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ManoCornuta
277 abonnés
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1,0
Publiée le 17 mars 2015
En plus de nous fabriquer une fausse aventure spatiale, Capricorn One trouve le moyen de nous fabriquer un faux suspense. L'idée de départ, pour séduisante qu'elle puisse être, donne lieu à un déroulé soporifique. On aurait pu s'attendre à un peu de tension ou même à une parodie histoire de rire un peu: que nenni, rien de tout cela. Une heure passe et l'on a le sentiment de faire du surplace. Les acteurs livrent une prestation d'un tel académisme devant une caméra obstinément fixe et sans génie, qu'on ne trouve aucune raison de s'emballer. Une étoile pour avoir essayé, mais ça ne mérite pas plus.
Quelques minutes avant le départ d’un vol habité vers la planète Mars, les trois astronautes sont débarqués de l’appareil sans la moindre explication. Ils ne tarderont pas à apprendre qu’ils vont devoir rester sur Terre pour simuler devant des caméras de télévision l’exploration de Mars. Pour la NASA, c’est une question de prestige, pour le Président des États-Unis, c’est un enjeu électoral et pour astronautes, c’est une question de vie ou de mort…
Nul doute qu’avec un tel scénario, ce sont les conspirationnistes de l’époque qui devaient se gargariser, persuadés d’être dans le vrai depuis le début (au sujet du programme spatial Apollo qui ne serait qu’une mise en scène réalisée sur Terre, certains accréditent même la thèse que ce serait Stanley Kubrick qui l'aurait réalisé).
Avec Capricorn One (1978), Peter Hyams réalise un thriller haletant, mêlant conspirationnisme sur fond de conquête spatiale et vient s'inscrire dans la vague des thrillers 70’s qui met en lumière la défiance des citoyens envers les institutions. Néanmoins, le film n’est pas exempt de défauts, à commencer par les astronautes (l’interprétation d’O.J. Simpson & Sam Waterston laisse clairement à désirer), ajouter à cela quelques fautes de goûts dans la mise en scène (la séquence où la voiture du journaliste devient incontrôlable, avec ses images en accéléré) ou encore la façon avec laquelle le journaliste parvient aisément à retrouver le journaliste au beau milieu du désert (et qui arrive à point nommé !).
En dehors de tout cela, le film parvient aisément à nous tenir en haleine du début à la fin et reste à ce jour l’un des meilleurs films de la filmographie du réalisateur.
En dépit de son âge et de sa réalisation datée, ce film qui surfe sur la vague de soupçon de complot sur les hommes sur la Lune comme étant le fruit d'un film en studio nous montre encore aujourd'hui comment des manipulations d'ampleur peuvent être réalisées "simplement". Les acteurs sont bons, l'intrigue excellente, ce film est une vraie réussite, trop peu connue.
Un film qui commence à dater, et qui a sans doute donné corps à nombre de théories du complot quand à la réalité d'envoi d'hommes sur la Lune par les américains en 1969. Même si ce n'est pas mal réalisé avec des scènes spectaculaires, comme celle sur la fin, du biplan poursuivi par 2 hélicoptères, ou encore le message codé envoyé par un astronaute à sa femme, qui d'ailleurs ne el comprends pas, c'est truffé d'invraisemblances, comme cette conversation en direct sans délai de transmission entre les astronautes sur mars et leurs familles. Le but du film semble surtout, après l'affaire Watergate, de fustiger les hommes politiques corrompus et cyniques et glorifier les journalistes indépendants et tenaces. En ce sens, il reste malheureusement dans l'air du temps des années 2020
SPACE COWBOY. Votre horoscope les capricornes. Amour, dites adieu à votre femme. Argent, les ascendants producteurs en bénéficieront. Santé, votre corps souffre, pensez à boire. Travail, mauvaise journée, votre patron sera sur votre dos toute la journée. Le mois de mars, journée de la femme, c'est déjà un grand pas. De toute façon, pas la peine d'aller sur Mars, il n'y a pas de signe de vie, Chuck Norris y'a déjà été.
Dans la tradition des films paranoïaques des années 70, « Capricorn One » s’inspire des théories complotistes autour de l’alunissage d’Apollo 11. Un film plutôt bien torché alliant science-fiction et chasse à l’homme dirigé Peter Hyams.
