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    Pickpocket
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    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2007
    "Pickpocket" que Robert Bresson réalisa en 1959 est aujourd'hui considérée comme l'une des oeuvres emblématiques de la Nouvelle Vague, connue et reconnue sans pour autant que j'y adhère personnellement. En effet, si un cinéaste comme Godard a littéralement dynamité le paysage cinématographique de l'époque (français mais aussi et surtout mondial), Bresson tout du moins à travers ce film s'enfonce dans un travail assez prétentieux et nettement en-dessous de ses objectifs de départ. Il a l'ambition (et présente cela à travers une introduction textuelle suivant le générique) de s'affranchir du genre policier pour se concentrer sur l'aspect humain et psychologique censé constituer l'essence de son long-métrage. Soit. Pour cela, il espère imposer une approche nouvelle au niveau de sa mise en scène. Pourquoi pas. Le problème est que lorsque les liens entre les personnages s'avèrent superficiels, convenus et n'explorent absolument pas le sentiment de culpabilité, de pêché censé préoccuper le héros ainsi que ses aspirations amoureuses, il est difficile d'accrocher, d'autant plus lorsque les seconds rôles se voient réduits à la caricature. La construction des plans est répétitive, une grosse partie des séquences fonctionnant selon le même processus de progression, assez grossier et lassant. Tout cela est d'autant plus limité qu'outre l'ennui se dégageant des longues scènes de vols jamais inventives, l'intérêt ne se voit pas rehaussé au cours de dialogues filmés par d'innombrables champs-contrephamps parfaitement académiques. Si vous convenez que l'interprétation franchement médiocre afflige et que l'intrigue a été laissée de côté (seulement lorsque l'on est pas fichu d'orchestrer un drame consistant, il ne reste plus grand-chose), il ne vous reste plus qu'à vous rabattre sur l'intéressant travail sonore, saisissant un décalage passionnant entre la magnificence musicale et la lâcheté des actes.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2023
    Journal de bord d’un voleur compulsif, aussi fascinant par sa mise en scène minutieuse, que déroutant par son scénario manquant de fluidité et d’émotions. 2,75
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2024
    Disséquant les rouages du vol à la tire dont la technicité le présente comme une ambition artistique aux yeux du protagoniste, ce (faux) policier instaure une distance par le caractère mécanique de l'interprétation principale, dépourvue de tout affect ou émotion sinon dans les dialogues et cette voix off faisant du film une potentielle retranscription de nouvelle. De façon amorale l'intrigue nous présente une découverte de l'amour inattendue - et sans doute rédemptrice. Singulier!
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    C’est ma première expérience avec Robert Bresson et c’est avec une gêne non dissimulée que je ressors… gêné.
    Le devrais-je ?
    On a le droit de ne pas aimer Bresson ou plus exactement « Pickpocket ».

    Le problème : je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé Bresson et son « Pickpocket ».
    Le seul souci, en ce qui me concerne, c’est la direction d’acteurs.
    Eh oui, j’y reviens, c’est mon dada à moi, mon cheval de bataille.
    Je suis très sensible à la direction d’acteurs, si je ne crois pas au jeu, je ne crois pas au récit. Si je ne crois pas au jeu, il ne peut y avoir d’émotion.
    Je marche à la direction d’acteurs. Je carbure à la direction d’acteurs !
    Après un été à découvrir la Nouvelle Vague avec Rohmer et Varda aux directions d’acteurs navrantes pour les non-professionnels, j’entame l’automne avec Bresson et son « Pickpocket » ; un automne pluvieux s'annonce.

