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    Le Crime ne paie pas
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    3,0
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    10 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 896 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Troisième film de Gérard Oury en tant que réalisateur qui propose quatre récits autour du thème, comme l'indique le titre, "Le Crime ne paie pas" et qui est servi par un beau casting. La première histoire qui se déroule dans la Venise du XVe siècle se suit sans ennui bien qu'un peu prévisible. La seconde est peut-être la meilleure partie, assez soutenue, qui doit beaucoup à l'interprétation de Michèle Morgan et à la férocité des dialogues d'Henri Jeanson. La troisième est elle la moins réussie souffrant de quelques longueurs assez gênantes. Quand à la dernière qui propose une belle mise en abyme, elle est très bien jouée et est suffisamment surprenante pour être prenante de bout en bout. Une petite parenthèse pas désagréable dans l'univers du crime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    Le 1er succès de Gérard Oury. Une mise en scène soignée et une palette d'acteurs talentueux complètent cette suite de sketches dramatiques bien fignolés.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Le crime ne paie pas, belle leçon de morale....... heureusement qu'Oury suivra tout de suite après le conseil de De Funès et se lancera dans la comédie car il manque beaucoup de rythme dans ce film à sketchs et le casting n'arrive pas à sauver les meubles, on s'ennuie à mourir.........
    Caine78
    Caine78

    6 718 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Film à sketches fort inégale, jamais désagréables mais trainant parfois en longueur; Quelques moments assez noirs sont tout de même assezbien rendues. Ce film vaut surtout en réalité pour l'impressionnant défilé d'acteurs.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2014
    On oublie souvent que Gérard Oury avant d'être le roi de la comédie des années 60 et 70 avait été acteur puis un court moment réalisateur dans le genre policier. Ici pour son troisième métrage qui précède de trois ans "Le Corniaud", il cède à la mode du film à sketches très en vogue à l’époque, notamment en Italie. Sous le vocable « Le crime ne paie pas », Oury rend hommage au journaliste écrivain Paul Gordeaux dont les bandes dessinées verticales relatant les grandes affaires criminelles ont contribué à la gloire du France Soir de la grande époque. Il s’agit au moyen de quatre sketches de montrer la vérification de l’affirmation morale contenue dans le titre du film à travers les époques. Comme le plus souvent dans le genre si particulier du film à sketches, le défilé de stars est tout aussi important que le contenu lui-même et de ce point de vue la production franco-italienne ne déçoit pas, contenant un bel aréopage des vedettes féminines en vogue ou confirmées de l’époque allant de la très sensuelle Rosanna Schiaffino à la très affirmée Edwige Feuillère en passant par Annie Girardot , Danièle Darrieux ou Michèle Morgan. Si le premier sketche adapté par Aurenche et Bost, censé nous transplanter dans l’époque tourmentée des Borgia est assez soporifique voire franchement ennuyeux en dépit de la prestation très convaincante d’Edwige Feuillère, la suite concoctée successivement par Henri Jeanson, Boileau et Narcejac et Frédéric Dard est tout à fait jouissive, tant au niveau du style très enlevé que des intrigues donnant à voir des criminels tous très retors. De la Belle Epoque à nos jours nous découvrons les stratagèmes les plus ingénieux qui naissent dans l’esprit tortueux des criminels jamais en peine pour dissimuler leurs méfaits. Heureusement comme l’annonce le titre, « Le crime ne paie pas » et la morale est toujours sauve à la fin. Les acteurs sont tous parfaits et Oury montre déjà dans l’esprit de son récit sa propension à la dérision. On remarquera un très court numéro de Louis de Funès qui en cette année 1962 semble avoir enfin trouvé après des années de tâtonnement son style comique inimitable qui va exploser deux ans plus tard dans « Pouic-Pouic » et dont Oury tirera aussitôt après le meilleur. Il ne faut donc pas s’arrêter au premier sketch très conventionnel qui peut donner une fausse image de la tonalité générale de cette petite pépite.
    Estonius
    Estonius

