Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Redzing
1 147 abonnés
4 497 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 septembre 2011
Pour l'un de ses tout premiers thrillers, De Palma nous livre un film fortement inspiré d'Hitchock. Meurtre au couteau, schizophrénie, voyeurisme, BO signée Bernard Herrmann : de nombreux ingrédients sont réunis, et seront retrouvés dans le futur travail du réalisateur. Mais celui-ci n'oublie pas d'apporter sa touche personnelle avec des split-screens appropriés, un William Finley assez flippant, et une fin plutôt étrange. En somme, "Sisters" est loin d'être le meilleur De Palma, mais il constitue un début intéressant.
J'ai vu plusieurs films de Brian De Palma au fil des ans mais plusieurs m'échappent, Outrages, L'Impasse, Les Incorruptibles et Carrie ne m'ont jusqu'alors pas laissé de souvenirs impérissables ... Mais voilà, pour avoir revu ce dernier cité il y'a quelques jours maintenant et ramassé une mandale tant le choc du film m'a perturbé qu'une immersion dans la filmographie de ce réalisateur me permettrait de mieux " juger " son oeuvre. Je décide donc d'entamer cette aventure avec Sisters, ni une ni deux je retrouve l'abattage technique de De Palma à travers le Split Screen et autre retors cinématographique précédemment ressentit la semaine passé. Ceux-ci dynamite le rythme, pas une seconde d'ennui n'est prescrit, l'histoire est passionnante et les perches tendus aux cinéma d'Alfred Hitchcock sont délectables. Un Thriller Horrifique bien maîtrisé mais quelques peu brouillon dans son final, une intrigue aussi élaboré pour quelques coups de canifs superflus et ceux meme si le mystère reste planant. Prochaine étape Furie !
Sœurs de sang est un bon thriller de Brian de Palma. On retrouve le style d'inspiration hitchcockienne qui sera utilisé par le réalisateur de Carrie. Les crimes sont assez glaçants et l'asile psychiatrique final est plutôt angoissant. L'investigation autour de la psychologie de Danielle Breton / Dominique Blanchion est captivante. Margot Kidder est excellente dans ce double-rôle (sans doute son rôle le plus marquant après celui de Loïs Lane dans la saga Superman). Un film assez méconnu de la filmographie de Brian de Palma (comparé à Carrie, Scarface ou Mission Impossible) mais qui mérite clairement d'être vu.
Premier film hollywoodien de DePalma qui impose sa marque de fabrique et son inspiration de son mentor Hitchcock. Partant d'une histoire simple et glauque de deux siamoises séparées, le cinéaste développe toute une intrigue basée sur des points de vue différents : on passe de celui de Kidden à Salt, ce qui fait que le spectateur ne sait plus à quelle vision se ranger : le personnage de Kidden est schizophrène, inspirée de Norman Bates en imaginant un être disparu, et Salt qui par sa quête de vérité est forcée de la renier par l'hypnose. L'intrigue est résolue mais aucune ne s'en sort indemne. DePalma use du split-screen qui le caractérisera au long de sa carrière, ainsi qu'un montage excellent ( alternation du cornet de glacage et des souvenirs de Kidden dans la salle de bains ). Les interprétations sont justes, le personnage de Finley fait penser soit à un collaborateur nazi, à Jean-Paul Sartre, ou encore à un peintre surréaliste par sa tenue vestimentaire. Retenons la présence de Herrmann à la musique hitchcockienne qui colle parfaitement au style de DePalma. Entrée réussie dans la cour des grands par le cinéaste qui présente alors ses thèmes de prédilection au cinéma.
L’un des De Palma les plus giallesques et les plus proches d’Argento. Quelques belles séquences dans la première partie, principalement dans l’appartement. La suite est plus poussive et prévisible, avec une fin laborieuse. Pas inintéressant dans la filmographie de De Palma, on retrouve déjà certaines de ses obsessions (la mise en abyme, le voyeurisme, les troubles mentaux) et une belle réalisation, mais le scénario n’est pas à la hauteur de l’ambition.