    Seulement, j’apprends de l’actrice Marika Green qui interprète le rôle de Jeanne que ce que je considère comme non-jeu est la volonté de Robert Bresson.
    Depuis son film « Les dames du Bois de Boulogne », il s’est juré de travailler qu’avec des non-professionnels qu’il modèlerait à sa façon.
    Il ne voulait pas d’acteurs même amateurs qui auraient eu une expérience théâtrale. Une sorte de dogme.
    Le ton imposé serait la voix blanche, ce qui pour moi correspondrait à « chanter » comme on dit au théâtre ou un ton neutre.
    A partir de ce postulat, je reconsidère la direction d’acteurs de Robert Bresson. Il y a bien une direction d’acteurs apparemment, et cette voix blanche ou neutre est assumée. C’est ainsi que Robert Bresson perçoit l’incarnation d’un personnage.
    Pour moi, c’est une désincarnation. Une voix désincarnée.
    Et j’en reviens à mon premier credo : si un personnage est désincarné, par évidence comment peut-il me toucher s’il n’incarne pas son personnage.
    Et tout le reste passe à la trappe, le récit, l’aspect technique et artistique.
    J’imagine aisément que cela ne doit pas être évident pour un acteur.

    Franchement, deux scènes sont ridicules et comme dirait mon prof de théâtre : « Je n’y crois pas un instant ! » :
    spoiler: - la scène ou Jeanne invite Michel à voir sa mère mourante, elle le somme pratiquement, le ton employé n’est pas du tout convaincant. Je comprends que Michel ((Martin LaSalle) ne la suive pas. - la scène où ce même Michel découvre dans sa chambre le commissaire qui l’attend. Michel se saisit d’un livre pour marquer qu’il est à bout de ce harcèlement avec un « Assez ! » que même un CM2 non dirigé simulerait un tantinet mieux.

    Quant à Pierre Leymarie (Jacques) sans commentaire.

    Comment puis-je croire au reste ?
    On se croirait à une kermesse de fin d’année avec des élèves qui font au mieux et pour qui on a envie d’être bienveillant car car seule l’intention compte.

    Si je veux apprécier pleinement « Pickpocket », autant que ce soit muet !

    A cela s’ajoute un son exagérément envahissant.
    On l’entend au poste de police et surtout quand Michel observe les clients dans une banque. Le son est tellement omniprésent avec la même intensité, c’est à se demander si tous les bâtiments, police, banque, gare ont un toit !
    Les pas de tous les protagonistes résonnent aussi exagérément, figurants compris !
    J’attache de l’importance à la qualité du son mais il ne semble pas s’inscrire dans une réalité.

    J’admire sincèrement ceux qui passent au-dessus de ça pour se consacrer essentiellement à son récit et à sa maitrise artistique.
    Je ne lui enlève ni sa sincérité, ni sa radicalité.
    Justement, en parlant de radicalité, moi aussi je suis radical.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juin 2020
    « Pickpocket » est l’archétype de la tentative prétentieuse et ratée. Au départ Bresson voulait s’affranchir à la fois des codes du policier et des codes du cinéma proprement dit. Donc, avec des acteurs amateurs qui récitent, soutenus par une voix off monocorde, nécessaire car aucune scène n’est assez illustrative, ni fluide, pour que les images se suffisent à elles mêmes, exception faite du cours donné par Kassagi et le baiser final (les deux sans la voix off !). Pénible, sans intérêt, sans morale autre que le hasard des circonstances, le cheminement soi disant psychologique ne pourrait même pas s’élever au niveau d’un manuel du style « La psychologie pour les nuls ». Seule la photographie de Léonce-Henri Burel et le travail musical ironiquement décalé de Francis Seyrig sauvent ce film du naufrage. Encensé par une certaine critique qui associe Bresson à la nouvelle vague, alors que Godard et Truffaut ont réalisés de vrais chef d’œuvres (« Le Mépris » et « Pierrot le Fou » pour le premier, « Les 400 coups », « La nuit américaine » et « Le Dernier métro » pour le second), « Pickpocket » semble aussi creux, dissonant et fabriqué que les concertos pour batteries de cuisine, klaxon et autoroute qui se prétendent être de la musique. Ici, les 76 minutes interminables du métrage sont paraît-il du cinéma.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2022
    " Je n'avais plus les pieds sur terre, je dominais le Monde ! "

    Cette phrase ne proviens pas de l'ouverture du film mais surgit seulement quelques instants après son tout premier coup d'éclat et restitue, en elle-même, bien là tout ce dont il est question au cours de ce récit. Initiation, méthode, dévotion, conditions et pulsions, le tout pour parcourir une vie ... Pickpocket à l'instar d'Un Condamné à Mort s'est échappé narre le déroulée de son protagoniste, de ses opinions, à ses motivations, de ses finalités surtout. Cette phrase que je m'apprête à écrire est belle et bien énoncé dans ce long métrage, elle résonne et constitue son but à la réflexion attesté, " Pourquoi Vivre ? ".

