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    La Femme sur la Lune
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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Treizième film de Fritz Lang, « La Femme dans la Lune » est aussi son dernier film muet (le cinéaste allemand se battra même pour qu'il reste muet) et son avant dernier film Allemand avant son exil américain. Bénéficiant de gros moyens, il nous fait suivre, sur fond d'intrigue amoureuse, une expédition lunaire visant à extraire de l’or, de sa préparation jusqu’à son acheminement.

    Lang divise son film en deux parties distinctes, une première où il montre la pauvreté dans laquelle vit l’ancien ingénieur après avoir été moqué par la communauté scientifique pour avoir expliqué la présence de mines d’or sur la lune puis le début du projet, la mystérieuse organisation qui tente de voler ses précieux documents, le financement de l’expédition et la préparation. Une première partie qui s’apparente plus à un thriller d’espionnage, se déroulent entièrement sur terre. C’est d’ailleurs là, pour moi, le principal défaut du film, si la galerie de personnages est plutôt intéressante, cette partie est trop longue et le réalisateur allemand peine à passionner et ne dévoile pas tout son génie derrière la caméra, malgré cette scène, rappelant « Le Docteur Mabuse » où le chef de l’organisation change de visages en une seconde.

    Puis, peu à peu lorsque l’on arrive à l’expédition, le charme opère et le film, basculant totalement dans l’aventure, se fait réellement captivant. Lorsque le film fut tourné, la science ne savait pas grand-chose sur la lune (il faudra attendre les années 1950 pour qu’un satellite soit en orbite autour de la lune) et, malgré l’envie de Lang d’être juste scientifiquement et donc de faire appel à de vrais chercheurs (dont Hermann Oberth, qui travailla plus tard sur le missile V2 puis à la NASA), on ressent les limites scientifiques dans ce domaine pour être vraiment crédible. Mais ce n’est en aucun cas un problème, Lang maîtrise à merveille cette partie. De plus, il est aussi innovent sur certains points (Le compte à rebours qui a été repris par la suite, les différentes étapes avant le décollage…).

    Sa mise en scène est belle et simple, il nous emmène sur cette lune entre sable, grotte et mystère. Peu à peu la vraie nature et l’aboutissement des personnages et de l’expédition vont être révélés à travers un déroulement bien écrit et surprenant. Les décors lunaires sont impeccables et très bien utilisé par Lang, dont il fait ressortir tout le charme.

    A noter que Hergé s’est fortement inspiré de ce film pour les deux albums de Tintin consacré à la l’expédition lunaire, que ce soit dans le déroulement ou dans le visuel de la fusée.

    Pas forcément un grand film de Lang, inférieur à d’autres de ces grosses productions muettes tels que « Metropolis » ou « Les Nibelungen », mais néanmoins un bon film qui, après un long démarrage, prend tout son sens et la magie opère.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Ce film muet de Fritz Lang n'est pas aussi fabuleux que je l'escomptais, cela n'atteint pas la dimension merveilleuse de Metropolis et de Les Nibelungen. Seule la dernière heure (sur 2h30) capte plus ou moins notre intérêt ; le début prend trop son temps dans de nombreuses scènes qui auraient pu être raccourcies sans nuire à l'histoire. Lorsque nos héros sont enfin sur la Lune leur aventure n'a rien de palpitant mais les décors sont réussis. Je m'imaginais une aventure à la Jules Verne plein de rebondissements ; La Femme sur la Lune bénéficie cependant d'une certaine forme de poésie et la mise en scène est jolie. La fusée pour aller sur la Lune ressemble à celle de Tintin, par à l'extérieur mais à l'intérieur.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Dernier tour de piste dans le cinéma muet pour l'immense Fritz Lang avec cette "Femme sur la Lune", méconnu dans la filmo du réalisateur de "Metropolis" mais qui sans atteindre les sommets du cinéaste mérite un petit détour...
    Le film se divise en deux parties :
    - la première se situe exclusivement dans le domaine de l'espionnage et du thriller, qui rappelle fortement les réussites du réalisateur que sont "Docteur Mabuse, le joueur" et "Les Espions", du serial en fait. Cette première moitié est très efficace.
