Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fêtons le cinéma
686 abonnés
3 011 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 décembre 2021
The Big Blue présente l’originalité de ne jamais céder le pas au spectacle d’une rivalité entre les deux champions pour lui préférer une camaraderie qui, au-delà des clichés relatifs aux lieux topiques qui scandent leur relation, partage un même langage secret faisant d’eux des créatures hybrides, mi hommes mi poissons, à l’image du dauphin en somme. Luc Besson investit l’étrangeté de deux êtres qui convertissent leur malheur terrestre tantôt en démesure – le personnage interprété par Jean Reno cabotine, semble lui-même acteur lancé dans un numéro : ses réactions débordent l’entendement, sa gestuelle est exagérée, il a le verbe haut – tantôt en repli intérieur – c’est le cas de Jacques Mayol.
Le cinéaste explore cette communication ineffable par le prisme des textures de couleur bleue, transformant les espaces traversés par les plongeurs en un univers maritime en puissance : volets d’un bois couvert de peinture bleue, filtre bleu lors des scènes de sexe durant lesquelles la caméra parcourt le corps des amants de la tête au pied comme si elle effectuait un mouvement de descente puis de remontée, costume bleu d’Enzo Molinari etc.
The Big Blue s’affirme telle une œuvre aussi inclassable et maladroite que ses protagonistes, alternant lourdeurs d’écriture et moments de bravoure dans la mise en scène – voir à ce titre le rêve final de Jacques, séquence surréaliste saisissante – mais portée par des acteurs charismatiques et par la musique onirique d’Éric Serra. Une anomalie réjouissante dans le paysage cinématographique français et international.
Le Grand Bleu est le film qui a marqué la carrière de Luc Besson. L'idée, magnifique, a été de mettre en lumière les amoureux des profondeurs et de l'apnée. Avec une histoire mis en fiction sur des apnéistes reconnus. Ainsi, le film suit la rivalité de deux enfants, amis de la plongée en Grèce, jusque dans leur monde d'adultes et de sportifs. Qui plongera le plus profond avec les risques que cela occasionnent ? Amours, amitiés, rivalités, le tout au milieu de l'océan et de la nature porté avec élégance par la musique d'Eric Serra. Bref : un film Grand dans le Bleu des océans !
1988. Luc Besson en est à son troisième film et peut déjà se tarir d'avoir six récompenses sur sa cheminée. Passionné de l'univers aquatique et metteur en scène méticuleux, Besson s'éloigne radicalement de ses précédentes œuvres pour plonger dans le film biographique pour une expérience cinématographique intense et démesurée... Car Le Grand Bleu est avant tout un film sur la mer, sur l'eau, sur cette sensation d'être en harmonie avec l'élément liquide et cette volonté inhumaine de certains hommes à vouloir y rester pour toujours, quitte pour cela à ne pas respirer. C'est de ça que parlent Luc Besson et bien entendu en parallèle Jacques Mayol, ancien recordman d'apnée et co-scénariste du film. Inspiré de sa vie tout en romançant allégrement l'histoire, le long-métrage s'intéresse également à sa relation ambigüe avec son ami d'enfance Enzo Maiorca (rebaptisé ici Enzo Molinari) ainsi qu'avec la journaliste américaine Johanna Baker qui deviendra sa femme. Être atypique au comportement étrange, Jacques est un solitaire qui ne peut être paisible qu'en étant dans l'eau ou plutôt sous l'eau, et le film, encore une fois très romancé, se penche sur cette fusion passionnelle entre l'homme et la nature. Et si les faits historiques avaient de quoi faire grincer des dents les réels protagonistes (qui se sont d'ailleurs embrouillés sévèrement avec le réalisateur), le long-métrage reste un drame poignant, émouvant et hypnotisant comme Besson en a rarement fait. La mise en scène céleste, la musique enivrante d'Éric Serra, l'interprétation bluffante de Jean-Marc Barr et Jean Reno (dans leurs premiers vrais rôles au cinéma), accompagnés de la pulpeuse mais talentueuse Rosanna Arquette, la photographie immergente de Carlo Varini et le scénario travaillé de bout en bout font indéniablement du Grand Bleu un biopic certes raté sur la vie de Jacques Mayol mais une sublime histoire d'amour aux multiples facettes dont on en ressort à chaque fois que plus ébloui.
« Le grand bleu » c’est une histoire d’amour impossible, mais aussi celle d’une belle amitié sur plusieurs décennies, avec des paysages marins magnifiques et une BO impeccable adéquate qui lançait la carrière d’Eric Serra. « Le grand bleu » c’est aussi un récit assez simpliste calibré pour adolescents en manque d’exotisme, ainsi que celui d’un homme/enfant monstre d’égoïsme, qui nous font prier pour que Jacques Mayol ne fût pas comme cela en vrai ! Toutefois, cela se laisse regarder sans déplaisir car les panoramas font rêver et voyager et ce, plus de trente années après sa sortie !
Je me devais de revoir ce film, l’un des plus gros succès du cinéma français auprès des jeunes. Malgré sa durée (presque 3 heures en version longue) et sa relative lenteur (les passages contemplatifs), je trouve qu’il dégage un charme particulier. La photographie est sublime tout comme la BO inoubliable d’Eric Serra. Les scènes sous-marines sont d’une beauté à couper le souffle et reposantes sans être ennuyantes (en tout cas pour moi). Les deux plongeurs aux personnalités différentes (le timide et taciturne attiré par la recherche, le vantard autoritaire obsédé par les performances sportives) sont intéressants. Même si l’acteur Jean-Marc Barr dans le rôle de Jacques Mayol limite un peu le potentiel émotionnel du film par sa froideur alors que Jean Reno en fait parfois des tonnes (les clichés sur la Sicile). Leur relation, mélange d'amitié et de rivalité, débouche sur une fin dramatique comme un écho à l’introduction du film. Rosanna Arquette qui tombe amoureuse du beau Jean-Marc Barr (comme beaucoup d’adolescentes à l’époque de la sortie du film) est touchante. Son histoire d’amour impossible m’a ému (la pauvre, concurrencée par des dauphins !). Bref, ce film à voir ou à revoir, nous offre une expérience sensorielle inédite.
