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    Ninotchka
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    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Avec Billy Wilder au scénario et toute une panoplie de tête d’affiche, le cinéaste berlinois Ernst Lubitsch frappe fort en 1939 avec « Ninotchka », car loin d’être une simple histoire d’amour entre un aristocrate parisiens et une « femelle soviétique » en mission à Paris, le film se révèle une véritable satire politique.
    C’est pourtant dans un contexte tout autre que débute le film, trois compères soviétiques marquent leur arrivée dans un luxueux palace parisien d’une manière bien loufoque, leur but ? Vendre des joyaux ayant appartenu à une aristocrate russe. Mais ils sont de piètres négociateurs et c’est ainsi que l’agent russe Nina Yakushova se retrouve chargée de les surveiller. Or, elle tombe rapidement amoureuse de la ville lumière et tombe ensuite dans les bras d’un bourgeois fou amoureux d’elle.

    Lubitsch est ici d’une tendresse et d’une lucidité sidérante. Charmé et charmeur, son style l’emporte sur cette magnifique histoire à la fois proche et loin de nous, à l’image de Paris, un Paris sous étincelle qui prend par la main, un Paris vivant et fou, dans lequel le réalisateur admet Hollywood et capte l’essence même de la capitale . Mais « Ninotchka » est surtout d’une légèreté infinie, inoubliable, pour ne pas dire irréelle, le film transporte dans une grandeur certaine, dans un tourbillon de rire, une tempête de bonheur quasiment inexplicable, car la caméra de Lubitsch a la forme d’un sourire, simple et subtile qui dresse la bonne humeur, comme cette scène sublimissime dans un restaurant ou le rire prend place loin du bon gout, mais sous une chaise brisée à la bonne humeur contagieuse. Car finalement pourquoi rit on devant « Ninotchka » ? Tout simplement car le film met en scène des personnages qui prônent un discours qui ne leur appartient pas et qui les met dans des impasses ridicules, le comique reposant également sur le conflit des identités et une vive critique du régime communiste, celui qui met les gens en permanence sous surveillance. Mais le résultat final invoque également une vision ironique des deux mondes et du conflit. Et les personnages, incroyablement touchants, complètent la trajectoire en offrant un lot de sourires exaltés qui tutoient le sublime avec une rare allégresse. Le tout se faisant également dans l’émotion, quand Nina reçoit une lettre de son amant censurée de A à Z .

    La Lubitsch Touch est donc indéfinissable, la gravité du rire, la subtile satire, la confusion des identités, les changements de ton, le tout en légèreté. Couronné par les dialogues d’une grande finesse de Billy Wilder, dernier et plus grand rôle de la douce Gerta Garbo qui rit mieux qu’un ange ne serait le faire. Que demande le peuple ?
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Ninotchka est célèbre pour avoir été la première comédie de la star mythique Greta Garbo. Mais il serait injuste de réduire à cela l'une des plus belles réussites d'Ernst Lubitsch. Le cinéaste s'amuse follement à créer des personnages excessivement caricaturaux pour servir à une intrigue fondée sur des quiproquos hilarants et des malentendus impayables. Les soviétiques, symbolisant la pauvreté et l'austérité, sont complètement tournés en ridicule dans ce film où triomphent l'élégance et la légèreté.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Un commissaire soviétique (greta garbo) en visite à Paris se laisse séduire par une vie plus facile et par le comte leon (melvyn douglas). Un grand cru de Lubitsch. Une comédie où Garbo rigole enfin. Un incontournable. A noter 3 infos : il s'agit de l'avant dernier film de garbo, un certain billy wilder à participé au scénario et bela lugosi (pour les connaisseurs) tient le rôle de Razinnin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Cette comedie romantique réalisée par Lubitsch avec participation de son compatriote Billy Wilder au scénario est un véritable régal. La première moitié du film est vraiment amusante avec l'introduction par ces 3 émissaires russes Iranoff, Boujanoff et kopalski complétée par l'intervention de la duchesse Swana qui par leur joie de vivre et leur légèreté permettent de démarer l'intrigue avec beaucoup d'alan et de fantaisie. Le ton va vite evoluer avec l'arrivée de Ninotchka, commissaire politique incorruptible envoyé par Moscou et joue par la sublime Greta Garbo. L'évolution de son personnage d'une femme froide et dogmatique vers une femme fragile et romantique occasionnée par sa rencontre avec le comte Algo qui la séduit en l'entraîne dans une vie parisienne plaine de charme et de fantaisie constitue la meilleure satire politique du système socialiste qui prônait l'utopie d'un monde meilleur basé sur l'idéal prolétarien. Greta Garbo est ici superbe, tant au plan esthétique qu'au plan émotionnel et humain. Elle irradie l'écran par sa beauté et par son aura pleine de mystère. Elle mérite bien son surnom de divine et on ne peut que regretter qu'elle ait décidé d'arrêter si vite sa carrière cinématographique.
    Spiriel
    Spiriel