    3 365 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2016
    Quatre longs sketches très différents (le film dure 2 h 40) La première est une aventure vénitienne peu palpitante policièrement parlant mais intéressante par son traitement semi-fantastique, la seconde portée par le texte d'Henri Jeanson nous plonge dans ce que la politique a de plus noir et Morgan et Noiret y sont brillants. La troisième dans lequel se distingue un excellent Pierre Brasseur et une glaciale Annie Girardot est petit bijou de machiavélisme. La quatrième se permet tout, mise en abyme, ambiance farfelue, scénario improbable, humour noir avec une Danielle Darrieux fabuleuse qui ici nous la joue complétement soûle (on aperçoit dans ce sketch De Funès, pas mauvais, et aussi Christian Marin et Michel Lonsdale). Finalement tout cela est très bon et injustement tombé dans l'oubli.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Où Gérard Oury remonte le temps en quatre intrigues criminelles, hétéroclites, originales, et qui, toutes, présentent des héroines criminelles ou victimes.
    Le premier sujet est un drame d'époque, vénitien, avec costumes assortis, gondoles et palais. Ce sketche tragique et emphatique annonce hélas la lacune majeure que reproduiront les sujets suivants: une mise en scène d'un platitude tout à fait pénible. Les récits de Gérard Oury sont évidents et bavards, trainent en longueur comme une récitation appliquée mais inhabitée. Des séquences et des textes inutiles, excluant l'implicite et le sous-entendu, enlèvent de leur efficacité aux histoires. La mise en scène en trahit la singularité initiale, autant que l'originalité des personnages (je pense au contexte du second sketche: la pratique de la caricature et de la calomnie sous la République de Grévy)
    En certains moments, Oury semble même s'intéresser davantage aux décors d'époque qu'aux protagonistes. On en est réduit à piocher ça et là quelques passages plus réussis spoiler: (le jeu entre Pierre Brasseur et Annie Girardot
    dans la troisième intrigue signée Boileau-Narcejac). Le dernier sujet, adapté par Frédéric Dard, est probablement le plus pauvre des quatre.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    75 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    4 petites histoires dans lesquelles le cinéaste veut nous persuader que le crime ne paie pas. Histoires situées à des époques bien différentes.
    1.- Venise au XVè siècle. Très bon épisode. Le scénario est simpliste, mais c'est très bien réalisé : Venise, décors, style expressionniste. Belle réussite. 5/5
    2.- Au 19è siècle à Paris. On veut faire chanter la femme d'un ministre socialiste en salissant sa vertu. Assez bon sketches surtout grâce à ses acteurs. Le style est de moindre qualité, mais c'est toujours agréable à suivre. 3/5
    3.- Début 20è siècle à Paris. Histoire plutôt banale, le mari tue l'amant, alors il va en prison, ainsi sa femme est libre. Bons acteurs, filmés sans style. 2/5
    4.- 1962 : un homme qui se préparait à assassiner sa femme est mortellement accidenté et échoue donc dans son projet. Histoire assez originale qui ne comporte aucun style particulier mais qui se suit sans trop d'ennui parce qu'il y a une intrigue plutôt complexe : le crime parfait ? 3/5
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 747 abonnés 12 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2009
    Adaptè de cèlèbres bandes dessinèes publièes dans "France soir", ce divertissement policier composè de quatre histoires macabres ("Le Masque", "L'Affaire Hugues", "L'Affaire Fenayrou", "L'Homme de l'avenue") s'ordonne autour du rècit de crimes parfaits, inspirès par la jalousie, la passion exarcerbèe ou le dèsir de vengeance! Cinq ans avant l'ènorme succès de "La grande vadrouille", Gèrard Oury convie les grands noms du cinèma français (Edwige Feuillère, Michèle Morgan, Philippe Noiret, Annie Girardot, Pierre Brasseur, Danielle Darrieux, Louis de Funès...) à cette sarabande criminelle qui dèbute dans la nuit vènitienne du XVe siècle et s'achève au soir de Noël 1961! Une vraie curiositè...
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2023
    « Je ne peux rien te refuser du moment que te demandes pardon. »

    Un film qui commence par une subtile et surprenante mise en abyme pour se présenter, voilà qui est original. Ce qui ne l’est pas moins, c’est de voir un film de 1962 qui s’inspire de BD. C’est sans doute là le premier film de comics français de l’histoire du cinéma. Enfin, le casting est prestigieux, d’acteurs et actrices confirmé·es ou stars en devenir, les adaptations sont signées par les plus grands noms du scénario et l’ensemble est réalisé et co-scénarisé par l’un des plus grands maîtres de la comédie populaires des années ‘60/’70.

    On pourra dire que le générique à lui seul impose le respect.

    Très théâtral dans sa première partie, assez lent dans la seconde, le premier épisode de ce film offre aussi un dénouement cynique avec une touche d’humour noir, quoiqu’un peu prévisible, dans une reconstitution à couper le souffle.

    Le deuxième épisode, beaucoup plus vicieux, est basé sur des faits réels : Clovis Hugues (Philippe Noiret) était ancien communard (de Marseille) et fut le premier député élu à la Chambre d’un parti ouvrier. Son épouse (Michèle Morgan) était sculptrice. Là où cet épisode est intéressant c’est qu’à travers la presse, seul média contemporain à l’époque, on retrouve les cabales de harcèlement et de diffusions de rumeurs que l’on vit aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Notons que l’histoire de ce procès mériterait assurément un remake à lui seul.

    Le troisième épisode est signé Boileau et Narcejac, célèbre duo du roman noir français, dont c’est ici la septième et dernière scénarisation cinématographique, aussi la deuxième pour Gérard Oury (après Un Témoin dans la Ville, 1959). D’une finesse redoutable, on retrouve la patte des auteurs du roman qu’Henri-Georges Clouzot adapta sous le titre « Les Diaboliques ». Imparable.

    Beaucoup plus étrange est le quatrième et dernier épisode, tant au niveau de l’histoire que dans le découpage expérimental ou bien encore dans l’interprétation bancale.

    De l’ensemble, on retiendra la parfaite maîtrise de la caméra qui, même dans les moments plus lents, sait capter le regard des spectateurs, même les audaces prises par Gérard Oury, l’interprétation 5 étoiles (à l’exception du quatrième épisode), la place prise par les femmes, toute une palette de personnages, loin des clichés conservateurs de l’époque, le sens de la narration pour amener aux dénouements parfois attendus, parfois plus surprenants, et le souci donné aux reconstitutions historiques. Cerise sur le gâteau, si le thème est très vague et si les histoires n’ont finalement pas grand-chose à voir les unes avec les autres, chacune apporte un climat très différent, ce qui évite la monotonie et la répétition.
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