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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 octobre 2016
Un des meilleurs vieux polars qui soit ! Entre les écrits mythiques de Michel Audiard et l’affrontement Gabin/Desailly, la preuve que le vieux cinéma renferme quelques petites pépites à ne pas négliger !
Mise en scène efficace, scénario sérieux (mais peut-être un peu trop simple), ce premier opus du Maigret de Delannoy a de la gueule, grâce notamment à l'incarnation même de Maigret : Jean Gabin. C'est bien lui, par sa prestance, qui fait le film. A ses côtés, Annie Giradot resplendit par sa fougue et sa malicieuse interprétation. Un polar divertissant !
"Maigret tend un piège" (1957) Arte le 09.03.2016 Certes, pas question de comparer Gabin à Cremer : question d'époque et puis le second devait affronter 54 épisodes du commissaire imaginé par Simenon. Et pourtant, ce n'est pas cette réalisation-ci de "Maigret tend un piège" que j'ai préférée" L'autre est bien plus vivante, plus réussie et surtout bien plus crédible. . On ne s'ennuie pas pour autant, d'autant que le rôle principal n'est pas vraiment tenu par Maigret, mais le filon de Delannoy aura vité été épuisé ! Pas vu cet opus ? Ca sent le studio : vous n'aurez pas raté grand-chose ! willycopresto
Un meurtrier en série poignarde des femmes bourgeoises et boulottes en plein Paris. Il met au défi Maigret de l’attraper et la traque débute. Le scénario classique mais bien écrit avec ce qu’il faut de rebondissements laisse la part belle dans la première partie au Paris des années cinquante. Beaucoup d’extérieurs et de plans longs permettent de bien s’installer dans le lieu de l’intrigue : les rues sombres des nuits parisiennes et les appartements d’époque. Une palette d’acteur référence se donnent aussi agréablement la réplique : Gabin, Girardot, Ventura, Desailly. La scène de l’interrogatoire final de Desailly par Gabin est très bien écrite avec un Gabin ferrant le gros poisson puis relâchant du mou jusqu’à attraper sa proie… du grand art. Ensuite le final s’étire en longueur et devient inutilement bavard. Le cinéma de Delannoy (le réalisateur) fût traité par « Les cahiers du Cinéma » et Truffaut en tête de cinéma à papa. Il est vrai qu’au même moment sévissait un précurseur de la Nouvelle Vague du nom de Melville et qu’ « A bout de souffle » sortira seulement deux ans plus tard. Cinéma d’un autre temps mais très efficace. A voir par les amateurs de vieux classiques français.
Quel chef-d'oeuvre ! Quels acteurs ! Gabin magnifique, Lucienne Bogaert, Annie Girardot encore jeunette, mais déjà un peu là, Lino Ventura dans un tout petit rôle, un de ses premiers. Mais surtout, surtout Jean Desailly, prodigieux, phjénoménal. Nul doute que si les Césars avaient existé, il aurait remporté haut la main celui du meilleur acteur. De Niro et Pacino peuvent se rhabiller ! Jean Desailly, un acteur fabuleux et très sous-estimé, capable d'exceller dans des rôles complètement différents. Voir La Peau Douce de Truffaut.
Enquete plutot agréable a suivre et film doté d'un sacré casting. Le film est assez réussi. Seul un rythme un petit peu plus soutenu aurait été bienvenue. Pas mal.
Première apparition sur grand écran du célèbre commissaire imaginé par Georges Simenon, incarné par Jean Gabin à trois reprises. Gabin endosse sans problème le pardessus de Maigret dans cette enquête que l'on suit avec plaisir : un maniaque s'en prend à des jeunes femmes dans le quartier du Marais au cours d'un été caniculaire, et semble vouloir défier le commissaire, qui décide de lui tendre une embuscade. Sur le moment, ce piège est un échec, mais petit à petit, Maigret remonte la piste du tueur, jusqu'au rebondissement final. Autour de Gabin, on retrouve Annie Girardot, Jean Desailly, et un débutant nommé Lino Ventura. Un très bon exemple de film policier à l'ancienne, vilipendé à l'époque par les partisans de la Nouvelle Vague, que le public contemporain redécouvrira avec intérêt, se plongeant dans une époque révolue avec un plaisir immense. Presque aussi bon que "L'affaire Saint-Fiacre", et largement supérieur à "Maigret voit rouge".
Le meilleur Maigret de Gabin, le plus abouti. Scénario, mise en scène, jeu des acteurs, dialogues, font de cette oeuvre archétypale un modèle du genre. Le dépaysement sera total pour les plus jeunes spectateurs, et pour les plus anciens ils retrouveront l'atmosphère du Paris des années 50. Avec le langage qui va avec, avec les mentalités de l'époque. Tout cela étonnera aujourd'hui. Notons une performance exceptionnelle d'Annie Girardot qui donne la réplique à un Gabin en forme. Deux heures de pur plaisir.
Ce Maigret là tient la route. Gabin rentre parfaitement dans le personnage et écrase tout le monde de sa présence. La mise en scène appliquée de Delannoy rend ce film bien agréable à visionner. Le point faible me semble être le scénario : les histoires de serial killer des années 50 prennent un coup de vieux après tant de déclinaisons du thème. Le coupable ne me semble pas du tout crédible !
Personnage faisant partie intégrante du patrimoine français,Jules Maigret est né de la plume de George Simenon.Observateur,gouailleur,lassé et aussi opiniâtre qu'à ses premières heures,il trouve un incarnation idéale en la personne de jean Gabin.Pour l'occasion,l'acteur mythique a opté pour plus de subtilité et de pondération,ce qui lui va bien au teint."Maigret tend un piège"(1958)s'articule autour d'un tueur de femmes que Maigret pense avoir identifié et que sa femme va tout faire pour tenter d'innocenter(Annie Girardot,à la présence envoûtante).A noter aussi l'une des premières apparitions de Lino Ventura en sergent aux biscotos saillants.L'intrigue se déroule,sans surprise aucune et le tout manque clairement d'innovations pour le spectateur aguerri du XXIème siècle.Les joutes psychologiques ne subissent pas à combler un scénario bâteau et une mise en scène pantouflarde.A voir pour sa peinture d'un certain milieu artistique parisien des années 50.
Ce film qui ne prétend pas être autre chose qu'un polar, atteint une densité à laquelle des drames beaucoup plus ambitieux ne peuvent prétendre. La réalisation de Jean Delannoy nous entraine inexorablement dans les méandres d'un des meilleurs romans de Simenon. Chaque personnage possède une épaisseur et une réalité qui permet aux acteurs, remarquablement dirigés, de crever l'écran. Le générique est d'ailleurs impressionnant. Les dernières scènes atteignent une puissance émotionnelle qu'on ne trouve pas dans les films policiers. Il me semble aussi que c'est la première fois qu'on utilise l'orgueil du tueur en série pour lui faire commettre des erreurs: une méthode largement reprise par Hollywood dans ses scénarii.
la meilleure adaptation d'un maiget au cinéma avec L'Affaire Saint Fiacre ! scénario en béton façon Jack l'éventreur, à voir en particulier pour le fabuleux numéro de Jean Dessailly. Gabin fait du Gabin et ça convient très bien.