    38 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2008
    Film mineur de l'immense Lubitsch. On retrouve son humour furieux, mais l'ensemble manque de crédibilité, impossible de croire à cette romance, et à l'évolution spectaculairement rapide des personnages. On voit bien où veut en venir l'ami Ernst, chacun des deux amants influence l'autre. Et comme Wilder (scénariste ici d'ailleurs) dans Un, deux, trois (film sous-estimé de l'auteur, à voir!), il moque autant le capitalisme que le communisme, et ridiculise gentiment la "camaraderie" pronée par Garbo alors qu'il s'acharne sur la lutte idéologique absurde que se livrent les gens. La confrontation entre l'aristocrate et Garbo est finalement le morceau le plus sophistiqué de ce film, certes agréable à voir, mais pas à se rouler par terre, pas aussi acide que les chefs d'oeuvre du maître. A voir, mais pas incontournable.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2008
    Les conditions dans lesquelles a été réalisé «Ninotchka» (USA, 1939) d’Ernst Lubtisch sont nécessaires pour en éclairer la réussite. Alors qu’Hollywood est en prise à l’autocensure sous le joug du «code Hayes» et que les Etats-Unis entretiennent avec l’URSS d’hostiles relations, déjà même avant la Guerre froide, Lubitsch parle, sans cesse, de sexe et de propagande. Le sexe s’inscrit dans toutes les parties, du décor où des formes phalliques (une fleur dressée) parsèment les tapisseries jusqu’à la stature des acteurs. La propagande est celle de la corruption de l’esprit soviétique par l’attraction toute aguicheuse des Etats-Unis. Cette versatilité hypocrite des envoyés communistes à Paris, livrés au plaisir de la chair et des diamants, dessine l’Occident comme terrain transpirant la propagande. Le plaisir du film provient de la façon dont Lubitsch, par des moyens sophistiqués, évoque le sexe et sa représentation à travers chacun des plans et des situations. Il est plus curieux de constater le manque évident de critique de la part de Lubitsch vis-à-vis du dévorement de la culture soviétique par celle de Paris et des Etats-Unis. Greta Garo, dans un de ses derniers rôles, se métamorphose de l’état de prolétaire servante de Lénine en une princesse de Paris, magnifique dans une robe immaculée. Le danger du film, en face duquel aucun signe ne vient apporter d’éléments de réponse, est de défendre l’uniformisation culturelle au travers du monde, vieux postulat fasciste. Lubitsch, en homme distingué ayant rejeté l’extrémisme nazi, peut, espérons-le, n’avoir désiré que rendre grotesque cette façon dont la culture occidentale vise à dominer toutes les autres. Un tel cynisme est difficile à croire à voir la façon dont Lubitsch entre en totale accord dans les instants de mélodrames. Ce point idéologique demeurant abstrait, seul reste à apprécier la perspicace représentation du sexe à l’époque où cela était vigoureusement prohibé.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2012
    Un Lubitsch plutôt mou, dont l'écriture me semble moins soignée, plus caricaturale et Garbo est génialissime mais Melvyn Douglas ne fait pas le poids et ça se ressent.. Une "comédie" étrange.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2016
    L'histoire des bijoux est un prétexte tout à fait sympathique pour nous raconter cette élégante et charmante romance à Paris. C'est à partir de la rencontre que se cristallisent les dialogues très drôles, les rendez-vous très romantiques et élégants:
    "Pourquoi me repousser? Vous m'avez embrassé?
    J'ai aussi embrassé le soldat polonais....avant sa mort...."
    Un beau film qui nous ménage également des scènes comiques assez fines.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2022
    Avec Ninotchka, Lubitsch signe une satire politique caricaturale mais réjouissante, mais aussi une délicieuse comédie romantique, portée par les dialogues subtiles de Billy Wilder et l'interprétation sublime de Greta Garbo.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2023
    « Ninotchka » c’est le film où « Greta Garbo rit ! » !
    Paraît-il.
    En effet, selon Allo Ciné, la divine Garbo n’aimait pas son rire, par conséquent son rire fut doublé !
    Donc, on voit Greta Garbo rire mais on n’entend pas Greta Garbo rire !
    On ne va chipoter pour ce petit péché d’information.