C'est loin d'être le meilleur De Palma. On va dire que c'est un brouillon de ses grands films à venir concernant les thèmes obessionnels hitchockiens. On a donc droit à du split screen, du voyeurisme, du sexe et du meurtre. Un fourre tout pas totalement maîtrisé. L'enquête à la Derrick n'arrange rien. Au final que retenir alors dans cet ersatz des chefs d'oeuvre d'Hitchock ? La musique terrifiante de Bernard Hemrann lors des (trop rares) scènes de meurtre qui font nénamoins leur effet et l'idée de se servir de jumeaux siamois à des fins fantastico-horrifiques.
Un an avant son cultissime Phantom of the paradise, Brian De Palma nous embarquait en 1973 dans une sombre et poisseuse histoire de sœurs siamoises liées à un meurtre sauvage. Si le scénario laisse clairement à désirer, cet hommage assumé au cinéma d’Hitchcock (Psychose, Fenêtre sur cour,...) vaut surtout pour sa mise en scène qui nous réserve quelques séquences brillantes, en particulier dans la première partie. Ce thriller horrifique nous offre aussi quelques belles images du New York nocturne des années 70. À voir.
Un film culte, assez angoissant. Excellente réalisation, ce film n'a pas mal vieilli (on parle pourtant d'un film qui a 40 ans !). à voir (attention pas le remake !).
Sœurs de sang (1973) est le premier thriller "hitchcockien" pour le cinéaste (on sait à quel point Alfred Hitchcock aura énormément inspiré Brian De Palma durant toute sa carrière). En effet, il est impossible de ne pas ressentir que le cinéaste s’en est inspiré, que ce soit dans la mise en scène ou dans l’étude des personnages, on repense irrémédiablement à des œuvres telles que La Corde (1948), Fenêtre sur cour (1955) ou encore Psychose (1960), sans parler bien évidemment de l’apport de la B.O., composée par Bernard Herrmann (un habitué d’Hitchcock). Mais il ne s’arrête pas en si bon chemin, puisqu’il fera aussi référence au célèbre film de Michael Powell : Le Voyeur (1960).
La tension qui s’accapare de l’intrigue, le mystère qui plane tout entier sur les personnages principaux. De Palma dresse des portraits atypiques et y insuffle une angoisse grandissante. Une alchimie se crée et perdure jusqu’à la fin, tout comme ce que l’on avait pu ressentir avec bon nombre d’œuvres Hitchcockiennes ou avec l’oeuvre de Michael Powell.
Avec Sœurs de sang (1973) on a à la fois un très beau casting : Jennifer Salt, William Finley et bien évidemment Margot Kidder, puis il y a cette musique, prenante et si particulière de Bernard Herrmann. De Palma séduit et subjugue à la fois avec ce thriller psychotique et à la mise en scène qui vous prend aux tripes (brillante utilisation du split-screen et notamment lors d’un plan-séquence).
Une œuvre phare dans sa filmographie, qui accuse aujourd’hui le poids des années (notamment sur les interprétations ou les makeup-effect), mais cela n’enlève en rien tout le bien que l’on pense de ce film, qui parvient encore à nous faire frissonner près de 50ans plus tard.
Très bon !! 'Sœurs de sang' est un thriller haut-de-gamme indispensable pour les fans du cinéaste. La mise en scène est audacieuse et soignée. La b-o amplifie ce sentiment d'inconfort, elle colle parfaitement au style de Brian De Palma. Pas son meilleur film, mais ça reste bien !
Film d'horreur ultra-classique pour l'époque que ça soit dans les musiques ou dans la mise en scène, "Soeurs de sang" se rapproche assez d'un Cronenberg, le talent et l'imagination en moins. Les dialogues, vides à la base, sont servis par des acteurs au jeu approximatif et par une intrigue qui ne tient pas la route. De Palma confirmera, avec "Carrie au bal du diable", que l'épouvante n'est définitivement pas son domaine.