    - la seconde est elle, tout en gardant un peu l'aspect serial, dans le domaine de la science-fiction qui, exceptée sur le plan de l'atmosphère lunaire présentée comme respirable, est très novatrice et juste sur le plan scientifique (la fusée qui est déplacée lentement sur une plateforme pour être amenée au point de lancement, les différents étages qui se détachent au cours du décollage et puis même, inventé pour les besoins du film et grande fierté pour Fritz Lang car repris par la suite, le compte à rebours avant le lancement de l'appareil !!!).
    Autour de ça, on a des personnages bien caractéristiques (la femme, le héros, le gros relou, le scientifique un peu barré, le passager clandestin ici un gamin et l'inévitable type pas très clair !!!) et de nombreux rebondissements scénaristiques dont quelques-uns ont été repris par Hergé dans ses albums "Objectif Lune" et "On a marché sur la Lune". La fin quand à elle est inattendue et assez belle.
    On peut reprocher quelques longueurs dans la seconde partie et un jeu trop appuyé de l'acteur qui joue le gros relou, mais globalement on a la preuve que même un Fritz Lang mineur peut donner quelques éclairs d'intelligence et de grand cinéma.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2023
    C’est quand même très long comme première partie. C’est un peu comme si Spielberg, quand il tourne le parc jurassique, passait 1h30 à nous raconter fastidieusement comment ils ont conçu les plans.
    L’action est totalement absente et l’on s’ennuie ferme.
    Puis vient le départ de la fusée et là on se retrouve dans tintin « on a marché sur la lune ».
    On y retrouve pratiquement toutes les cases, toutes les vignettes humoristiques avec la magie des images en plus.
    C’est intéressant mais aurait mérité une heure de moins.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Pour son dernier film muet, Fritz Lang a vu les choses en grand en imaginant un voyage lunaire. Divisé en deux parties, "La femme sur la Lune" raconte d'abord la préparation du voyage et ses conditions complexes en adoptant la forme d'un film d'espionnage avant de virer vers la science-fiction et l'aventure lors d'un second mouvement moins sinueux. Il y aurait donc deux films en un, et c'est peu dire que le premier est trop long, Lang prenant un certain plaisir – communicatif mais seulement en partie – à étirer ses séquences pour déployer son art du montage et construire les systèmes d'opposition entre ses personnages. Même si cette première heure aurait pu être nettement plus concise, elle témoigne de l'envie mégalomane de Lang d'amorcer une intrigue intime et politique en reprenant une figure machiavélique proche de Mabuse, sorte de poison qui imprègne l'expédition d'une noirceur inéluctable. Car si le voyage regorge d'idées visuelles dont l'invention est aussi ludique que poétique, il est surtout gagné par la menace (interprétée par le charismatique Fritz Rasp) que constitue ce personnage diabolique prêt à garder pour lui les recherches effectuées sur la Lune. Plus ou moins précis sur le plan scientifique, le film a le mérite d'imaginer en détail un territoire jusqu'alors inconnu pour l'homme et de saisir les tensions entre des protagonistes qui perçoivent différemment les dangers que l'astre comporte, une manière d'englober le plaisir de la découverte dans un récit haletant où le suspense se révèle très efficace. Non sans longueurs, "La femme sur la Lune" séduit tout de même par la vitalité de sa mise en scène et par son attachement aux personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juin 2012
    De la science-fiction qui se révèle être également de l'anticipation. Le voyage sur le Lune à toujours été un sujet apprécié des cinéastes, faut avoué que ici c'est pas mal inspiré et crédible. La première demi-heure est un peu ennuyeuse mais ensuite le savoir faire de Fritz Lang se remarque.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2010
    "La femme sur la Lune" est le dernier film muet de Fritz Lang. Un film où il dut se battre pour le garder muet, car le succès du cinéma parlant est déjà là quand le film sortira, la UFA voulait le rendre sonore artificiellement.
    Après le succès des "Espions", malgré des coupes budgétaires drastiques dut aux dépassements budgétaires de "Métropolis", Fritz Lang bénéficie à nouveau d'un budget plus conséquent pour ce film d'ex-science-fiction, qui reprend une des fins envisagée à l'époque pour "Métropolis". Fritz Lang ne voulait pas d'un film fantaisiste ou utopique et tout comme Kubrick le fera avec "2001, odyssée de l'espace", il s'entoura d'éminants scientifiques de l'époque pour la crédibilité du voyage spaciale, dont principalement Hermann Oberth qui travaillera aux missiles V2, puis à la NASA (Hitler classa le film secret d'état lors du programme des V2). La UFA lui confia même la tâche de fabriquer une vraie fusée pour la première du film, mais ses connaissances de l'époque étaient encore trop limités et après quelques échecs, le studio abandonna le projet.
