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bobmorane63
187 abonnés
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4,0
Publiée le 26 février 2023
Le fait d'avoir vu le "Maigret" de Patrice Leconte avec Gérard Depardieu et les souvenirs de la série (lointaines) avec Bruno Cremer, m'a donné envie et la curiosité de découvrir ce film réalisé par Jean Delannoy, co-écrit et dialogué par Michel Audiard, avec le grand Jean Gabin et je pense, mème si je ne les ai pas tous vus, le meilleur. Le début donne le ton, un tueur en série tue des femmes le soir en pleine nuit, la dernière avec un couteau piqué à la boucherie pas loin des actes et sonne l'alarme d'une cabine de police. L'inspecteur Maigret, avec son équipe, mène l'enquète qui n'est pas facile mais l'homme à la célèbre pipe est rusé. Un suspense habilement construit auquel je tiens a signaler point de bagarre et pas mal d'interrogatoire (surtout vers la fin) qui captive le spectateur. C'est très bien réalisé par le cinéaste Jean Delannoy avec des dialogues inspirés de Michel Audiard. Jean Gabin enfile merveilleusement bien le costume de l'inspecteur Maigret et l'on reconnait dans les seconds roles Annie Girardot, Jean Desailly ou Lino Ventura. Un très bon polar du roman de Georges Simenon superbement mis à l'écran.
Maigret tend un piège, c'est le film tiré du roman éponyme de Georges Simenon. C'est la première version de cette nouvelle. Le Paris de la fin des années cinquante. La rue des Rosiers. Il y a le grand Jean Gabin et la grande Annie Girardot, bien jeune à l'époque. Il y a aussi Lino Ventura dans un rôle de presque figurant. C'est une enquête traditionnel mais par contre bien menée. Je n'ai pas lu le livre mais j'avais vu la version avec Bruno Cremer, il me reste alors plus que la version anglaise avec Rowan Atkinson, alias Mister Bean, à voir. C'est filmé à l'ancienne, un film en noir et blanc, une bonne recherche quant à l'esprit des personnages.
Un très bon polar à l’ancienne, bien construit, très bien joué, avec notamment un Jean Desailly étonnant en futur pensionnaire d’hôpital psychiatrique…et un Jean Gabin que j’ai trouvé très à l’aise dans son rôle. L’esprit Simenon est totalement respecté.
Un excellent Maigret, où l'on visite un Paris pauvre, délabré, avec un magnifique noir et blanc et d'excellents dialogues d'Audiard. Ce film suit une enquête à la "Seven", on poursuit un tueur en série, à l'époque on appelait ça un maniaque, avec des acteurs formidables notamment l'oubliée Annie Girardot A voir.
Ce Polar très classique réalisé par Jean Delannoy nous propose une enquête à rebondissements menée par Jean Gabin alias Jules Maigret. Le film en N&B démontre un intérêt presque historique en nous plongeant dans le Paris de 1957. Même si la finalité de l'énigme est assez prévisible, le film possède beaucoup d'atouts : la plume de Georges Simenon, la musique de Paul Misraki, les dialogues de Michel Audiard et un casting fastueux, avec la participation de Lino Ventura en inspecteur que l'on voit trop peu. La distribution nous offre également le plaisir de revoir la belle et talentueuse Annie Girardot, ainsi qu'une excellente prestation d'acteur de Jean Dessailly dans le rôle d'un architecte ambigu. Le pitch : Malgré la surveillance policière, le tueur du Marais a encore frappé ; c'est son 4ème meurtre ...
Premier film où Jean Gabin incarne le célèbre commissaire divisionnaire français, Maigret tend un piège est un polar typique de ce que François Truffaut appelait la Qualité française. Jean Delannoy est un solide artisan : il réussit donc un bon film de série qui ne détonne pas du tout venant cinématographique de cette époque. Nous sommes donc dans un cinéma très littéraire servi par le talent de Michel Audiard aux dialogues et les prestations des différents comédiens menés par un Jean Gabin parfaitement à son aise dans ce rôle de commissaire "à la papa". Un film qui devrait plaire aux amateurs de ce type de cinéma.