Ce film réalisé par Brian De Palma est sorti en 1973 ne m'a malheureusement pas convaincu ! Assez méconnu, il m'attirait pas mal car j'aime beaucoup ses thrillers un peu tortueux, surtout dans cette période là où il est, je trouve, le plus inventif. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce film qui proposait un synopsis très alléchant ! C'est donc l'histoire de deux sœurs siamoises qui ont été séparées mais dont l'une commet un meurtre. Bon, malheureusement, le film n'a pas du tout été à la hauteur de mes attentes et m'a même déçu, ce qui, je dois le reconnaitre, est assez rare pour un De Palma. Je suis pourtant très vite rentré dans le film, dans ce délire plus troublant qu'autre chose qui en devient d'ailleurs de plus en oppressant tellement il est étrange. Et puis finalement, surtout si on est habitué aux twists à la De Palma, on se doute très fortement de la fin, les indices pour nous la laisser deviner étant un peu trop gros et pas vraiment subtils. On décroche alors petit à petit jusqu'à porter carrément peu d'intérêt au film, ce qui est très dommage. De plus, le film dérive de plus en plus vers quelque chose d'étrange et malsain, nous n'avons plus vraiment le côté passionnant du thriller ce qui est encore une fois bien dommage. Malgré tout, l'histoire de base est bien pensée et je pense qu'avec un meilleur rythme et une fin plus recherchée, cela aurait pu être bien meilleur. La réalisation est quant à elle très bonne, nous sommes en plein dans la période où De Palma collait des split screens un peu partout et ce film n'en fait bien-sûr pas l’exception. Du côté des acteurs, aucun n'est réellement marquants mis à part Margot Kidder qui a un jeu très troublant et moulant donc son personnage parfaitement dans l'histoire. "Sœurs de sang" m'a donc beaucoup déçu et il reste, pour moi en tout cas, assez moyen.
C'est avec "Sisters" que Brian De Palma entama une longue série de thrillers brillants parmi lesquels "Obsessions", "Pulsions" ou encore "Furie". C'est aussi à travers ce long-métrage qu'il rend pour la première fois hommage à son modèle de toujours Alfred Hitchcock. "Sisters" emprunte en effet à deux classiques du maitre : tout d'abord "Psychose" en ce qui concerne le caractère schizophrène du personnage principal, puis à "Fenêtre sur Cour" en référence au thème du voyeurisme. Le réalisateur emprunte donc beaucoup de choses à Hitchcock et parvient à les bonifier de par sa technique et sa personnalité incroyable ; le split screen y est utilisé avec une grande virtuosité. Inquiétant, terrifiant, mystérieux, ce tour de force impose De Palma comme un cinéaste majeur.
Excellent film de série B oscillant entre l'humour noir et le sordide, l'intrigue jonglant à merveille sur les rebondissements et la palette incroyable de personnages. L'idée de base est excellente et donne lieu à un environnement horrifique intéressant et très séduisant pour au final un sujet maîtrisé dans une réalisation simple et une très bonne interprétation.
Premier grand succès de Brian de Palma, Sœurs de Sang est un film très réussi et rend hommage au meilleur d’Hitchcock. Le profil du meurtrier est le même que celui de Psychose, certaines séquences rappellent inévitablement Fenêtre Sur Cour, etc. Mais de Palma n’oublie pas d’insérer son propre style avec de superbes split-screen et une violence visuelle forte, la mise en scène est superbe jusque dans les séquences de cauchemar en noir et blanc. Les comédiens, peu connus, sont pourtant excellents que ce soit les 2 femmes dans les rôles principaux ou encore William Finley dont l’allure et le faciès sont déjà très effrayants. Et comme De Palma sait qu’il n’y a qu’un seul homme qui peut lui fournir l’atmosphère qu’il cherche il fait appel au génie de Bernard Herrmann, définitivement à l’aise dans ce genre de sujet, qui emmène tout le film à un autre niveau. Bref, ce Sœurs de Sang est vraiment excellent.