    spoiler: Il arrive parfois que certains films dans la filmographie d'un réalisateur se suivent, ou se croisent sans que cela soit implicite, pourtant les vues se rejoignent, avant de mieux se séparer ... Un Condamné à mort s'est échappé comme son nom l'indique s'acheminais sur une évasion, Pickpocket sur une capture, pour autant la liberté et son fondement s'affiche à cet instant, dans son contraste le plus fécond et imagé. D'ailleurs le début étais complètement inversé, réclusion contre fuite, Bresson refait donc son histoire et projette ses marottes à d'autres trajectoires.


    Puisqu'il est question d'attitude, comment ne pas percevoir l'arrogance dans le regard de Michel. Sa colère est froide, elle se dirige contre le monde à l'envers qu'il tente de retendre à sa manière, la bonne ? Chacun jugera, ou non, si tenter que certaines hautes âmes s'en délivrent. Lui ne jure que de par son obscur désir, le confectionne et l'érige en art de vivre et se laisse consumer par ses réussites. Pickpocket est une poursuite de sa propre fuite, à bien des égards, le film de Robert Bresson le plus tortueux parmi les trois déjà vues.

    Du coté du jeu de ses acteurs, le diapason est uni autour des envies de relecture de son réalisateur. On y entrevoit tour à tour les les contours et fige ses corps en actions pour une postérité certaines. Les mains, les yeux, le moindre geste fais sortir de toutes potentielles torpeurs d'un mimétisme surannés. C'est beau !

    Néanmoins, pour une première, ce film m'a trop chahuté. Je retenterai le coup à l'avenir, avec des sens plus aiguisé ...
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2013
    N'est pas le remake dans un tout autre registre du Roman d'un Tricheur de Guitry ? A partir d'une histoire simple sur l'apprentissage et la chute d'un voleur de portefeuilles, Bresson crée une ambiance poétique et allègre, malgré un fort côté dramatique. Chaque acte est présenté par le début d'un nouveau chapitre d'un journal intime, en plus de la voix-off qui informe sur l'état d'esprit présent du héros. On pourra encore et toujours se moquer du jeu d'acteur selon le cinéaste ; il est cependant certain qu'on a atteint le paroxysme avec l'épique dialogue entre le voleur et le détective ( "Assez !" ) ; Bresson a t-il répondu avec dérision aux critiques lui reprochant le jeu d'acteur si particulier ? N'empêche que la poésie et la fable caractérisant son oeuvre sont toujours à l'heure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juillet 2011
    Contrairement à d'autres critiques je trouve que Martin Lassalle apporte un plus au film alors que l'ensemble est plutôt creux. Sinon j'ai bien aimé l'ambiance général et la photographie noir et blanc.
    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2016
    Aux alentours des quinze premières minutes du film, le personnage principal, Michel, évoque lors d'un dialogue avec un officier de police, une idée qui m'a tout de suite paru étrangement familière. Le fait qu'il existerait, sur cette terre, des hommes exceptionnels qui auraient le droit de se dresser au dessus des lois pour le bien de la société. Il s'agit bien évidemment d'une référence assumée au chef d'oeuvre de Dostoïevski, *Crime et Châtiment*. Une fois la référence relevée et validée, je dois avouer que je suis rentré dans le film avec d'autant plus de vigueur étant donné que j'avais adoré le roman et que cette thématique me touchait avec une force tout à fait particulière.

    Ce *Pickpocket* est donc un film très intéressant en ce sens qu'il propose autre chose en terme cinématographique tout en s'inspirant d'un récit dont la force dramaturgique et narrative a déjà fait ses preuves. Les scènes de vol sont bien maîtrisées malgré certaines incohérences, les cadrages sont magnifiques et le casting étonnamment très cohérent. Malgré tout, la méthode de direction d'acteur de Bresson se révèle très hermétique, sachant que son objectif est la disparition totale d'émotions sur le visage de ses acteurs, on a parfois l'impression de se retrouver devant des acteurs amateurs dignes d'un court-métrage de collégien. La comparaison est peut-être brûtale, mais c'est bel et bien l'impression ressentie.