Je découvre cette fameuse fiction issue de la littérature francophone, un chef-d’œuvre incontesté, le rôle attribué au monument qu’est Jean Gabin. Le commissaire Jules Maigret et ses subalternes inspecteurs mènent l’enquête judiciaire dans les bas-fonds parisiens des années cinématographiques en noir et blanc, un tueur en série qui sème la psychose somnambule, le commissariat du 4ème arrondissement en état d’alerte. Les femmes costumées élégantes et égarées, sont victimes de ce lacéreur, son sérieux problème contre « les salopes du marais ». Aucune nostalgie pour cette époque, les intrigues de gigolos entretenus par les épouses tentant de rendre leurs maris cocus, infidèles bien avant. Le suspect deviné par rapport à sa susceptibilité, des révélations de complicité familiale dramatique, un jeu d’orchestre de toute cette affaire tragiquement sordide. Dans la poche une fois résolue pour le charismatique haut-gradé policier à la pipe légendaire.
Maigret s'efface devant Gabin dans cette intrigie policière où l'on reconnait néanmoins la patte de Simenon, notamment un contexte psychologique déterminant. Il ne fait pas doute, quand apparait le personnage tenu par Jean Desailly spoiler: qu'il est ce tueur femmes qui nargue depuis longtemps le commissaire Maigret. Delannoy ne prolonge guète le mystère lié à l'identité du tueur en série. Car l'intérêt provient moins d'un quelconque suspens policier que de la confrontation entre Maigret et l'assassin présumé, ce bourgeois avenant que son délicat rapport aux femmes mue peut-être en meurtrier. Une pathologie criminelle assez commune, du fait de l'influence de la mère, mais qui nourrit habilement l'intrigue. La mise en scène de Jean Delannoy n'est pas précisément emballante ou originale. Mais elle reproduit un univers policier et parisien, rétro et charmant, fait de figures pittoresques et populaires. Quelques dialogues bien ciselés d'Audiard (pas encore le pourvoyeur d'aphorismes qu'il sera plus tard) et le métier de Gabin garantissent un bon divertissement.
Quatre femmes ont été poignardées et en sont décédées dans le quartier du Marais dans le 4ème Arrdt de la Capitale. Le Commissaire Maigret mène l'enquête.
Magnifiquement interprété par la distribution complète conduite par J. Gabin, soutenue par des dialogues formidables de Michel Audiard, "Maigret tend un piège " est du cinéma grand public de haute qualité. Certes la mise en scène de J.Delannoy est compassée et froide, mais le film est une franche réussite. Aucun temps mort, pas une scène de trop, on est ici en face d'un exemple de la qualité française. Certes, le film contemporain du debut de la nouvelle vague ( 1958) garde un parfum du cinéma de la décennie précédente. Delannoy fit d'ailleurs partie de "la liste" des réalisateurs égratignés ( selon moi de manière un peu excessive) par les jeunes turcs de la nouvelle vague française. La collaboration entre Gabin et Delannoy donnera un autre film qui tient la route, scénarisé à partir d'un autre roman de la série des Maigret de Simenon. Mais " Maigret tend un piège"est le plus accompli des deux.
Maigret Tend Un Piège est un bon film. Même si il est classique dans sa construction ainsi que dans son intrigue le dénouement reste assez surprenant. C'est aussi un plaisir de voir un Jean Gabin en forme, égal à lui-même, mais aussi de voir Annie Girardot et même Lino Ventura dans un second rôle.
la meilleure adaptation d'un maiget au cinéma avec L'Affaire Saint Fiacre ! scénario en béton façon Jack l'éventreur, à voir en particulier pour le fabuleux numéro de Jean Dessailly. Gabin fait du Gabin et ça convient très bien.
Le découpage, le casting ainsi que la prestation des acteurs - dont l'excellent Jean Desailly - sont superbes. Les dialogues - signés Audiard -sont évidemment de bon goût: c'est à dire caustiques et teintés d'humour noir. Mais, cette façon assez "molle" de filmer - montage inclus -fait qu'on s'ennuie assez vite... Film de Delannoy à voir absolument et nettement plus fort: Le Garçon Sauvage
Ce film est un bon polar, mais mon dieu qu'il ne colle plus à notre époque. Car sans preuve aucune, juste par déduction et clairvoyance, notre commissaire trouve le coupable. Mais de là a le faire avouer! De nos jours, le moindre petit avocat casserait toute cette construction policière car sans preuve, rien ne tient. Ce vieillissement met bien à mal ce film. Néanmoins, le jeu de Gabin colle parfaitement à l'idée que l'on se fait en lisant les romans. Les décors (vrais ou reconstitués en studio?) sont très bien et nous replonge dans un Paris méconnus. A voir par les amateurs de Gabin, et film policier de cette époque.