Ce film d'anticipation ou presque, mêlant complot et science-fiction, est un thriller plutôt sympa. Le réalisateur P. Hyams n'est pas un inconnu et ce Capricorn One figure parmi ses premiers films. Je me souviens surtout de Relic et Timecop. Le début du film est plutôt convaincant, mais une fois la supercherie dénoncée, on se retrouve dans une enquête politico-journalistique plutôt classique. Mais ça reste bien fait. Comme quoi Mars fait toujours rêvé et ca va encore durer un moment.
Typiquement l’exemple du réalisateur dont la filmographie n’a fait que décliner tout au long de sa carrière, Peter Hyams nous a offert, à ses débuts, en 1977, cette œuvre remarquable qui réussit à condenser la paranoïa complotiste et la perte de confiance envers les institutions que connurent les américains suite au scandale du Watergate. C’est ici la NASA qui apparait comme un objet propagandiste qui falsifie ses images dans des buts financières et politiques, et à travers cette opération de fausse exploration de la planète Mars c’est évidemment la théorie voulant que le premier pas de l’Homme sur la lune ne serait qu’un mensonge qui est indirectement mise en avant. Pour ce qui est de la fin, que beaucoup juge de happy-end niaiseux, elle possède pourtant une part de cynisme assez mordant. Les acteurs sont tous très bons (aussi bien le trio d’interprètes des astronautes qu’Eliott Gould) et la mise en scène est habile même si elle a assez mal vieilli et pourrait mériter un remake plus contemporain, tant son propos reste d'actualité.
Un petit peu dans la logique de la théorie du complot et du fameux « les Américains n’ont pas marché sur la lune », ce « Capricorn One » parvient à déjouer les pièges de son sujet en sachant à la fois respecter les règles d’un bon thriller, tout en gardant intact le regard critique qu’il porte sur la démarche propagandiste de son époque. Au final, voilà un film autant équilibré qu’efficace.
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4,0
Publiée le 12 avril 2011
Ce quatrième long-mètrage de Peter Hyams a marquè toute une gènèration de spectateurs avec son hallucinante histoire de vrai-faux vol habitè sur Mars! Faute de pouvoir organiser un dèbarquement sur Mars, la NASA le reconstituait en studio, trompant ainsi l'opinion amèricaine! Les astronautes (le trio gagnant James Broslin - Sam Waterston - O.J Simpson), entrès dans le jeu, dècouvraient toutefois qu'au moment de leur prètendu retour sur terre, les systèmes de sècritè ne devaient pas fonctionner, provoquant ainsi l'èlimination de tèmoins gênants! Malgrè quelques rides et un scènario aux incohèrences assez criantes, cet excellent thriller post-Watergate fascine toujours autant depuis sa sortie en salles en 1977 (la preuve: un remake de John Moore est dans l'air depuis des mois à Hollywood). C'est sur un incroyable suspense que se termine ce film dèlirant de Hyams avec une mise en scène sobre et nerveuse! Une rèussite...
Certes, la mise en scène de ce film a légèrement vieilli, mais le thème de "Capricorn One", à savoir les manipulations politico-médiatiques de grande ampleur, est brûlant d'actualité. Le début se révèle donc assez effrayant, puisque l'on assiste à un véritable complot jusquauboutiste où les américains vont mettre en scène un voyage vers Mars complètement bidon ; tandis que la deuxième partie se compose d'une aventure et d'une enquête toute deux prenantes, qui confèrent au tout un fond et une forme réussis. Un curiosité à voir.
Décidément, il va falloir sérieusement que je m'intéresse à la filmo de Peter Hyams. Il réussit ici à nous faire un film de SF sans SF. Ce qui devait être un voyage sur Mars devient un canular politique extrêmement important, où chaque individu qui y participe semble dépassé par l'évènement. Un film culotté, donc, qui pointe le gouvernement américain là où ça peut faire mal, et qui permet d'évoquer un certain débat sur notre aller retour lunaire. Revirement complet de situation au milieu du film, on passe à la chasse à l'homme, et cette partie tient sérieusement en haleine jusqu'au dénouement. Vraiment, ce film constitue un thriller aussi intelligent que bien joué. Les amateurs ne s'en priveront pas.
C'est l'histoire d'une mystification portée à son zénith. L'idée est intéressante et surfe sur les multiples théories du complot. Pourtant les décors, les effets spéciaux, le scénario ne sont pas à la hauteur attendue.