    Néanmoins, il se dégage quelque chose de cette mise en scène, peut-être grâce à l'écriture des dialogues, aux mouvements de caméra, aux cadrages et au rythme des séquences, qui fait que l'on reste captivé du début à la fin par cette oeuvre plus philosophique et intelligible que sensible.

    En fin de compte, j'ai apprécié le visionnage de ce *Pickpocket*, je me demande seulement si c'est grâce au film en lui même ou à la référence littéraire.

    A voir tout de même !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Pickpocket n’a rien de très original, entre une question morale à la Dostoïevsky, un héros à la Meursault, un attirail de personnages secondaires purement fonctionnels et un scénario un peu démonstratif. Son intérêt réside plutôt dans l’ambiguïté entre un scénario qui pose la question du bien et du mal et une réalisation qui s’intéresse plutôt à la beauté du geste. C’est dans les trop rares scènes de vol, les plus belles du film, que Pickpocket dépasse son spleen et son atmosphère très datée pour rappeler le sublime Trou de Becker. Mieux que Bresson, Becker avait compris que ce sont les petits gestes (et non les grandes réflexions philosophiques) qui font la matière vivante d’un film.
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    24 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2013
    "Pickpocket" est un film profondément intellectuel, très peu émouvant ou intéressant pour son scénario. Il présente l'histoire de Michel, jeune pickpocket parisien, qui débute par nécessité.

    Le film n'est intéressant que pour les techniques particulièrement pointues et difficiles du vol à la tire qu'il présente. Ces techniques sont montrées avec un jeu de caméra bien pensé et des lenteurs de mouvement facilitant l'observation par le spectateur.

    On se rend compte que le vol à la tire est comparable à un art, et plus particulièrement un art criminel. Pour le reste, l'ennui est prédominant et le trio d'amour est tout à fait ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2009
    Ne cherchez plus : il y a quelque chose de définitif dans ces mouvements de portefeuilles, et dans le parcours de ce personnage. Quelle trajectoire, et quel film !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Austère et intello, ce film court (1h15) de Robert Bresson est sorti en 1959. Développant des préoccupations proches de la Nouvelle vague tout en proposant un style singulier, Pickpocket nous fait suivre le parcours amoureux et délinquant d’un jeune homme irrémédiablement attiré par le vol de portefeuilles. La mise en scène carrée et ciselée du cinéaste français est impressionnante de maîtrise, en particulier dans les séquences de chapardage. Cérébral et dépouillé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Film intéressant parfaitement mis en scène par Bresson, notamment lors des scènes suivant les pickpockets en action (on se demande cependant comment certains "trucs" peuvent bien fonctionner). Mais il faut quand même reconnaître que la politique de Bresson d'engager des acteurs amateurs n'est, ici, pas forcément une bonne idée : les répliques sont terriblement mal déclamées par Martin LaSalle. Notons au passage l'apparition de Pierre Etaix en tant que complice du personnage principal. Toujours est-il que l'ensemble du film est franchement hermétique. On peut aimer ça... ou pas.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2010
    Considéré comme un des films phare de la nouvelle vague. Je suis décidement encore une fois rester de marbre devant ce monument du cinéma. Si j'arrive à concevoir que la nouvelle vague a ouvert une certaine liberté d'expression dans un système qui était principalement dirigé par des sociétés majors depuis des décénies, ne n'arrive pas à hisser au rang de chef-d'oeuvre un film où l'absence de jeu d'acteur le rend ridicule. La scène où Martin LaSalle hausse le ton avec l'inspecteur en jetant un livre au sol ma fait éclater de rire. Elle aurait eut sa place dans la famille Le Quesnoy d'Etienne Chatiliez. Certe les scènes de ballet des mains barbotant divers objets sont bien filmées, mais était-ce vraiment révolutionnaire à l'époque... j'en doute. Pour la très belle photographie du film j'accorde une petite étoile de compensasion.
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