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vivaBFG
13 abonnés
1 303 critiques
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4,5
Publiée le 30 mai 2020
Voilà une comédie comme on en fait plus! Le scénario tient sur un timbre poste mais là n'est pas la question. Ce film est créé pour un jeu d'acteur autour de dialogues ciselés aux petits oignons. L'acteur c'est Jean Gabin et les dialogues sont de Michel Audiard. Quand on a dit cela, on peut retirer l'échelle. Il n'y a pas mieux! On se régale, on savoure et on rit. La gouaille du monde de la rue est parfaitement rendu, ainsi que le monde des SDF que personne ne veux connaitre, ne veux voir. Seul petit bémol, il en faut tout de même, c'est la fin qui aurait pu être un peu plus exubérante et joyeuse. Et en plus, ce film nous permet de nous replonger dans le Paris de la fin des années 50, avec ces hideux quartiers de barre d'immeubles en périphérie en cours de construction mais aussi ses quartiers populaires. A voir par tous, pour rire, se réjouir et voir ce qu'était un grand acteur.
Gabin fait son Gabin, excessif, cabotin, pas toujours drôle tant il en fait trop; on le retrouve à l' identique dans "Un singe en hiver " aux côtés de J.P Belmondo, dans son rôle d' alcoolique. Et dans bien d' autres films aussi: sa marque de fabrique sur le tard. Les acteurs s' en tirent bien, le scénario est acceptable, sans grande surprise; un film gentillet, trop lent, teinté parfois d' humour. Une scène -et malheureusement une seule!- bien vue: la réception d' Archimède dans une soirée de la "haute". Le film se laisse voir, sans plus; pas un chef-d' oeuvre, loin de là! On s'y ennuie parfois.
Long métrage qui tourne, comme le titre l'indique, intégralement autour du personnage éponyme incarné par Jean Gabin. A croire que le rôle fut écrit pour ce dernier car l'acteur assure le film à lui seul. Il faut dire qu'il est servi par des dialogues (merci Michel Audiard) très bien écrits avec de bonnes envolée lyrique et pas mal d'humour. Le film conserve d'ailleurs une certaine fraicheur malgré les décennies passées et un scénario finalement assez classique et peu consistant. Un bon divertissement pour les amateurs des textes d'Audiard et du charismatique Gabin.
Une réjouissante comédie de 1958 réalisé par Gilles Grangier, co-ecrit avec les dialogues signé Michel Audiard et Jean Gabin dans un de ses meilleurs rôles dans le genre comédie dans sa longue filmographie, ça donne "Archimede le clochard" ou notre Jeannot national s'en donne à cœur joie pour jouer un SDF de l'époque des 30 glorieuses qui veut un toit, aller en prison au départ, sans qu'on le condamne sévèrement à des petites peines, comme tout casser dans un bar et recommencer, puis après trouvant mieux de traffics de chiots de luxes. J'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ce long métrage qui rappelle dans l'ensemble la France des années 50 ou l'on vivait bien, en harmonie. Les dialogues de Michel Audiard sont superbement écrits dans les bouches de Jean Gabin, Darry Cowl, Bernard Blier ou Jacqueline Maillan qui, elle, est hilarante. Gabin est très bon danseur aussi sur quelques scènes. J'ai passé un bon moment et le conseille.
En cette fin des années 50, Gabin s'offre un costume sur-mesure (l'idée de départ étant la sienne) pour convoquer une bonne partie de ce qui a fait sa gloire depuis ses débuts: de la gouaille, du bon mot en mitraille, un brin de danse et de chansonnette, dans un scénario qui égratigne gentiment les petits patrons et les petits bourgeois, sans oublier l'ordre établi. C'est presque difficile à suivre par moments tellement le débit y est furieux, l'histoire en elle-même n'offre qu'une succession de péripéties visant seulement à nourrir la prestation d'un Gabin en très grande forme, cannibalisant l'écran comme ses partenaires (et pourtant il y en avait une sacrée brochette).
Un pur bonheur , Gabin en clochard j'ai adoré, les répliques s'enchaînent . Un comédie sans prise de tête. Tout les seconds rôles sont impeccable. Quand on attaque Archimede on s'en souvient. Excellent
Jean Gabin cabotine à tout-va dans cette comédie qui, dialogues d'Audiard obligent, s'écoute au moins autant qu'elle se regarde. Certains aphorismes et autres paradoxes sur la condition de clochard sont, reconnaissons-le, amusants. A ce petit jeu, Bernard Blier, dans son second rôle de bistrotier, se montre irrésistible et, finalement, plus convaincant, parfois, que ne l'est Gabin. Ce dernier, en clochard pittoresque, coléreux et érudit, en fait des tonnes, sans pour autant que le personnage existe au-delà du charisme de l'acteur. L'interprétation est monocorde et on désespère de voir une lueur d'humanité, une étincelle de vérité dans le regard d'Archimède. Gilles Grangier suit Gabin dans ses pérégrinations plus ou moins cocasses, spoiler: dans une prison où Archimède prétend passer l'hiver, dans un salon bourgeois où il séduit par ces citations d'Apollinaire ou dans un café qu'il dévaste à l'occasion. Mais, de rencontres en rencontres, sans l'aide d'une intrigue, le personnage finit un peu par s'user et se répéter.
Un film qui part fort avec un Audiard en verve, une distribution haut de gamme dont Gabin dans un rôle sur mesure de clochard-philosophe-anar. Des dialogues qui font grincer aujourd’hui dans notre monde auto-censuré : « Ça prend la Bastille et ça se prostitue dans des boulots d’esclave » ou « On ne trouve plus de nègres : ils font tous la révolution ou une licence de Lettres.» Dommage que le scénario s’essouffle en 2ème partie avec des scènes moins abouties.
Une comédie correcte où l'on ne retiendra que la prestation en grande forme de Jean Gabin (il vocifère, danse etc...) dans la peau d'un clochard qui ne veut pas passer sa vie dans le froid et l'inconfort. Les seconds rôles (Darry Cowl, Julien Carette) sont corrects et les dialogues sont signés Michel Audiard. Loin d'être le meilleur film de Gabin.
« Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée de bas en haut égale au poids du volume de liquide déplacé : pas de glace ! »
Difficile de résumer un tel film dont le scénario n’est qu’un prétexte à une suite de scènes satiriques et drôles, portées par les dialogues enlevés d’Audiard et jouées par un exceptionnel Gabin, entouré de toute une galerie de personnages secondaires typés, au premier rang desquels un fabuleux Darry Cowl.
S’il est vrai qu’une telle œuvre, par certains dialogues, s’attirerait aujourd’hui des foudres légitimes, elle est à resituer dans son époque et un style exclusivement français depuis Molière en passant par Cyrano de Bergerac : la gouaille. A découvrir ou redécouvrir pour la nostalgie d’un Paris qu’on voit évoluer devant la caméra de Gilles Grangier à la façon, parfois, d’un documentaire.
Un classique du cinéma français d'antan. Un Gabin dans ses œuvres. Blier nous régale dans son rôle de patron de bistrot colérique et cocu. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement.
Tout le film repose sur le personage et la performance de Jean Gabin, avec tout de même des rôle secondaires très intéressants. Jean Gabin joue le rôle d’un clochard cultivé et anar se refusant de dormir sous les ponts. Pour cela, il est même prêt à séjourner en prison.
Le film, bien que léger, est pourvu tout de même de dialogues bien écrits et bien mis en scènes. Mais seul la performance de Jean Gabin est à retenir.