Grosse déception... On retrouve dans "Le Grand Bleu" toute la naïveté des films de Besson (scénario, dialogues...), toute la lourdeur de son humour. Les acteurs en eux mêmes n'ont pas grand chose à se reprocher : même Jean Marc Barr fait ce qu'il peut avec un personnage bancal et mal écrit. Tout cela plombe terriblement le film. A l'image de ce "Grand Bleu" Luc Besson est (au mieux) un cinéaste très surestimé...
Véritable symbole de toute une génération, c'est avec délectation, empressement et excitation que je me suis acheté la VHS en Coffret COLLECTOR (ben ouais à l'époque, ...) !!!! Hélas, encore un film qui passe à la postérité parce qu'il était là au bon moment, mais sinon, cette suite d'images ayant pour cadre l'aventure des deux plus célèbres apnéistes est bien décevante voire même désolante..... Le parcours de Mayol et Molinari promettaient un film passionnant, mais force est de constater que le film est long et enchaine les scènes consternantes et clichés. Pourtant, c'est la découverte d'un grand acteur: jean Reno impeccable... Au moins une consolation pour un film passé à la postérité de façon incompréhensible mais symbole d'une génération quand même....
J'ai vu le film il y longtemps déjà et je l'avais trouvé complétement nul. Le seul intérêt réside dans les séquences de plongé qui sont assez belles et dans la séquence du début en Italie après c'est le désastre la palme de la nunucherie à attribuer à Rosana arquette et son "fabuleux" : je veux un baby. Bien bien nul et comme en plus les films de besson vieillisent mal (sauf peut-être Léon)...
Un sublime long métrage a réserver aux véritables amoureux de l'océan et qui démontre avec brio, passion, tranquillité, danger, subtilité, et surtout beauté, que cet amour la est plus puissant que tous les autres... Magnifique et émouvant! Calme et reposant! Dangereux et inquiétant! Tout ce qui décrit l'océan est réunit ici, dans ce film passionnel et personnel, abouti et véritablement prenant.
La mer est ici métaphoriquement une femme désirée par deux hommes de façon si passionnelle que l'issue de ce conflit ne peut qu'être tragique. Besson magnifie l'onde tout en révélant sa dangerosité et la fascination qu'elle exerce, fantasme funeste dont les femmes réelles sont les premières victimes. Une œuvre qui renouvelle le thème du triangle amoureux tout en appelant au respect de la nature présentée comme inévitablement victorieuse.
Signer Besson, j'ai toujours entendu parler de ce film mais principalement sur le débat controverser lors de l'édition du Festival de Cannes. Après l'avoir vu, j'ai pas compris en quoi et pourquoi la presse l'avait descendu. Alors que comme par hasard, le publique l'à adoré. Donc, basé sur l'environnement, l'apnée et la relation tumultueuse entre deux amis d'enfance devenus respectivement champion du monde de cette discipline. L'histoire est très simple à suivre mais peut souvent, souffrir de multiples longueurs. On s'attache à ces 3 personnes que sont nos 2 plongeurs et la jeune copine du français. Jean Reno incarne avec talent, ce rital de premier ordre, tant dans sa manière de parler que son attitude globale. Un mafieux qui n'à aucunement peur de trop en faire. Toute les scène entre notre français et ses amis dauphins furent juste génial, une complicité à nul autre pareil et qui prouve qu'il n'y à pas que les chiens et chat qui sont amis de l'homme. Des prises parfaites sous l'eau pour nous montrer la grandeur des profondeurs. Toute les scènes avec notre américaine aussi sont géniales, un charme naturel déconcertant qui nous met à l'aise en sa présence. Un film environnemental quasi génial si ce dernier n'avait pas souffert de quelques petites longueurs.
Sans posséder forcément beaucoup de longueurs, on ne peut pas dire que l'histoire soit un des points forts du film, malgré le fait que cela ait prit deux ans pour que les scénaristes écrivent leurs script. Côté casting, le trio Jean marc Barr - Jean Reno - Rosanna Arquette s'en sort honorablement, mais il faut être honnête ce n'est pas non plus leurs performances que l'on retiendras le plus. En fait, si il faut vraiment découvrir ce long métrage, c'est en grande partie pour sa très belle BO composé par Eric Serra, mais aussi pour la mise en scène globalement très réussi d'un Luc Besson qui s'avère notamment très inspiré sur les séquences sous-marines, qui sont évidemment les plus intéressantes à visionner. Mais si ces fameuses scènes sont aussi agréables à suivre, c'est aussi grâce à la subtil et bien élégante photographie de Carlo Varini. En résumé et l'ayant vu dans sa version courte, je dirai qu'il s'agit tout de même d'une belle déclaration d'amour à l'univers de la mer en règle général et aux dauphins en particulier.
Histoire, musique , acteurs, décors, tout est là pour nous déconnecter de notre vie de tous les jours. A noter qu'une fin différente existe pour les américains.....
Premièrement j'ai du mal comprendre son statut de film culte français !! C'est pas mauvais mais c'est loin d'être extra quand même !! Les acteurs jouent pour la plupart pas tellement bien !! Il reste une bonne histoire pleine de bons sentiments !!!