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Le 4ème homme
29 abonnés
48 critiques
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2,0
Publiée le 8 juillet 2020
Désolé de casser l'ambiance, mais non, franchement ce film paraît maintenant en 2020 assez ringard. Ça passe pour des gamins de 10 ans, sinon dur, dur. Bourvil ne passe plus non plus. Ce côté benêt en permanence est assez pénible. Et puis beaucoup de situations apparaissent aujourd'hui très poussives. Gérard Oury a fait ses meilleurs films avec Louis de Funès.
Revoir plus de 50 ans après sa sortie un film avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil, c'est se replonger dans une époque révolue où tout nous paraît aujourd'hui beaucoup plus lent, et en même temps beaucoup plus profond dans les relations humaines. Cependant, au-delà de la nostalgie de cette époque que je n'ai pas connue, je reste ici sur ma faim. Le scénario est poussif et manque de rythme. L'absence totale de crédibilité de certaines scènes nuit au film. Je pense par exemple à la scène du creusement du tunnel. À (re)voir quand même pour apprécier ces deux immenses acteurs.
Un film rempli de rebondissements, acteurs prestigieux, pas de répits, narration excellent avec la séquence animée, une idée de génie. Ce cinéma a cartonné et nous manque.
Sorti des deux plus gros succès du box-office français (« La grande vadrouille » et « Le corniaud »), Gérard Oury fait deux à trois fois moins d’entrée avec ce film qui reste pourtant un énorme succès puisqu’il s’agit du plus grand nombre d’entrée pour Bébel (5.5 millions d’entrées). Faire une comédie autour du braquage mythique du train postal Glasgow-Londres ; pour cela Oury décide de coller dans les pattes du cerveau de ce coup phénoménal deux petits malfrats très peu dégourdis. Le pitch offre de multiples opportunités comiques et le talent d’écriture d’Oury va faire la suite. Même s’il offre moins de scènes d’anthologies que « La grande vadrouille » ; il est plus abouti que « Le corniaud », assez répétitif. Parmi les trouvailles restées dans les mémoires : la partie dessin animé, les sièges gonflables dans la piscine, la scène dans le bus avec le journal, l’évasion de la prison, la scène du jaguar dans la buanderie, les boules puantes dans le train, l’aquarium géant se déversant dans l’appartement, le voisin énervé,… Peu de temps mort dans ce film dynamique. Et puis le casting à fier allure avec des stars internationales comme Niven et Wallach, nos stars locales établies ou en devenir comme Belmondo (qui retrouvera 10 ans après Oury pour l’excellent « L’as des as ») et Bourvil, et une belle poupée italienne (Silva Monti) nous offrant une scène en bikini torride sur « Cento Giorni » ; et pour les accompagner de grands seconds rôles avec une gueule comme Balutin ou Dalban. Seul bémol, le duo Bourvil-Belmondo fonctionne moins bien que Bourvil-De Funes. Mi comédie mi film d’aventure, pour ce pan-là du film, Oury s’offre un budget XXL pour mettre en scène l’attaque du train ou tourner la scène finale autour du paquebot. Un beau film familial toujours sympa à voir aujourd’hui même avec des enfants des années 2000 qui ne connaissent pas le téléphone filaire. tout-un-cinema.blogspot.com
film absolument genial, on s'ennuie pas une seconde, le scenario est fantastique, le duo belmondo bourvil fonctionne a merveille, mais c'est david niven qui est la vraie vedette de ce film, carrement bien
Gérard Oury avait à la fois un don et une chance. Le don, c’était de nous trousser des comédies mâtinées d'action d'une redoutable efficacité, enchaînant les rires et les poursuites avec un égal bonheur. La chance, c'était de pouvoir recruter des acteurs prodigieux et de provoquer des rencontres magiques. Ici, Bourvil croisant le fer avec Belmondo, David Niven et Eli Wallach, ce n'est que du pur bonheur de cinéphile, et une régalade de plus à l’actif de monsieur Oury. Le scénario est inventif, intelligemment mené, et les comédiens sont réjouissants d'un bout à l'autre, enchaînant les scènes sur un rythme effréné. Même cinquante ans plus tard, le film vaut toujours le coup d’œil.
Gérard Oury s'inspire du fameux vol du train postal Glasgow-Londres pour signer une comédie policière très plaisante qui n'atteint cependant pas le niveau comique de la Grande vadrouille et même du Corniaud, mais qui reste un des très bons films français de cette époque. Fidèles à eux mêmes, Belmondo est énergique et virevoltant tandis que Bourvil est l'éternel acolyte attachant par sa naïveté. Ce duo vedette est accompagné par le très british David Niven et par Eli Wallach, ce qui est remarquable pour un film français de cette époque !
Comédie populaire, fait pour regarder en famille. Le film est très distrayant, et on retrouve un beau casting, avec un Belmondo au mieux de sa forme. Vu et revu, le film a de plus bien vieilli.