    Ce que je retiens de cet avant dernier film de Greta Garbo ce sont les dialogues que j’ai trouvés toujours aussi frais et savoureux plus de soixante-dix ans après. A cela s’ajoute un scénario bien rythmé et vif, scénario auquel un certain Billy Wilder a participé. Et surtout je salue le fait que ce soit une historie originale et non tirée d’un roman.

    Sous couvert de la comédie, Ernst Lubitsch qui a fui le nazisme, s’amuse à bousculer le régime dictatorial de Staline. Comme il s’était amusé des nazis avec « To be or not to be ».
    Pour la petite histoire inscrite dans la Grande Histoire, le film est sorti trois mois après l’invasion de l’Allemagne en Pologne. A cela, il faut ajouter la signature du pacte Germano-soviétique.
    En soi, « Ninotchka » a eu certainement une résonance pas si innocente que ça à sa sortie.

    Greta Garbo est toujours aussi lumineuse même dans la peau d’une Ninotchka à l’esprit étroit et militant. Elle forme un beau couple avec Melvin Douglas avec lequel elle a tourné trois films ; comme elle formait un beau couple avec John Gilbert.
    Ravi d’avoir enfin vu cet autre classique de Greta Garbo, la Divine.
    Enfin sans provocation aucune, « Ninotchka » vieillit mieux que certains films des années 80 comme « Un crime » de Jacques Deray, par exemple (C'est ce qui me vient soudainement).
    Par contre avec provocation, je m’amuse à trouver « Ninotchka » bien au-dessus du lot de certains films de la Nouvelle Vague pour laquelle j’ai peu de sympathie…
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    La rencontre était tellement inédite et attendue qu'elle se devait d'être inoubliable : Greta Garbo, quittant son masque de tragédienne s'en allait jouer dans une comédie pour la première fois. Et pas n'importe quelle comédie puisque c'est Ernst Lubisch qui dirige la chose, aidé par la complicité de Billy Wilder et Charles Brackett au scénario ! Du beau monde et une Greta Garbo qui rit (comme le vantait si bien l'affiche), voilà de quoi nous promettre un beau moment. Nous sommes à Paris en 1939 et Ninotchka, émissaire communiste venant de Russie (comprenez froide et pragmatique) arrive dans la capitale française pour réprimander trois émissaires russes qui se sont laissés corrompre par la légèreté de la vie parisienne. Mais sa rencontre avec le charmant Léon risque fort de mettre à mal ses convictions communistes... Avant le régime nazi dont Lubitsch se moquera dans son chef-d’œuvre "To be or not to be", le cinéaste s'attaque ici à la rigidité de la Russie de Staline qu'il oppose à la légèreté (fantasmée bien sûr !) des parisiens. Deux mondes différents, un choc des cultures particulièrement hilarant dans la première partie du film avant que celui-ci ne verse dans la romance où Lubitsch distille avec élégance son sens de l'humour et du romanesque. Évidemment, le film doit beaucoup à Greta Garbo, toujours aussi sublime et particulièrement touchante quand son cœur froid de communiste commence à vaciller. Melvyn Douglas complète l'affiche dans un rôle irrésistible pour nous offrir un film particulièrement charmant (mais un peu long tout de même) auquel il sera difficile de résister.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2015
