'est pas un film de guerre classe Z, quand Rambo se rend à Pechawar chez un marchand d'armes et de prothèses c'est explicatif. A l'époque les afghans n'avaient rien demander à personne. Quant à la scène, Rambo et son chef seul contre l'armée russe, c'est pas du rentre dedans, les deux hommes se concertent et pensent à cet instant qu'ils préfèrent y rester que de se rendre.
Dernier épisode de la trilogie, Rambo III est assez proche du précédent dans le sens où une bonne partie d'infiltration dans une base ennemie précède la partie action. Trautman a en effet été capturé par un autre colonel russe à la voix française bien caricaturale en Afghanistan. Si le film met pas mal de temps à démarrer, la suite vaut le coup d’œil pour de bons passages d'infiltration avec son allié barbu et multiplie d'autres éléments dont Kojima reprendra pour Metal Gear, Rambo ressemble d'ailleurs beaucoup à Liquid Snake torse nu avec ses longs cheveux. Stallone excelle toujours autant dans son rôle de soldat surentraîné, aussi bien dans ses combats au corps à corps comme celui avec le gros baraqué que dans la phase d'infiltration dans la grotte où il est aidé par le colonel. A noter la présence de Kurtwood Smith, qui avait déjà fait ses preuves dans RoboCop un an plus tôt. Une bonne clôture de cette cultissime trilogie des années 80 !!
C'est une notre très généreuse que j'attribue là à ce troisième opus de la mythique saga Rambo. Car mises à part quelques scènes d'action sympathiques et deux/trois vannes qui font penser de (très) loin à celles de Die Hard, Rambo III ne vaut pas tripette face aux épisodes I, II et IV, tous trois majestueux. Un film d'action bourrin sans aucune profondeur où Stallone fait une petite crise d'égocentrisme, à regarder parceque c'est un Rambo ; ne plaira qu'aux fans les plus aveuglés tels que moi.
Rambo 1er du nom nous montrait un pauvre type, ancien du viet-nâm, qui voulait juste manger un morceau, maltraîté sans raison par des flics abrutis, desquels il se vengeait. Il n'était pas mal. Le second, absolument nul, nous montrait ce que les films américains font de pire en matière de propagande, le troisième n'est pas mieux. Mais rien n'est là pour sauver un film résolument casse-gueule. L'histoire ne présente pas d'interêt particulier vu que dès le départ on sait comment elle va finir. La seule chose qui diffère c'est "Quelle nouvelle manière Rambo va t-il utiliser pour tuer les méchants ?". Et Trautman toujours d'une foi indifectible envers son poulain qui fout toujours la pétoche à ses adversaires : Dans le premier c'était "Rambo arrive, prévoyez des sacs mortuaires", dans le second c'était "Vous avez commis une très grosse erreur. Faire appel à Rambo", dans celui-ci c'est "Attention, Rambo arrive. C'est votre pire cauchemar". Si l'acteur n'était pas mort, dans le N°4 dieu seul sait quelle nouvelle phrase il aurait trouvé pour impressioner ceux qui veulent faire la peau de notre valeureux soldat sans peur et sans reproche qui, si il y allait dans un prochain film, serait capable de faire gagner la guerre en Irak aux Américains à lui tout seul. Enfin bref, vous l'avez compris, si vous voulez voir un groupe de soldats rebelles jouer avec des carcasses d'animaux (C'est à peu près tout dont je me souviens ayant vu le film il y a encore peu de temps) allez-y, moi je prefère encore voir Stallone dans Demolition man, au moins c'est marrant volontairement.
Rambo est toujours aussi fort il défait une armée a lui seul dans ce film, encore une fois il faut le regarder pour l'action parce que le scénario et les dialogues vole bien bas