Ça commence vraiment très mal avec deux scènes ratées : l'interminable évasion de la prison et les mouvements de tête de David Niven. La scène de la piscine est très poussive mais est sauvée par l'apparition aussi délirante que sexy de Sylvia Monti en bikini. Ensuite tout dépend ce qu'on en attend, si vous vous espérez un film on se tord de rire vous serez déçu, si vous prenez le film pour ce qu'il est un film d'aventures loufoque et souriant alors ça fonctionne quand tout ça se met en branle, et c'est vrai que vu de cette façon on ne s'ennuie pas. La mise en scène est soignée et la seconde équipe fait un excellent travail. L'interprétation est correcte mais force est de constater que Walach et Niven surclassent Belmondo et Bourvil.
Le Cerveau est un film pas mal de la part de Gérard Oury, même s'il a fait bien mieux. Je dirais même que des films du réalisateur que j'ai vu (avec Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Corniaud, La Grande Vadrouille et La Folie des Grandeurs), c'est celui qui m'a le moins convaincu. Le film se paye le luxe d'acteurs de renommée internationale (Eli Wallach, David Niven) avec les plus grandes vedettes françaises (Bourvil, Jean-Paul Belmondo) pour des rôles pas forcément très intéressants en comparaison aux autres rôles de leurs carrières et pas très bien écrit. Par exemple, la particularité du Cerveau (le fait que sa tête penche à gauche) n'est jamais vraiment utilisé et donc n'a pas grand intérêt. Les gags sont un peu moins présents et moins marquant qu'à l'accoutumée. Les rebondissements sont néanmoins assez intéressants tout comme le plan du Cerveau. La chanson The Brain est sympathique. Très honnêtement, le film fait beaucoup sourire, voire rire par moment, mais pour moi, c'est en-dessous de ce à quoi je m'attendais.
Un des meilleurs films de Gérard Oury, avec une histoire drôle et remplie de gags délirants et cultes ! Le train plombé, les wagons, la statue de la liberté de 13 mètres de haut et de deux tonnes, le dessin-animé, les voies ferrées fournies par la SNCF, un tournage en France, en Italie, aux Etats-Unis, en Angleterre, les hélicoptères et tous les véhicules de pompiers et de police, le casting international : David Niven, Eli Wallach, Bourvil et Belmondo... tout est réuni pour le plus grand plaisir des spectateurs. Un véritable Chef d'Oeuvre...
"Le Cerveau" est une comédie réalisée par Gérard Oury et qui vient mettre en scène un duo un peu surprenant sur le papier, à savoir Bourvil et Jean-Paul Belmondo. L'idée fait donc forcément envie et on a évidemment hâte de voir ce que ces deux très grands acteurs peuvent donner lorsqu'ils sont ensemble. Mais malheureusement, si leur duo est plutôt une jolie réussite en matière d'humour et au niveau de leur alchimie, on ne retiendra pas grand-chose de plus au sein de ce long-métrage. Dans un premier temps, j'avoue avoir été assez amusé par leurs interactions, le mélange entre le caractère très simple de Bourvil et la vivacité de Jean-Paul Belmondo fonctionnant bien. Cependant, il est dommage que cela ne se traduise pas vraiment au niveau du script. On n'a pas vraiment de séquences pour les développer, on voit leur alchimie, mais cela s'arrête là. Et globalement, c'est un reproche que l'on peut faire au film dans son intégralité, car il est assez basique en matière d'écriture. Même si le projet a de bonnes idées sur le papier, notamment dans ce fait de mélanger de l'humour à une histoire clichée de mafieux, l'histoire ne propose rien de très intéressant. On finit même facilement par s'ennuyer un peu à certains moments, car on manque de péripéties vraiment prenantes. Le problème étant que ce scénario va jouer sur des clichés assez faciles de la comédie française, alors que l'on aurait aimé en voir un peu plus au vu de l'idée de départ. On parle d'amitié, d'amour, et il y a beaucoup de choses jouant sur le ridicule de personnages débiles, etc... Rien de vraiment dérangeant, mais c'est uniquement pour montrer la simplicité assez flagrante du long-métrage. Je pense qu'il aurait vraiment été intéressant de bien plus développer l'idée clichée des mafieux, quitte à aller flirter avec la parodie. On ne retient donc pas grand-chose du film, et si le duo de tête fonctionne bien, on n'a pas forcément très envie d'y retourner. Il y avait du potentiel, mais le tout est finalement assez classique. Pour conclure, un long-métrage qui s'avère assez moyen.
Doté d'un budget et d'une production luxueuse, ce classique de la comédie signé par le réalisateur du "Corniaud" et de "La Grande Vadrouille" sent bon les 60's, de plus la mise en scène est soigné, certaines scènes sont ambitieuses pour l'époque (le dessin animée) et le duo Belmondo-Bourvil se complète vraiment bien. Inférieur toutefois aux deux précédents gros succès de son auteur mais "Le Cerveau" se revoit toujours avec grand plaisir.
Excellent film où le plaisir du spectateur de retrouver ces deux grandes vedettes est décuplé par une action à la fois comique et policière. Film réussi car drôle et qui garde un peu de mystère bon enfant.