    Toujours est-il que respectants les plans et les conseils de ceux-ci, les
    décorateurs du film établirent une référence mondiale en matière de fusée, et jusqu'aux débuts des programmes spaciaux russes et américains, tous le monde copiera la fusée de Fritz Lang (dont la célèbre fusée d'Hergé).
    Autre innovation plus surprennante, le film marque l'invention du compte à rebours. Les futurs agences spaciales gardèrent l'idée lorsqu'ils lancèrent leurs premières fusées.
    Mais face à ce souci de crédibilité, Fritz Lang se laisse aller à son
    défaut majeur: un montage beaucoup trop long (2h45!) pour un scénario qui n'en méritait pas autant.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2012
    «La Femme sur la Lune» ne compte pas parmi les films les plus connus de Fritz Lang, et pour cause, il ne s'agit pas de l'un de ses tous meilleurs. Pourtant il ne manque pas de charme, principalement grâce à son côté tantôt fantaisiste tantôt visionnaire : regarder des êtres humains courir en chemise et pantalon sur la Lune prête à sourire de nos jours, tout comme la présence supposée d'eau et surtout d'or, objet de toutes les convoitises. Il est aussi amusant de relever les points communs entre les deux albums dessinés par Hergé et le long métrage de Fritz Lang, influence évidente. Visuellement comme scénaristiquement, on retrouve bon nombre de similitudes. Mais revenons au film en lui-même. Cette fois Lang privilégie avant tout le divertissement : «La Femme sur la Lune» est un film d'aventure, exotique, relativement léger, avec du suspense et des rebondissements. Il propose des images fascinantes et dépaysantes, un peu dans la continuité du «Voyage dans la Lune» de Méliès, l'onirisme débridé en moins. On pourra reprocher un rythme excessivement long, une mise en scène moins inspirée qu'à l'accoutumée, une interprétation parfois fort outrancière... Mais malgré ses défauts, le dernier film muet du cinéaste allemand tient ses promesses : il nous emmène avec lui sur la surface lunaire, d'un blanc immaculé, au gré d'un voyage des plus mouvementés. Si ce long métrage est appréciable par tous, je le conseille toutefois davantage aux amateurs du cinéma muet ou de l'art de Fritz Lang : sa longueur étant non négligeable, il faut s'armer de patience pour en venir à bout! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Dernier film muet de Fritz Lang, La Femme sur la Lune est une œuvre assez visionnaire du cinéma. En effet, le film présente certains aspects qui deviendront des normes artistiques (le vaisseau semble avoir inspiré celui créé par Hergé pour Objectif Lune et On a marché sur la Lune) et même de façon plus large dans la réalité (Lang a toujours prétendu que c’était lui qui avait eu le premier l’idée du compte à rebours). Même si l’astre lunaire présenté est un pur fantasme de cette époque et est très loin de celui sur lequel Neil Armstrong posera le pied quarante ans plus tard (il y a de l’oxygène, de l’eau bouillante et de l’or sur la Lune !!!), le film possède des effets spéciaux excellents pour l’époque (notons que les artisans de la conquête spatiale, Hermann Oberth et Fritz von Hoppel, ont participé au long-métrage en tant que conseillers techniques) et possède une histoire assez prenante une fois passée une exposition très longue. Celle-ci est effectivement le point faible du film car il faut presqu’une heure pour qu'on ressente réellement de l’intérêt pour l’histoire, ce qui risque de faire fuir une partie du public qui peut déjà un peu craindre un film muet de presque 2H45. Ce serait dommage car à partir du moment où l’intrigue démarre réellement, on est facilement happé par le récit et on apprécie la qualité plastique de l’ensemble ainsi que certains aspects pouvant souligner les opinions politiques de Lang spoiler: (on remarque que le méchant Turner possède une mèche rappelant celle d’Adolf Hitler, même si cette interprétation peut être tempérée par le fait que Thea von Harbou, auteur du roman, co-scénariste du film et compagne du cinéaste à l’époque, adhérera au Parti Nazi, à l’inverse de Lang qui en était un farouche opposant)
    . Ainsi, sans être le meilleur Fritz Lang et malgré une première heure trop longue, La Femme sur la Lune est un très bon film de science-fiction assez visionnaire pour son époque.
