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cris11
53 abonnés
970 critiques
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4,0
Publiée le 29 juillet 2012
C'est pour moi le moins bon des quatres. Cependant, c'est toujours un plaisir pour moi de retrouver le personnage de Rambo. Cette saga s'est imposée comme l'une des références du film d'action. Alors certe, le film en fait beaucoup trop délaissant totalement le côté réaliste (2 hommes parviennent à battre une armée quand même...). L'histoire est plutôt bonne même si c'est un peu moralisateur et débordant de patriotisme mal placé en surfant sur l'ambiance de la guerre froide. Cependant, ça reste du bon spectacle.
Le troisième volet de la saga « Rambo » est signé par l’inconnu Peter MacDonald. Sorti en 1988, ce film de guerre est essentiellement centré sur le personnage de Sylvester Stallone, envoyé cette fois-ci en Afghanistan combattre les Soviétiques. Dans cet opus, la critique de l’Administration américaine se transforme en ode anti-communiste primaire. En effet, il n’existe aucune psychologie, juste de l’action et des combats explosifs qui se succèdent jusqu’à l’overdose. Bref, une surenchère de feux d’artifice.
Stallone au sommet de son art, pour la dernière fois je pense!!!
Ce film est je pense l'aboutissement de tous les efforts de Sly: musculature au top, film d'action non stop où son héro entre directement dans le dictionnaire par sa bravoure son style etc etc.
Le héro des années 80 donc dans un film qui ne raconte pas grand chose, où tout est couru d'avance, où des milliers de balles volent et ne touchent jamais le perso (sauf une flèche!!!)où rien n'est crédible en fait...
Mais justement c'est ça qui est bon et qui fait que RAMBO est RAMBO.
Un 3ième épisode encore plus fort, encore plus musclé, encore plus que tout en fait...
Jamais Stallone ne refera ensuite un film aussi testostéroné, à la gloire de son corps, faisant soit des films d'action courants, soit plus intelligents.
RAMBO III est donc un ovni dans sa filmo, le film le plus AU TOP de sa personne.
Si Rambo premier du nom était assez subtil et que Rambo II ne l'était presque plus, Rambo III laisse penser que la subtilité c'est pour les faibles et personne d'autre ! La brutalité aveugle étant de mise, dans le seul but avéré et assumé de faire un film d'action musclé et écervelé ! Preuve supplémentaire avec un scénario extrêmement manichéen et plutôt bancal ! Mais qu'importe, on est là pour zigouiller du communiste on vous dit ! Et dans ce domaine, autant dire qu'on en a pour son argent, avec explosions et meurtres à la chaine. C'est drôle parce que Rambo tente parfois de s'infiltrer discrètement mais tu sais qu'il va finir par craquer et tirer dans le tas, et bizarrement c'est ce qu'on attend tous au final. Hé oui, on finit évidemment par admettre qu'on aura rien d'autre. Autre petite nouveauté dans cette opus (ou alors ça m'a complètement échappé dans les précédents), c'est l'apparition de l'humour typique des films d'action, avec le mec tellement blasé par la guerre qu'il a le temps de glisser des vannes. Verdict: réservé uniquement aux fanas d'action ! Les autres passez votre chemin, y a rien à voir !
Dans la ligné du deuxième opus, en plus exagéré , notamment le duel entre le tank et l'hélicoptère. Toute la subtilité du premier opus à disparu pour laissé place à du patriotisme en surdose en pleine guerre froide et a de l'action basique, quoique efficace.
Plus on avance dans cette saga plus la réalisation progresse mais plus le scénario régresse. Passés un démarrage poussif et un contexte guerrier pas franchement bien exploité, le film se transforme en de l'action bourrin à souhait, avec des explosions de partout, des scènes assez surréalistes (tank contre hélicoptères), des dialogues décalés qui font mouche et des passages surprenants (le jeu avec la chèvre). Il faut prendre ce troisième volet pour ce qu'il est, un divertissement presque parodique qui a toutefois le mérite d'assumer à fond ce côté nanar et 3ème degré, au détriment du fond (les traumatismes de Rambo) dont il ne reste plus que le lien ente Rambo et Trautman. Stallone est fidèle à lui-même dans ce film à prendre à la légère.
