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Emmanuel D
5 critiques
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3,0
Publiée le 3 octobre 2023
Un jeu d'acteur parfois en sous jeu, parfois en surjeu (n'est-ce pas monsieur Reno?), un dosage plutôt habile entre drame pur et comédie, une photographie superbe, une bande originale excellente, et pourtant, on s'ennuie ferme. Le romantisme naïf et le discours sur la dualité homme/femme un peu puérile et complètement dépassé ternissent le film, sans parler de son fatalisme tragique qui sort un peu de nulle part. Malgré quelques qualités indéniables, le film n'est clairement pas à la hauteur de son ambition.
On parle de Luc Besson en ce moment et j'ai voulu voir son film dit culte : le grand bleu. Ce garçon n'est pas un cinéaste. Il voulait devenir dresseur de dauphins, que n'a t-il persévéré ? Si vous voulez admirer les beautés des fonds marins tournez vous plutôt vers le Commandant Cousteau assisté par Louis Malle, je veux dire Le Monde du Silence. Si c'est pour la vie des dauphins, les documentaires de manquent pas. Si c'est pour les techniques de plongée en apnée vous y verrez moult gros plans de cordes, de treuils, de tuyaux, de manomètres, rien de passionnant. Si c'est pour l'histoire d'amour, là oui cela occupe la moitié du film. Les deux plongeurs, un français et un italien, se connaissent depuis l'enfance. Leur rivalité ressemble à celle de Messala et de Ben Hur. Et moi je te plonge à cent mètres, et moi trois mètres de plus. Il paraît qu'aujourd'hui le record est à plus de 200m. Pas de quoi s'exciter par conséquent, dérisoire et enfantin. Leur relation est ambiguë. La jeune américaine s'amourache du plongeur français. Elle met dans leurs relations amoureuses beaucoup d'initiative. Peine perdue, le plongeur en question préfère s'ébattre avec ses amis les dauphins. Ce n'est pas danse avec les loups mais danse avec les dauphins. Le plongeur français est joué par un sosie de Van Damme, genre impassible. L'italien c'est Jean Reno, qu'on ne présente plus. Il est le successeur de Pierre Brasseur ou de Jules Berry : rires sardoniques, saillies tonitruantes, poses avantageuses. J'ai été surpris par son physique athlétique. Il a pris quelques kilos dans la suite de sa carrière. Je souhaite à Besson de sortir de son marasme actuel, mais les images de son nouveau film ne sont pas enthousiasmantes.
A voir quand même une fois dans sa vie, mais sauf si on a eu le bon âge (je dirais très jeune adulte) en 1988 on risque de trouver, comme moi, que certes c'est magnifiquement réalisé, on voit du pays entre les gratte-ciel américains, le Pérou, la Sicile, etc, c'est plutôt bien joué, mais au final on s'est parfois un peu ennuyé. Après oui, il y a un message, que chacun pourra interpréter à sa façon, mais ce sont surtout les quelques gags souvent dûs à l'excellent Jean Reno qui sauvent la mise.
Quelle beauté ce film, peut-être le chef d'œuvre d'une vie pour Besson dont le récit est en partie autobiographique. En partie car c'est aussi un biopic romancé de la vie de Jacques Mayol et de celle d'Enzo Maiorca. De leur enfance à l'âge adulte, on prend part à leur grande amitié ici, nourrie par des exploits sous-marins sous forme de rivalité fraternelle. Jean-Marc Barr et Jean Reno sont excellents, très touchants, tout comme Rosanna Arquette. Luc Besson use d'une mise en scène somptueuse et notamment lors des scènes de plongées, magnifiques et tendues. Cette ode à la liberté, au dépassement de soi et à l'amour est emplie de poésie et nous donne bien des émotions avec un final métaphorique de toute beauté. Intemporel et puissant mais également drôle, Le Grand Bleu est une œuvre qui ne vieillit pas et dont les trois heures ne sont que pur bonheur.
