Tandis que les critiques presses étaient pour la plupart toutes affligeantes, les spectateurs, eux, en prenaient pleins les mirettes et en redemandaient ! Plus de 9 millions de Français ont fait le déplacement au cinéma, tandis que l’accueil de la presse au 41ème Festival de Cannes était très décevante.
Pourtant, une chose est sûr, les spectateurs ne ce sont pas trompés, Le Grand Bleu (1988) est bel et bien le premier chef d’œuvre du « Spielberg français ». Luc Besson nous hypnotise avec son film, inspiré de la vie de Jacques Mayol, célèbre champion de plongée en apnée. Incarné par Jean-Marc Barr, aux côtés de Rosanna Arquette et Jean Reno, que l’on a pu retrouver quelques années après dans l’excellent Léon (1994). Il nous raconte la fabuleuse histoire de deux amis d’enfance, tous deux passionnés par la plongée sous-marine. L’un est champion du monde et très narcissique, l’autre est plutôt introverti et mystérieux. Il nous plonge au cœur de leur histoire, de leur amitié, en plein cœur de la Grèce, où il nous livre des paysages grandioses, ses cadrages tout au long du film sont hypnotisant. Comme dans la plupart de ses films, la B.O prend une place très importante, et à chaque fois, on le doit au compositeur Eric Serra. Et cette fois-ci, comme à l’accoutumé, il nous séduit, nous submerge ! Ce n’est finalement pas pour rien si Le Grand Bleu a su rester au fil des années, une œuvre culte pour toute une génération, cinéphiles ou amateurs. Une magnifique plongée sous-marine au plein cœur des océans et des dauphins, bercée par des musiques envoûtantes. La cérémonie des Césars ne s’était pas trompée, lorsqu’elle là nominée à huit reprises, puisque au final, il remporta avec succès deux récompenses.
Pour ceux qui ne se seraient pas suffit de la version longue (près de 3h !!), Luc Besson a part la suite réalisé Atlantis (1991), qui est un documentaire musical sur les profondeurs marines, alors avis aux amateurs !