    Délicieuse comédie qui navigue avec une élégance toujours joyeuse et charmante entre badinage galant et satire sociopolitique. C'est l'un des fleurons de ce qu'on a appelé la comédie sophistiquée. Et l'une des plus belles illustrations de la Lubitsch Touch. Le scénario, coécrit par Billy Wilder, croque avec une drôlerie caustique l'idéologie et les moeurs soviétiques (évocation des purges staliniennes, climat de suspicion dans une vie communautaire, censure, austérité) en opposition à la "décadence" du capitalisme occidental, symbolisée par la fameuse légèreté française. Les dialogues, souvent hilarants, nourrissent une satire pleine d'esprit. Quelques exemples. À la question "Comment ça va en Russie ?", Ninotchka répond : "Très bien. Les derniers procès ont été une réussite. Il y aura moins de Russes, mais ils seront meilleurs." Face à un majordome qui veut prendre sa valise, Ninotchka s'insurge : "Ce n'est pas un métier que le vôtre, c'est une injustice sociale !" Et l'homme de répondre : "Oh, ça dépend du pourboire..." Voilà, tout est là. Dérision piquante, ironie jubilatoire, accentuées par une mise en scène qui cultive la suggestion par le hors-champ et un art du décalage permanent. Quelques scènes géniales : la première rencontre entre Ninotchka, aussi sensible à l'humour et à l'amour qu'une brique rouge du Kremlin, et le comte d'Algout, caricature du séducteur onctueux ; la visite de la tour Eiffel ; "l'exécution au Champagne" ; l'omelette russe, etc.
    Cinemartrem18
    Cinemartrem18

    26 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu ce film mais j'en garde de très bon souvenir avec d'excellents acteurs dirigés par une main de maître. Vous ne voyez toujours pas ? Ernst Lubitsch bien évidemment !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2007
    Ninotchka est un des plus grands films de l'âge d'or d'hollywood, oeuvre qui mélange magnifiquement comédie et drame. Greta Garbo y est extraordinaire, divine comme jamais!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    "Ninotchka", film de 1939 d'Ernt Lubitch est une brillante comédie romantique. L'histoire raconte que trois agents Soviétiques du ministère russe du commerce, Iranoff, Buljanoff et Kopalski, sont envoyés à Paris pour vendre des bijoux, 40 pièces confisquées aux aristocrates pendant la révolution russe. Ils y rencontrent le comte Léon d'Algout, mandaté par la Grande Duchesse Swana qui souhaite récupérer ses bijoux de famille présents dans le lot. Ce dernier éloigne les trois émissaires en leur faisant goûter aux joies du capitalisme. L'URSS envoie alors une envoyée spéciale fidèle au dogme communiste pour remettre les trois hommes dans le droit chemin, Ninotchka Yakouchova. Rigide et dure, elle arrive à Paris avec l'intention de mener la vente à bien et de ramener les trois hommes en Russie. Le comte Léon d'Algout, d'abord décidé à la combattre par tous les moyens, tombe amoureux d'elle et tente de la faire succomber au charme parisien.

    A noter que dans ce film ou est Lancé le slogan "Garbo rit" (Garbo Laughs), Ninotchka est la première comédie de Greta Garbo et son avant-dernier film. Il est l'un des premiers films américains, sous des dehors de comédie, à oser une critique ouverte de l'Union Soviétique sous Staline. On dit qu'iI tourne en dérision le système soviétique, dépeint comme un système de pénurie, rigide et triste alors que en fait ça correspondait à la réalité, en le comparant à la société parisienne, légère, gaie, et courtisane.
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