Ce début de film, c'est du très grand Besson. Son cinéma est grandiose comme les paysages filmés. Là est toute l'importance de voir ce film sur le grand écran d'une salle de cinéma (contrairement à un film comme, par exemple, "garde à vue"). Le duo image - musique est spectaculaire. Eric Serra a encore composé une musique se couplant parfaitement à l'histoire. Puis on passe sur un côté de l'histoire qui devient plus romantique (Rosanna Arquette parfaite en amoureuse) mais aussi plus oppressant, plus étouffant. Des paysages plein d'espace, on passe à la promiscuité des lieux comme l'appartement de Jacques Mayol (Jean-Marc Barr). Le film perd de sa grandeur. Quant aux 2 acteurs principaux Jean-Marc Barr (même s'il apprécie moyennement ce film) et Jean Reno, leur jeu montre bien la complicité, l'amitié mais aussi l'opposition entre leurs personnages.
J'ai vu ce film enfant. J'en gardais un excellent souvenir, surtout sur le plan émotionnel.
Je l'ai revu à 35 ans et j'ai été très déçu.
Je précise aussi que je n'ai pas pu le voir en VO car mon fils était à mes côtés. Le doublage joue malheureusement contre le film (comme pour tous les films des années 80 et inférieures).
Revenons à mon ressenti : la déception. La mise en scène est bancale et la photographie très médiocre. La tension n'est jamais palpable à cause d'enjeux qui ne sont pas correctement définis. La compétition entre les deux hommes est mal construite et à aucun moment cette pseudo rivalité à générer de l'émotion. Le personnage de Jean Reno est sympathique et rigolo mais à aucun moment il est crédible comme champion du monde d'apnée. La romance est du même acabit : je n'y ai jamais cru. En plus nous sommes dans les clichés de cette époque où la femme n'est rien qu'un vagin sans cervelle et qui n'a que pour fonction d'enfanter. Elle est là uniquement pour sa plastique et les quelques scènes érotiques. Le personnage Jacques Mayol aurait pu être intéressant mais son génie est mal exploité et on a du mal à s'attacher à lui (j'ai failli rire sur la scène où son père plonge tellement c'est mal joué). Je vais m'arrêter là car j'ai l'impression de tourner autour du pot. Le film a vieilli, très mal à mon goût. La crédibilité ratée du propos proposé par Luc Besson en est la cause principale.
Luc besson nous fait voyager autour du monde avec de magnifiques paysages, et une bande son mémorable.
Néanmoins, le scénario est mou et décousu, pour ma part j'ai regardé la version longue qui pour le coup était vraiment très longue.
À voir pour l'effort esthétique, mais au vu de sa réputation, le Grand Bleu m'a laissé sur ma faim même si il reste agréable à regarder dans l'ensemble.
Bon film sur un sujet rarement traité, on se plaît à suivre la rivalité des deux protagonistes. Le film contient malheureusement de nombreuses scènes inutiles.
Luc Besson nous réalise un très grand film ! Le Grand Bleu est une magnifique histoire qui nous plonge dans les profondeurs de l'océan ! Grande prouesse en termes de réalisation, un super duo d'acteurs et une musique cultissime !
spoiler: Ps : j'ai vu la version longue : Cette version nous donne un développement plus intéressant sur le duo Mayol/Baker sur leur relation amoureuse. C est très intéressant mais pas nécessaire sur l'histoire principale !
Pour un film sorti en 1988, Le Grand Bleu est toujours aussi bluffant techniquement en 2023 ! Bravo mr Luc Besson !
Film sublime. une immersion hors du temps avec un Jean Marc barr au charisme énigmatique. Une mise en scène oscillant parfois entre rêve et réalité. Et cette musique mythique... inoubliable
Un très grand film de Luc Besson.... Voici pour ma part un film Français qui vaut vraiment le détour par rapport à tous ces films français actuels insipides et sans âmes... Quant à la musique, je l'écoute même en 2023 tant elle me transporte... Pour vous dire à quel point le Cinéma d'avant était bien meilleur que celui d'aujourd'hui...