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    J'y ai pris un franc plaisir.
    Ne pas s'attendre à une histoire se déroulant sur la lune comme son titre l'indique, sinon vous allez être déçu, ce n'est qu'une petite partie du film. Je vois beaucoup de critiiques sur la première partie, que j'ai pourtant trouvé charmante et sans longueur.
    Bien sûr il faut accepter les conventions du muet, mais pour ma part c'est un des fllms muets que j'ai préféré, et très au-dessus de Métropolis qui pour le coup lui m'avait totalement ennuyé.
    Cela rappelle fortement les deux albums de Tintin, beaucoup de similitudes, y compris la première partie où il y aussi un complot, même s'il n'y a aucun plagiat tellement les histoires divergent.
    Fort sympathique!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Le paradoxe veut que ce film est peut-être le seul muet sur lequel je me suis jeté avec une réelle curiosité. Parler de mettre une femme dans l’espace, à une telle période, cela ne pouvait que m’interpeler fortement. Pourquoi « paradoxe » ? Parce qu’au final le film m’a plutôt barbé, de par sa prévisibilité et son manque de créativité formelle. Voila au fond qui est bien dommage pour ce qui mérite d’être considéré pourtant comme un film marquant des débuts de l’Histoire du cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    « La Femme sur la Lune » est l’un des premiers films de science-fiction de l’Histoire du cinéma et aussi le dernier film muet de Fritz Lang. Le professeur Manfeldf est persuadé qu’il y a de l’or sur la Lune. Le jeune Wolf Helius va construire une fusée pour se rendre sur la Lune avec le financement de redoutables capitalistes. Voici qu’un équipage bien particulier va entreprendre le voyage. En adaptant le roman de sa femme, avant leur divorce, Lang tente au mieux de rendre le voyage réaliste en mettant en scène des recherches dignes des artisans scientifiques. Les effets spéciaux peuvent faire rire aujourd’hui, mais n’étaient-ils pas impressionnant en 1929 ? La plus grande réussite de « La Femme sur la Lune » réside dans sa seconde partie où le triangle amoureux procure tensions et mélodrame naïvement séduisant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2014
    "La Femme sur la Lune" est une nouvelle preuve du talent de Fritz Lang, maitre de l'expressionnisme allemand. La mise en scène est tout bonnement incroyable, de même que les performances des acteurs. Seuls quelques petites longueurs et des personnages un peu trop caricaturaux viennent ternir ce bon film de science fiction.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    Le film souffre et nous aussi du choix du muet car finalement il s'avère des plus classique. La réalisation est bonne mais l'intérêt du scénario reste moyen.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Dernier film muet de Fritz Lang de 1929 sur un scénario de Thea von Arbou. Après une première partie trop longue où une organisation vole les plans et exerce un chantage sur les protagonistes pour les faire collaborer, la deuxième partie est bien plus captivante.
    Fritz Lang s’est entouré des spécialistes allemands en aérospatiale de l’époque qui seront à l’origine des V2 puis du programme Apollo plus tard.
    Certains détails comme le détachement de plusieurs étages de la fusée sont conformes au voyage qui aura lieu 40 ans plus tard, d’autres paraissent étranges comme l’idée d’immerger la fusée pour qu’elle tienne droite.
    Le vieux professeur farfelu sorte d’anticipation de Tournesol qui est à l’origine de la théorie de la présence d’or sur la Lune est du voyage.
    Ainsi que Helius l’ingénieur, son assistant et Friede la femme de celui-ci qu’il désire et enfin un agent de l’organisation secrète. Plus une souris et un passager clandestin.
    Les scènes en apesanteur préfigurent quelques passages des albums de Tintin.
    On suit avec intérêt les caractères des personnages plongés dans une situation extrême.
    Le méchant a une drôle de mèche de travers...
    La femme (Gerda Maurus) qu’on devine blonde aux yeux bleus habillée en garçon avec pantalons bouffants et cravate est d’une grande beauté et pas insensible à Helius. L’expressionisme est à son meilleur dans la scène où elle le soigne et où les sentiments réapparaissent sur les visages.
    Il y a des passages savoureux en semelles de plomb sur la surface de la Lune et dans une grotte pleine de clapotis. Le mot GOLD s’échappe du décor.
    Tous les éléments dramatiques sont présents pour nous captiver grâce à la présentation du traître. La perte d’oxygène rend un des deux rivaux de trop...
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