Avec "Rambo 3", on fait plus parler les pruneaux que les langues ! Sly, dans son registre habituel, réendosse l'habit du militaire-mercenaire américain pour nous montrer une fois encore ses facéties. Mais içi, on délaisse le scénario pour dégotter dans l'artillerie lourde. Fades et sans consistance, les personnages (pas très haut en couleurs) nous enmènent en Afghanistan, sous prétexte de libérer le supérieur de Rambo (un assez bon Richard Crenna) capturé par les soviétiques. Ici aussi, exit le scénario politique, on va droit dans le mur pour des situations toutes plus caricaturées les unes que les autres. Ce qui peut sauver le film ? La musique, so good, de Jerry Goldsmith, qui a l'art de rivaliser avec Sly. Ses relances sont honorables mais ne sauvent pas "Rambo 3" du fiasco dans lequel il est tombé. En définitive, Sly peut ranger ses gants pour cet ultime épisode (mais pas encore le dernier). Dommage, ...ou pas ??
Les deux précédents opus étaient dédiés à la gloire des soldats américains, celui-ci est plutôt destiné à celle du peuple Afghan. Je trouve que c’est un très bel hommage, une bonne partie du film nous faisant découvrir des valeurs, de la personnalité et un courage honorable d’un valeureux peuple devant un colonisateur russe, qui gagne dangereusement en influence et en puissance en pleine guerre froide. Une manière de sensibiliser le peuple américain, qui n’a toujours pas oublié le houleux épisode vietnamien à l’importance de devoir intervenir militairement dans ce conflit à l’autre bout du monde : les USA, en tant que bienfaiteurs de l’humanité, se doivent de sauver ce pauvre peuple tellement attachant face à une cruelle opression. Une manière aussi de rassurer en leur disant, ne vous inquiétez pas chers concitoyens, Rambo est là, on n’a rien à craindre, c’est peut-être même le tour de la Russie de vivre une humiliation telle qu’on a vécue. D’ailleurs cette fois-ci on le dit et répète clairement, il est invincible, il est capable de défier des armées à lui tout seul, il n’a aucune pitié et vaut mieux le surestimer de manière suffisante, voire exagérée ! Donc pour le spectateur, ces axiomes sont à prendre ou à laisser, autant donc prendre cette force surhumaine au deuxième degré et s’en amuser. Car devant nous ce sont de véritables machines de guerre qui sont à l’oeuvre contre un seul homme, le but étant de nous plonger en plein dans un combat militaire à 1 contre tous, et c’est plutôt réussi. On ne s’ennuie donc pas puisque l’action ne nous donne aucun répit, il n’y a que ça d’aillleurs, et l’on a bien envie de savoir jusqu’où ira Rambo dans son insolence et dans l’étalage de sa force, on est curieux de voir à quel point le film flirte avec les limites du raisonnable. Par contre la tourmente psychologique du héros est ici quasiment délaissée, et ça c’est bien dommage. La clôture de la trilogie reste un final à la hauteur pour dire à cet héros hors normes, qui a marqué l’Histoire du cinéma américain de manière bien emblématique, un au revoir en langage local : inchaAllah Rambo !
Du niveau du précèdent toujours pas aussi bien que le premier mais le film reste un bon divertissement avec sa dose d’hémoglobine et d'action à la Stallone.
Creusant dans la veine inaugurée avec le 2nd volet, Stallone se prend pour le représentant du Monde Libre et laisse place à sa mégalomanie. Il en résulte un film ultra-bourrin, drôle de façon involontaire et toujours plus labellisé Oncle Sam. C'est agaçant certes mais au moins, on ne s'ennuie pas. Toujours plus d'explosions, de morts, de fusillades, de poursuites pour encore moins de psychologie, de subtilités scénaristique et de dialogues. Derrière la caméra, P. McDonald (excellent réal de 2nde équipe) passe en en solo et nous offre une mise en scène solide éclairé de quelques ralentis "Peckinpah's style" pas trop dégueu et surpasse son prédécesseur. Plus punchy, plus explosif, plus violent, c'est fun mais sans plus et la saga se perd dans une suite de scène d'action invraisemblables tandis que le héros dessoude un régiment entier et se cautérise avec des balles de mitraillette. On peut en rire mais on peut aussi trouver ça un peu navrant. D'autres critiques sur
Pour peu que l'on ait vu les aventures de Topper Harley ("Hot shots 2"), on sera littéralement plié en deux dès les premières minutes…. "Rambo 3" se parodie lui même, grotesque, et extrêmement facile tout en étant dénué d'intérêt, et sans aucune crédibilité à l'horizon ni même aucun enchaînement digne de ce nom...on est très proche de "Turkish Rambo". On lutte pour y mettre un terme et on termine en apothéose avec ce final ridiculement catastrophique. De l’action plus qu’absurde pour ce qui sera "le Rambo de trop". Un film d'action qui loupera le coche et qui deviendra rapidement comique. Ça va que le ridicule ne tue pas.
Après un super premier épisode, très émouvant, un deuxième épisode vraiment nanardisant mais toujours sympathique d'idiotie et d'envie de plaire au public, Rambo revenait en 1988 pour la troisième fois.
Et là, l'heure n'est plus à l'excellent film, ni même au nanar sympa et marrant, mais au navet pur et simple. Plus long, beaucoup plus violent (battu par le 4e selon le Guiness World Record Book) et avec le moins d'acteurs possible, ce film est un vrai navet d'un ennui mortel, avec un manichéisme insupportable de bêtise et aux effets de réalisation ridicules. Sylvester Stallone et Richard Crenna assurent, Marc De Jonge cabotine sans talent, Spiros Focas est réduit à un rôle d'indigène et Kurtwood Smith fait un petit caméo. Peter MacDonald réalise le film sans talent, sans rythme et avec des artifices pourris digne d'un mauvais Albert Pyun (c'est dire...), alors qu'il réalisera avec rythme et sans artifices le très bon Mo'money plus tard. Peut-être Russell Mulcahy aurait fait un meilleur boulot, en attendant, on se retrouve avec une daube longue mais sincère, trop surement.
Le dernier message du film est drôle à son insu, dédicaçant le film "au brave peuple d'Afghanistan", nous rappelant le moment où Richard Crenna annonce à Marc De Jonge que les USA ne feraient jamais la même erreur que les Russes, qu'ils n'attaqueraient pas l'Afghanistan. Assez grinçant après coup, non?
Probablement le plus mauvais film de la saga Rambo. Loin de moi l'idée de décrier ce Rambo 3, il est clair que l'on veut faire passer Rambo pour un sauveur de l'humanité et défenseur des valeurs de l'Amérique. Dans ce 3ème opus, Rambo reprenait les armes pour aller secourir son colonel retenu prisonnier par des Spetsnaz en Afghanistan (en pleine guerre au passage). L'histoire est très simple mais il n y a malheureusement pas la dimension humaine et fragile de notre cher Rambo, en effet ce dernier agit comme un exécutant, il ne réfléchit pas vraiment, il fait son boulot sans rechigner (contrairement au 2 où dedans il remettait en doute sa hiérarchie la terrible bureaucratie). Il y a du Rambo 2 dans ce Rambo 3, John sympathise avec la personne la moins à même de devenir un combattant (dans le 2 c'était une femme, dans le 3 c'est un enfant), reconnait la valeur de ses nouveaux alliés et vomit encore plus sur ses ennemis (les russes). En temps de guerre froide et contexte de l'époque (guerre en Afghanistan), les méchants ne viennent pas de l'intérieur, de la patrie elle même, mais bien de l'ennemi russe; il est intéressant de voir que le représentant de la bureaucratie (interprété par le génial Kurtwood Smith) n'apparait que quelques minutes à l'écran. pour laisser place aux vrais méchants: les russes et le communisme, d'ailleurs ces russes ont toutes les tard (ils masacrent les civils, torturent au lance flamme et roulent trop les r). Bon c'est vrai que je suis un peu méchant avec ce Rambo 3, il y a de l'action testostéronée, des morts de partout par centaine, Rambo et le colonel Trautman combattant ensemble tout un régiment de soldats, c'est plaisant. Pour ce qui est de la mise en scène, elle est loin d'égaler le 1er Rambo (relation des personnages pas très bien travaillée dans ce 3) et la folie pyrotechnique du 2 (ça fait boum-boum mais il n y a pas ce petit grain de folie). En fait, on sent comme une lassitude pour Stallone de jouer ce rôle, du moins à l'époque, car même si il s'implique toujours autant (co-scénariste encore), il ne sait pas vraiment comment en finir avec son personnage et cela s'en ressent dans le final où deux fins se côtoient (une tragique et l'autre franchoullarde/comique) mais au final les producteurs se sont dit "un symbole de l'Amérique ne peut mourir". Alors si le film exagère quelque peu la réalité, grossit la guerre afghane, il n'en demeure pas moins clairvoyant sur la fin du conflit réel. C'est vrai Rambo 3 n'est pas génial, un peu mou (un peu) et pas mal cliché, mais il reste sympathique malgré tout, et permettra à Stallone d'en finir une bonne fois pour toute avec ce personnage iconique dans le barbare et humain John Rambo.
Que dire de ce Rambo III, si ce n'est qu'il est le film d'action par excellence avec des doses d'humours toujours là où ont les attends. Le film est léger, ultra léger même et la fin ne fait pas exception. Des scènes supers cultes comme le laçage de bandeau vu de dos, la cicatrisation a base de poudre à canon, le genialissime "dans ton cul" et bien d'autres font de ce Rambo un film sympatoche qui aurait très bien put être une enorme catastrophe sans notre bien aimé Sly a qui on peu pardonner presque tout.